TOME II - XXIX

Beginne am Anfang
                                    

Après ça, Aragorn aida la jeune fille à enfiler le haut de son armure.

— On se sent comme dans une boîte de conserve, avec ça, grogna-t-elle.

— Arrête donc de te plaindre, on dirait une enfant... Je préfère te savoir protégée sous cette armure que vulnérable aux coups d'épée.

La jeune fille ne répondit rien. Elle savait qu'il ne voulait que son bien.

Elle entreprit ensuite de trouver une ceinture et un fourreau dans lesquels elle pourrait garder son arme. Lorsque ce fut chose faite, elle revint vers Aragorn.

— As-tu sellé ton cheval ? demanda-t-elle.

— Oui, répondit le Rôdeur. On les retrouvera dans la cour, je suppose.

— Alors allons-y, ne tardons pas. Je n'aimerais pas être la cause d'un retard.

Ils quittèrent alors l'armurerie pour se rendre dans la cour, rejoignant ainsi Legolas et Gimli qui les attendaient, déjà perchés sur Hasufel, le cheval qu'Eomer leur avait confié. Arod et Vénus étaient placés côte à côte, tenus par des soldats. Ariane et Aragorn s'approchèrent, permettant aux soldats d'aller vaquer à d'autres occupations plus importantes. Ariane caressa le chanfrein de sa jument.

— Il va falloir être patiente avec moi, ma belle, lui chuchota-t-elle. Je ne suis jamais montée à cheval seule.

— Il y a un commencement à tout, lança Aragorn derrière elle.

Ariane se retourna, les poings sur les hanches.

— C'est une manie chez toi d'écouter les conversations privées ?

— Non, répondit Aragorn, amusé. J'allais te proposer mon aide pour monter.

Ariane considéra la selle, puis la taille de la jument, assez conséquente.

— Je t'avoue que ce ne sera pas de refus.

Aragorn s'approcha et se plaça au niveau de la selle. Ariane le rejoignit, les rênes dans la main gauche. Aragorn lui prit les mains et les plaça de part et d'autre de la selle.

— Tu vas venir appuyer ton genou sur mes mains, d'accord ?

Ariane hocha la tête, les lèvres pincées. Aragorn s'abaissa suffisamment pour placer ses mains jointes au niveau du genou d'Ariane. Cette dernière plaça sa jambe gauche pliée entre les mains d'Aragorn qui les suréleva. Ariane jeta sa jambe droite par-dessus la croupe de la jument essaya de retomber en douceur dans la selle. Aragorn fit marcher la jument. Ariane chercha son équilibre un instant, puis commença à doucement prendre ses marques.

— Je pense que ça va aller, dit-elle.

— J'en suis sûr, répondit Aragorn. Si tu as le moindre souci, je serais juste derrière toi.

— Et nous, juste devant ! ajouta Legolas en souriant.

— Merci, dit Ariane en riant.

Les Rohirrims ne tardèrent pas à quitter Edoras. Le Roi Théoden était entouré par Háma, le capitaine de la garde royale, et Gamelin, un vieux soldat toujours derrière le Roi. La Communauté les suivait de près. Ariane restait à côté d'Aragorn, comptant sur Arod pour guider Vénus.

Ils progressèrent ainsi plusieurs heures, en silence, ouvrant la marche aux milliers de Rohirrims à pieds qui transportaient les vivres. Au bout d'un certain temps, Théoden accorda une pause. Durant celle-ci, ils descendèrent de cheval. Eowyn les rejoignit. Lorsqu'il fallut repartir, Legolas décida de rester à pieds et partit vers l'avant du groupe, laissant à Gimli tout le plaisir de chevaucher Hasufel seul. Eowyn, avec qui il avait engagé une bonne conversation, resta à ses côtés.

Excursion imprévue.Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt