36 ## Finally

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Sans même m'en rendre compte, il avait déjà tout prit. Sans me prévenir sans demander la permission. Et pourtant je ne lui en voulait pas.

Tomas : Vas y... Laisse toi aller...

Je voulais qu'il soit mien et que je sois sienne, avoir ses yeux, et ses lèvres si sensibles, je voulais l'avoir lui, lui et ses blagues trop bizarres pour que quelqu'un comprenne, je voulais entendre son rire débile et incroyablement aigu par moment. Pouvoir le toucher, comme la maintenant. Sentir ses mains toucher ma cuisse avec douceur, jusqu'à remonter sur mon ventre, et ressentir ses douces carresses sur nos peaux humides. Lui raconter tous mes secrets et toutes mes bêtises, pouvoir en rire et en faire des nouvelles ensemble. Je crois à demain avec Tomas, je crois en tout, de l'infini aux sentiments que l'être humain peut ressentir. Ca fait tellement de peur...éprouver, éprouver quelque chose qui ressemble à l'amour. On m'avait dit que l'amour était bête et ravageur, qu'il rendait aveugle et naïf. Que l'amour faisait mal, mais par dessus tout, on m'avait parlé des papillons dans le ventre et cette envie de vomir quand la personne nous regarde. L'amour est-il une maladie ? Est-il contagieux ? L'ai-je attrapé quelque part ?

La folie. Il me tendait folle et j'adorais perdre la raison seulement si il en était responsable. Comment j'ai pu vivre sans lui ? Quel était le but et le sens de ma vie avant lui ?
Tomas Lacoste je te veux, tout entier pour moi. Pour que me rende aussi folle que je ne le suis déjà, aussi brisée et aussi malade, parce que aujourd'hui, je ne doute plus. Dans tes yeux je n'ai plus peur, de la pensée de qui que ce soit. Si mon frère m'aime vraiment il comprendra à quel point je suis attaché à toi. Aimer est un trop grand mot, un trop grand risque, l'utiliser sans en savoir le sens serait futile de ma part. Laisse le temps, de te detester un peu plus, de t'aimer, de te chérir avant de te confesser ses mots trop sérieux pour nous.
Ca y est, je sais maintenant, Je te veux Tomas Lacoste, pour toujours et à jamais.

- Pour toujours et à jamais...

On dit que les yeux sont les portes de l'âme. Avais-tu réellement besoin de moi pour y entrer ? N'avais tu pas déjà la clé ? Ce n'est pas ton genre, tu y es entré par effraction y faisant ta place.

Tomas : Pour toujours et à jamais.

Je n'avais jamais fait ça auparavant mais tu m'as fait sentir tellement bien. Tu m'as serré fort, entourant ma taille de tes bras avant de me soulever pour metreidnre encore plus. Nos corps ne devaient plus se quitter, ta peau brûlait contre la mienne, et je savais que nous étions là où nous devrions être. C'était une révélation, comme si je ne connaissais rien de la vie, que je re-découvrait le monde entier mais que cette fois ci tu étais le personnage principal de mon roman.
L'une des plus belles journées de mon existence.

Tomas : Je pourrais faire ça pendant des heures, mais là pluie va bientôt arriver...

Trop tard, c'était les mots de trop, la pluie s'est déchaîné sur nous d'un coup. On a du courir à la voiture comme des canards, sauf qu'arriver là-bas on ne trouvait plus les clés.

- Tu te fou de moi ?!

Tomas : Ahah je n'ai pas les clé ! Il crie au dessus la pluie

- aide moi à les chercher bouffon !

Tomas : C'est toi la bouffonne ! Tout ça c'est de ta faute princesse !

La pluie fouettait littéralement nos visages.

- Ma faute ?!

Tomas : Ouais ! S-Si tu ne m'avais pas fais... des avances on en serait pas là !

-T'avais cas pas m'inviter sale trou de balle !

Il a éclate de rire.

Tomas : On va avoir la creve pendant un an ! T'as intérêt à me faire plaisir avec des petits plats et des bons massages !

- Seulement si tu m'en fait ! On est dans la même galère !

- Mon Dieu Tomas ! On devrait chercher les clés en ce moment !

J'avais pas de serviette mais lui en avait une enroulé autour de ses épaules. Il s'est approché vers moi.

Tomas : Cette pluie arrache mon visage meuf ! Elle me crache littéralement dessus ! Viens là...

Il a enroulé la serviette trempée autour de moi, ce qui était carrément inutile mais l'attention comptait !

Il a marché à reculons pour aller chercher les clés.

Tomas : Je veux être avec toi ! Des les bons moments comme dans les putains de galères ! Je veux que tu m'insulte tant que tu veux ! Qu'on regarde Bambi ensemble et qu'il te fasse pleurer encore et encore ! T'entendre ronfler la nuit-

- Je ne ronfle pas ! Dis je en rigolant essayant de de cacher mes larmes naissantes dues à ses paroles

Tomas : Bien sur que si tu ronfle ! Mais j'adore ça ma petite ogresse ! Je veux brûler ma nourriture et te la faire goûter pour que tu me dises à quel point je suis minable ! Et je- il touche son pantalon au niveau de des poches, veux être avec toi... Oh putain je les avait dans ma poches sa mère ! Il crie fou de joie

- Je vais te tuer Tony !!

Il court à la voiture pour venir ouvrir la portières derrière moi.
Je le frappe au passage pour être aussi con. Mais je tourne sa tête pour l'embrasser aussitôt, le faisant perdre l'équilibre.

- Je veux être avec toi aussi...

On monte sans plus attendre dans la voiture chauffée. On attrape la grosse et énorme couette qu'on a, avant de se blottir l'un contre l'autre. On tremblaient de froid, satané ville pluvieuse, jamais du soleil ici.

Je sens son cœur dans sa poitrine. Il bat toujours ce petit bonhomme.

Tomas : Tu l'entends ?

- Mmh.

Tomas : Il bat pour toi.

On a tous les deux éclate de rire, gêné par l'ampleur de ses mots.

- J'espère bien.

Et c'est ainsi, que j'ai passé la plus belle journée de ma vie. J'étais officiellement devant la nous deux du moins, en couple avec Tomas Lacoste.

Tomas : Lewis, je vais pouvoir te tenir la main en public sans que tu m'arraches les yeux ou que tu simules un kidnapping ?

- Je sais pas, je trouve ça toujours drôle, on verra.

- Et si on dormait ici ?

Tomas : Pas vraiment le choix, on a plus d'essence.

- Tomaaaas.

Yooo

J'ai énormément d'inspiration pour de nouvelles histoires ces derniers temps ! Hâte de me mettre au travail mais ma priorité c'est EIGHTEEN pour l'instant mais sachez que d'autres histoires arrivent dans un futur proche ou peut-être lointain même !
J'espère que vous avez aimé le chapitre que certains on sûrement déjà lu 👍🏾

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La suite dans le prochain chapitre !

Love love love ❤️

𝐄𝐈𝐆𝐇𝐓𝐄𝐄𝐍. (Correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant