Les étoiles brilleront pour nous

" I hurt you "

Nous ne sommes plus seuls, Eleanor et moi, son copain me semble-t-il, en tout cas celui que je soupçonnes depuis le début d'être avec elle, nous observe d'un regard noir, heureusement que les yeux humains ne peuvent tuer, parce que je ne donnerais pas cher de ma peau dans le cas contraire. Il me fusille du regard, avec le plus de dédain et de mépris qu'il semble être capable.

Tout contre moi, je sens que ma belle est perturbée, elle commence a trembler mais c'est tellement fugace et léger que même elle ne doit pas s'en rendre compte. Ses petits sourcils se froncent, son front délicat se plisse, signes qu'elle est en pleine réflexion.

-c'est pas ce que tu crois. Se défend-Elle

-ah oui ? Tu n'est pas dans les bras d'un mec que tu ne connais ni d'Ève ni d'Adam ? Et me refais pas le coup, Ben m'a dit que t'avais pas de cousin! L'accuse Thomas.

Son aura ne ment pas, la colère et la fureur le submerge, il est entouré d'une brume rouge sang, elle s'agite comme une tempête, des vagues de mépris m'emplissent, il fait peur à voir.

-je ... mais... c'est ...,bégaye Eleanor. Cherche-y-Elle une échappatoire à la situation ? Tente-y-elle de sauver les apparences. C'est sensé être son compagnon, au vu de la situation il a certainement le droit de m'en vouloir, mais à elle ? Je ne pense pas.
Malgré ses tentatives pour trouver une explication à la situation actuelle, il reste de marbre. En vérité seulement en apparences, je vois presque comme si c'était réel, son aura s'assombrir et devenir de plus en plus agitée. Il va exploser et j'ai peur pour Eleanor. Je raffermit ma prise autour de sa taille dans un espoir vain de la protéger.

Son amie, Emma, débarque dans le jardin et nous rejoins. Elle a les cheveux trempées, qui dégoulinent dans son dos sur son débardeur, cela ne peut vouloir dire qu'une chose : elle a entendu que ça dérapait, et elle a accouru aussitôt. Elle tente sûrement d'alléger l'atmosphère parce qu'elle demande :

-alors Tom', qu'est ce que tu fais la ?

-je voulais savoir qui était ce type, dit-il en me pointant du doigt, de la même façon que s'il s'était s'agit d'une épée.

-et bien à ce que je vois tu as compris que ce n'était pas son cousin, raconte l'amie d'Eleanor.

-Non, Ben me l'a dit quand je lui ai raconté notre petite sortie, crache-t-il

Ce qu'on peut dire, c'est que ce Ben est quelqu'un de loyal envers ses amis. Mais qu'il ne comprend pas quant il mente et qu'il souhaite que ce soit gardé secret.

-je ne suis peut être son cousin mais je suis son ami, j'ai autant le droit que toi d'être ici, là rattrapais-je

-peut être, mais pas à moitié à poil et dans ses bras ! S'énerva Thomas, bon il a peut être pas tort sur ce coup là, mai j'aime trop la chaleur du corps de cette fille contre moi pour la lâcher sous prétexte qu'il est jaloux.

-et si j'en ai envie et elle aussi ? Ajoutais-je
Ça pour en avoir envie, j'en avais envie et elle j'espérais aussi, de tout mon être.

-répète un peu ? Elle te connaît même pas! Cria-t-il, les joues rouges.

Cette attitude a l'air de faire de l'effet à la fille dans les bras, elle s'en libère rapidement en secouant ses épaules, de cette façon sa peau  lui procure de multiples touches de chaleur brûlante sur le torse. Une fois hors de mon emprise, Eleanor se positionne entre nous deux et nous éloigne une main sur chacun de nous en étirant les bras. Thomas et moi sommes maintenant séparés par cette être que nous chérissons tous les deux.

-arrêter de faire les gamins ! Ça suffit. S'énerva-t-Elle, en levant les yeux au ciel.

-et Gabriël s'il te plaît remet ton t-shirt, ragoute-t-Elle en enlevant sa main de mon torse. Le froid de l'air remplace aussitôt le feu de son contact. A la place de frissonner, je soupire.

-Bon maintenant que les mioches ont finis.... tenta Emma, mais elle ne finit pas, tu par le regard glacial que posa Thomas sur elle.

Tout le monde est silencieux attendant la suite qui finalement vient de Thomas :

-Eleanor tu me déçois, je ne pensais pas que tu étais une fille facile!

A peine a-t-il lâcher cette bombe qu'il fait Demi-tour et s'en va du jardin. Je suis on ne peut plus choqué. Comment a-t-il pu lui dire ça ? A son amie, sa compagne même ? Comment peut-il la rabaisser à ce point par simple jalousie mal placée ?

Ma douce amie est aussi pétrifiée devant cet affront. Les yeux grands ouverts elle doit attendre que son « ami » revienne lui annoncer qu'il s'est trompé et qu'il s'excuse. Mais rien de tout cela n'arrive. Les secondes puis les minutes passent et rien ne bougent, même le vent s'est arrêter de souffler comme preuve de la dureté de cette phrase.

Eleanor s'effondre au sens propre comme au sens figuré. Accroupie au sol, de gros sanglots s'échappent de son corps. Je ne peux pas assister à sa douleur, j'ai l'impression que je la ressens qu'elle est mienne. Je tente de la prendre dans mes bras mais elle se débat.

-laisse moi, marmonne-t-elle.
Je fais le contraire et la serre d'autant plus fort contre moi.

Je la laisse évacuer son chagrin tout son soûl, avec l'aide de Emma qui lui chuchote des choses apaisantes, elle continue de pleurer et finit par s'endormir dans mes bras sûrement épuisée de sa crise de larmes.