CHAPITRE VINGT-TROIS

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NDA : et voilà le 23ème chapitre! Merci beaucoup beaucoup pour les 400🌟 et les plus de 4K de vues sur Imprégnation ! Je ne pensais pas que mon écrit plairait a tant de monde, merci merci merci! J'arrête de m'éterniser et je vous laisse avec le chapitre qui je l'espère vous plaira. N'hésitez pas a laisser un commentaire avec votre avis, je me ferai un plaisir de vous répondre, Bonne lecture 😋

Ils y étaient, c’était l’heure des adieux… Une semaine était passée et pourtant, Hermione n’avait pas vu le temps passer, de plus, elle était assez préoccupée par le rêve qu’elle avait fait et qui ne cessait de se reproduire. Chaque soir, la jeune femme refaisait ce rêve qui lui apparaissait chaque nuit de plus en plus détaillé. Au début, elle avait pensé qu’il était semblable a celui qu’elle avait fait avant de rencontrer Jacob, mais il n’y avait rien qui prouvait que ce rêve allait se réaliser… Elle avait parlé a Draco pour s’assurer qu’il ne ressentait aucune sensation d’oppression, de vide en lui comme si il lui manquait quelque chose ou encore de souffrances internes, maux de tête, de cœur,… Mais le jeune blond ne présentait aucun de ces symptômes et Hermione avait beau réfléchir a s’en donner la migraine, elle ne voyait toujours pas pourquoi elle faisait ces rêves. Et elle n’aimait pas ne pas savoir ; après tout, elle était Hermione Granger par Merlin ! Elle finirait par trouver une réponse a ce problème.
L’ancienne Gryffondor finit de se préparer, en effet, le professeur McGonagall avait organisé un diner de clôture de cette semaine de retrouvailles.
-Merveilleuse idée, ironisa la jeune femme pour elle-même alors qu’elle se glissait dans une robe rouge sang, rappelant sa maison, Gryffondor un jour, Gryffondor toujours !

Alors qu’elle essayait de fermer ce satané bout de tissu, la porte de la chambre de préfet s’ouvrit sur Jacob habillé d’un beau costume noir. Il était très élégant dedans, sa chemise blanche faisant parfaitement ressortir sa peau mate et ses cheveux ébènes. Si Hermione fut subjuguée, le mot « subjuguer » était un euphémisme pour décrire la réaction du jeune homme face a sa Belle. Son regard brulant scrutait chaque centimètre carré de sa peau, suivait chaque courbe de son corps, s’arrêtait sur certains détails comme pour être sûr de ne rien oublier, pour se rappeler a jamais de ce corps de déesse. Ses yeux noirs remontèrent le long de sa gorge blanche qu’il aurait aimé parsemé de baisers plus enflammés les uns que les autres, puis sur sa bouche rose et pulpeuse, un véritable appel a la sienne. Il remonta enfin son regard sur ses pommettes rougies par la gêne et sur ses yeux, mélange de chocolat fondu et de lave en fusion. Ses yeux si profonds, si envoutants, les teintes chatoyantes de ses iris rehaussé par de minuscules paillettes d’or invisibles pour le commun des mortels. Jacob se demandait souvent ce qu’il ne ferait pas pour voir ses magnifiques yeux s’illuminer…

Soudain, il prit conscience de la tenue de sa Belle. Elle était drapée dans une magnifique robe, pourtant simple, mais qui sur elle paraissait mille fois plus belle qu’elle ne l’était réellement. La demoiselle semblait être en détresse et en bon chevalier qu’il était, il s’approcha d’elle, doucement, presque dangereusement. Il était le prédateur, elle était la proie. Le bel Indien se posta derrière la jeune femme dont le souffle était erratique. Il posa doucement la pulpe de ses doigts sur les épaules de la Belle et dégagea avec une douceur infinie les boucles caramel qui y logeaient. Puis toujours aussi lentement, faisant languir Hermione, il descendit ses doigts agiles le long de sa colonne vertébrale, déclenchant une multitude de frissons sur la peau blanche de sa victime.

De son côté, Hermione n’en menait pas large, elle tremblait de désir, oubliant même de respirer. Les doigts de Jacob descendirent de plus en plus, jusqu’à attendre sa chute de reins ou seulement la, se trouvait la fameuse fermeture de cette fichue robe. Il remonta l’objet du délit tout aussi lentement que lorsqu’il avait tracé le chemin inverse de ses doigts. Il accomplit sa tâche avec une sensualité évidente, présente dans tous ses gestes depuis qu’il avait pénétré les murs de cette chambre. Ses doigts parcoururent ensuite la nuque de sa proie. Hermione sentait le souffle de Jacob de plus en plus près de sa peau, toujours plus près d’elle, si bien que son corps avait envie de lui hurler d’arrêter de jouer, ce que le jeune homme prenait un malin plaisir a faire. Si la jeune femme avait écouté son corps, ils seraient sûrement en ce moment même en train de faire l’amour sur ce lit dans cette chambre, après qu’elle ait poussé plus ou moins violemment le jeune homme sur ce dernier, cédant a ses pulsions primitives. Mais sa tête, elle lui avait rappelé que c’était sa dernière soirée a Poudlard et qu’ils étaient attendus. Fière de résister a la tension, Hermione pensait avoir gagné la partie, mais c’était sans compter sur Jacob qui posa ses lèvres chaudes sur le cou de la jeune femme qui tressaillit, une gémissement imperceptible franchissant la barrière de ses lèvres. Les autres n’auront qu’a les attendre ! Hermione empoigna sauvagement la cravate de son bien-aimé et l’embrassa profondément d’un baiser exigeant, faisant passer a Jacob toute sa frustration et son désir. Il avait encore gagné, mais cela valait la peine.

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Ils arrivèrent en retard, débraillés, et un grand sourire niais collé sur les lèvres. Même le regard noir du professeur McGonagall ne put leur enlever. Ils rejoignirent rapidement la table de leurs amis, ou ces derniers leur avaient gardé deux place sous les regards amusés de l’assemblée qui savaient parfaitement pourquoi ils étaient en retard.

-Et bien, je vois qu’on s’est bien amusé ici, lança Draco, moqueur.

Hermione rougit ostensiblement face a la remarque plus que gênante de son ami alors que Jacob, lui souriait toujours bêtement.

-D’ailleurs Granger, il ne l’appelait comme ça que pour se moquer d’elle maintenant, la prochaine fois évite de laisser la marque de tes dents dans le cou de ton chéri, petite sauvageonne…

Un coup d’œil plus tard au col de son petit-ami, elle remarqua effectivement qu’elle lui avait laissé une belle marque de sa dentition dans sa chair, une sorte de marque, de possession. Elle rougit encore plus si cela aurait pu être possible, mais Jacob passa doucement sa main sur la sienne et déposa un doux baiser sur sa joue pour la rassurer.

La soirée se passa agréablement pour le groupe d’amis, parlant de tout et de rien. Seul Ron ne prit pas part aux conversations, il était parfaitement muet depuis l’annonce d’Hermione presque une semaine plus tôt. Avant que l’on annonce la piste de danse ouverte, après tout c’était une soirée, Théodore et Daphné annoncèrent a tous qu’ils étaient en couple. Chacun y allait de son petit commentaire, Pansy supplia Daphné pour être la marraine du premier né, Draco quémandait de l’argent a Blaise qui avait perdu sans doutes le pari sur « le couple Greengrass/Nott », Ginny et Hermione allèrent serrer la jeune Greengrass dans leurs bras tandis que Harry et Jacob echangèrent une poignée de main purement virile avec Théo. Cette bonne nouvelle anima les conversations jusqu’à ce que la musique retentisse dans toute la Grande Salle poussant les amis sur la piste de danse. Après plusieurs slows dans les bras de ses amis, Hermione retrouva enfin son Jacob, elle se sentait bien dans ses bras puissants et réconfortants, protecteurs. Observant les couples improbables qui s’étaient formés, la jeune femme se rendit compte de la probabilité que son rêve se réalise sur certains points ; Daphné et Théo semblaient flotter, dans un endroit loin d’ici, Ginny et Blaise eux étaient étrangement complices, il faudrait d’ailleurs qu’Hermione ait une discussion a ce sujet avec sa meilleure amie, et Pansy et Harry paraissaient tout aussi mal à l’aise l’un que l’autre, et connaissant les difficultés qu’avait son meilleur ami pour se lier avec une personne de la gente féminine qui ne soit ni elle ni Ginny, elle espérait sincèrement qu’il s’en sortait avec Pansy.

Une légère tape sur son épaule la fit revenir a la réalité. Ron se tenait près d’elle et de Jacob, leur adressant un petit sourire.

-Excuse-moi, je peux t’empreinter ta cavalière ? demanda le rouquin a l’adresse du jeune Indien qui échangea un rapide regard avec Hermione pour voir ce qu’elle en pensait. Un hochement imperceptible de la tête plus tard, la jeune femme se retrouvait a évolué sur la piste aux bras de son ex-futur meilleur ami.

Trouvant le courage d’entamer la conversation, Ron regarda la jeune femme dans les yeux, lui faisant passer la véracité de ses propos par ce lien.

-Je suis vraiment désolé Hermione, je ne suis qu’un imbécile qui ne te mérite clairement pas, commença le jeune homme. Je t’ai observé de loin toute la semaine, et j’ai vu que tu étais heureuse. J’ai réagi comme le dernier des imbéciles et je t’ai fait souffrir alors que mon rôle d’ami n’était pas de t’infliger toutes ses horribles choses…

-Ron… murmura la jeune femme, les yeux embués de larmes.

-Laisse moi terminer Hermione, supplia le rouquin. Harry et Ginny m’ont beaucoup parlé, ils ont essayé de me resonner, mais borné comme je suis, tu me connais, sourit-il. Voyant que je ne lâchais rien, Harry a fini par me parler de ce lien magique qui vous unis toi et Jacob. Et c’est a ce moment la que j’ai compris que malgré toutes les tentatives que j’aurai pour orchestrer pour te récupérer, ça aurait toujours lui, et même lorsque tu ne le connaissait pas c’était déjà lui… Pourras tu me pardonner après tout le mal que je t’ai fait ?

Hermione n’en revenait pas, la réflexion de Ronald était si poussée, si mûre… Elle s’éloignait, était même en total contradiction avec la réaction que le rouquin avait eu lors de leur séparation cet été…

N’y tenant plus, Hermione sauta au cou de son meilleur ami et l’enlaça fortement, ne retenant plus ses larmes de joie, il lui avait manqué l’imbécile.

-Bien sûr que je te pardonne idiot ! s’exclama la brunette entre les larmes. Et ils parlèrent une bonne partie de la soirée, mêlant Jacob à la conversation.

Le soir, dans son lit, Hermione se fit la remarque que son séjour a Poudlard se terminait plutôt bien ; elle reparlait a Ron et ses amis Gryffondors et Serpentards étaient réunis et avaient accepté Jacob qui l’aimait de plus en plus de jour en jour. Seul point noir a ce tableau idyllique, ce foutu rêve qui repassait en boucle et hantait ses nuits.

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