The Last Cure (Newtmas)

Chapitre 30/ Enfer

Le lendemain matin, tout en s'échappant de ce rêve, de ce souvenir douloureux, Newt se réveilla. Le soleil était déjà levé. Une nouvelle journée débutait. Le blond se leva, passa ses mains sur ses yeux, se maudissent de penser à un moment pareil à son meilleur ami. C'était une chose qu'il refoulait plus que tout. Il ne montrait rien, mais la souffrance était bien présente dans sa poitrine. Mais soudain, alors qu'il essayait de se ressaisir, il vit que Jacks était lui aussi réveillé. Mais cependant, le chien était sur ses gardes. Il grognait légèrement. Newt tendit l'oreille et commença alors à comprendre. Il se leva du matelas puis alla voir vers la fenêtre les voix qu'il entendit. Ils y avaient des hommes dehors. Il fit vite le lien avec Janson.

- Merde. Jura-t-il entre ses dents et en s'éloignant de la fenêtre. Ils m'ont suivi.

Il donna une caresse à Jacks pour qu'il se calme. Suite à ça il jeta un coup d'œil à Thomas. Il dormait paisiblement. Il s'approcha de lui et lui murmura :

- Je vais les éloigner d'ici. Je reviens.

Puis il s'éloigna. Il alla dans le garage pour aller faire sortir Durillon. Il ouvrit la porte de garage avec la discrétion la plus utile possible puis monta sur le cheval. Mais cependant, Jacks était là aussi. Le voyant sur le point de sortir, Newt lui chuchota :

- Non Jacks. Reste avec Tommy.

Mais le chien n'écoutait pas. Il marcha jusqu'à se retrouver à l'extérieur. Le blond soupira, descendit de Durillon, puis s'agenouilla devant le chien.

- Mon beau, je peux pas t'emmener. Tu pourrais te faire blesser et je ne veux pas...

En guise de réponse, le chien se mit en position assise, souhaitant insister pour qu'il l'emmène avec lui. Puis il mit sa tête sur le côté, le regard suppliant. Newt craqua alors face à cet bouille. Il lança un nouveau soupir puis il ferma la porte du garage, vaincu.

- Bon ok. Mais tu ne t'éloigne pas de moi.

Le chien se mit debout, heureux, sous les yeux de Newt qui était remonté à cheval. Il allait au pas, ne voulant pas se faire repérer par les hommes de Janson. Il était maintenant à bonne distance. Mais soudain, il sentit quelqu'un se jeter sur lui.

- Les mecs, je le tiens ! Cria l'homme.

Newt se débattit, donna un coup de coude dans le visage du type et fit galoper Durillon. Rapide, l'animal fonça. Des tirs volèrent dans les airs. Le blond regarda les environs pour repérer Jacks et heureusement, il le vit. Le Malinois courait aux côtés de Durillon.

- Ne le laissez-pas s'enfuir ! Il faut le ramener à Janson ! Cria un homme.

- Visez le canasson ! Cria un autre.

À ces phrases, Newt encouragea Durillon à accélérer encore plus. Ils coururent pendant plusieurs mètres, esquivant les tirs. Mais hélas, les hommes étaient bien trop nombreux pour eux. Durillon reçut une balle dans le cou. Atteint par sa blessure, l'animal tomba lourdement dans un faussé, faisant tomber également Newt. Sonné par le choc physique, le blond se leva avec difficulté et sentit son cœur se briser, littéralement.

L'étalon était allongé dans la neige, du sang coulait abondement. Newt s'approcha de lui avec douceur, et constata avec tristesse qu'il était mort. Une rage énorme prit alors place sur son visage. Des tirs volèrent au dessus de sa tête. S'en voulant de le laisser là, Newt jura entre ses dents et se mit à courir. Il tourna son visage vers sa gauche et sentit un soulagement lui parcourir en voyant que Jacks était en train de courir à ses côtés, toujours en vie. Ils tombèrent dans un village abandonné. C'était le bon moment pour se cacher et essayer d'en tuer quelques uns. Newt entra dans une première maison.