"you got a new friend"

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Toujours allongé sur le lit, j'ai vu le ciel passé d'un noir d'encre à un bleu soutenu puis clair avant de virer au rose et enfin au jaune au fur et à mesure que le soleil se levait. 

Je l'entends qui toque à la porte mais ne dis rien, j'en profite pour me tourner vers la fenêtre de façon à feindre le sommeil. Elle me secoue un peu. J'avoue que je suis un peu surpris, je ne m'y attendais pas du tout, et puis cette chaleur caractéristique qui se dégage de chacun de nos contacts me rend fous. Je me retourne pour la voie de face, elle est au dessus de moi, elle sent si bon de près:une légère odeur de lavande mêlée à celle de sa transpiration. 

- bonjour toi, je lui murmure-t-il

- salut Gabriël

Quel bonheur de l'entendre dire mon nom sur des lèvres si belles. 

- bien dormi ?

- mmh oui.... Ça peut aller... et toi ?

Elle à l'air un peu étourdi.

- tu n'as pas froid comme ça ?

En désignant mon corps, elle rougit, je lui fais de l'effet.

- et bien contrairement à ce que tu sembles croire je n'ai pas eu froid. Et ma nuit fut tout à fait intéressante.

Je n'ai fais que penser à elle après mes petites questions existentielles. 

- OK faut que j'aille prendre une douche et après on prendra un petit déjeuner si tu veux? Tu peux sortir de la chambre mains ne fais pas trop de bruit ma mère est endormi.

Et son père ?

- pas de soucis je comprends, moi aussi faut que je m'habille.

Elle s'apprête à sortir quand cela m'échappe :

- Au fait Eleanor, j'aime beaucoup ton pyjama.

C'est tellement ce short moulant met en valeur ses longues jambes et ses fesses aussi sont si attirantes. Elles ne se rend pas compte de l'effet qu'elle a sur moi. Même moi je commence à saisir l'ampleur. Elle réveille en moi des sensations, des émotions, certaines ne sont pas sans me déplaire.

Elle se précipite hors de la chambre. J'en profite comme je lui ai dit pour m'habiller, je remets les mêmes vêtements que la veille, je ne les ai mis que très peu et puis je n'ai que ça à mettre surtout. Après je sors, visite un peu la maison mais je me sens comme attiré par l'extérieur, je veux voir le ciel.

Je l'entends qui arrive derrière moi :

- tu as perdu quelque chose ?

Je ne peux pas lui dire la vérité, pas encore du moins, un jour peut être, je mens :

- non pas vraiment, je me demande juste où est passé ton chat.

- tu parles de Toulouse ?

Je suis surpris penchant la tête sur le côté interrogateur. La seule Toulouse que je connais se trouve en France et il y coule la Garonne me semble-t-il.

- le chat que portais hier s'appelle Toulouse ? Comme la ville française ?

- et bien plutôt comme le chat dans les Aristochats et pour répondre à ta première question, non ce n'est pas mon chat. Je ne l'aime pas trop en fait.

Elle ne l'aime pas ? Je pensais que TOUS les humains aimaient ces boules de poils.

- mais il est adorable comment ne pas l'aimer ?

Elle lève les yeux au ciel, visiblement énerver.

- tu ne l'as pas vu marquer son territoire partout et manger toutes les fleurs qu'il croise. J'ai mis super longtemps avant de me remettre de mes échecs en jardinage. Je voulais une maison toute fleurie et je me retrouve avec la cambrousse et un cimetière de fleurs.

Les étoiles brilleront pour nousWhere stories live. Discover now