Coeur Enchainé

XVII.

Phoenix, Arizona
Point de vu Josh Siller

Ça va faire un moi, un moi qu'elle est partit. Un moi que nous n'avons plus de nouvelle. Ni de elle, ni de son père. Un moi que Kelly fait semblant d'aller bien la journée avant que je ne l'entends pleurer dans sa chambre où Alec va la rejoindre à chaque fois pour calmer ses sanglots. Ça va faire aussi un moi que je rejoins Maria dans sa chambre tout les soirs et la baize violement sans vraiment faire les préparatifs, en ayant cette petite tête brune dans ma tête. C'est la seul facon que j'ai trouvé pour combler se ....sentiment de vide. Quoi que je fasse je n'arrive pas à la faire sortir de ma tête. Ça m'énerve et je dois avoué que je suis plus détestable que jamais en ce moment, déjà que je l'étais.

Je suis dans ma salle de bain et enlève mon pull gris sans manche et le jette au sol. J'ouvre l'eau de la baignoire en repensant au jour où je l'ai arrosé.

Je frappe le mur et quelque morceau de celui-ci tombe dans le peu d'eau qui c'est déjà écoulé.

Oublie la merde! Ça ne te ressemble pas.

Je sors de la pièce et allume une clope. Je prend une taffe et recracher la fumé en passant ma main dans mes cheveux. J'ouvre la porte et m'associe sur une chaise installé sur le balcon. Je balance mon briquet qui s'arrête juste au bord de la table. Tentant entre le vide et la plate forme. Je me met à fixer cette objet qui ressemble étrangement à ce que mon cœur ressent en ce moment. Partagé entre le plein et le trop. Entre le néant et le stable. Je sortis de mes pensées en entendant un bruit provenir d'en dessous du balcon. Je me lève et n'ai le temps de voir ce que c'est qu'une main s'accroche au barreau. Je sors une arme que j'avais caché sous le coussin de la chaise et pointe la personne. Sa deuxième mains s'accroche et une tête que je reconnaîtrais entre mille apparaît juste devant moi. Ma bouche s'ouvre légèrement et mes yeux se poussent ainsi que mes sourcils se froncent.
Elle ses bras autour de quatre barreau, à bout de souffle. Elle relève la tête . Je ressere l'arme entre mes doigts et grince des dents en voyant toute ces blessures sur son visage qui reste tout de même magnifique et envoûtant.

- Tu comptes m'aider ou appuyer une fois pour toute sur cette foutue détente?

Le bout de mes lèvres se redresse en un sourire qui se faisait pourtant si rare c'est tant si pour ne pas dire jamais.

Je pose mon arme sur la table et m'accroupie en face d'elle.

-J'aurai quoi en échange?

- Tu te fous de moi Siller?

Je ris ce qui l'agace encore plus.

-Putain Siller!

- Je veux un bisou.

Elle me regarde éberlué par se que je viens de dire avant de retrouver son sérieux.

-Ok tu l'auras mais d'abord aide moi!

-Tss, tss, tss d'abord le bisou.

-Putin mais quel chieur! Approche qu'on en finisse.

Je souris une nouvel fois et prend son visage entre mes mains. Je pose délicatement mes lèvres sur les siennes et la voix rougir. L'esquisse un sourire contre ses lèvres douces et sucrées. J'appuie un peu plus fort avant de l'écarter et de me redresser. Je l'aide à monter et une fois qu'elle a ses deux pieds sur le balcon, je m'empare aussitôt de ses lèvres. Nos regards ne cesse de se fixer. Ses yeux bleus m'avaient tellement manqué. En faite tout en elle m'avait manqué. Je me recule légèrement et pose mon front contre le sien sans quitter ses yeux une seul seconde. Nos souffles chaud se mélangent dans un bruit instable. Je baisse les yeux vers le reste de son corps et grince à nouveau les sourcils.