The Last Cure (Newtmas)

Chapitre 29/ Souvenirs

Newt arrêta de tirer sur le colosse, voyant que ses pauvres balles, même ceux d'un fusil, ne suffisaient pas. L'infecté de plusieurs années grogna dans un son sourd et rauque, puis il s'avança d'un pas lourd. Pendant que Janson continuait de tirer dessus, Newt décida alors de lancer sa pièce maîtresse. Le cocktail molotov vola et atterrit directement sur le colosse. Il continuait de pousser des cris affreux, tout en se débattant dans les flammes. Cela ne suffisait pas pour autant. Le blond enleva alors son sac à dos de ses épaules et prit une deuxième bouteilles. Il fit la même procédure et vit de ses propres yeux que le colosse tombait à genoux, avant de s'effondrer lourdement sur le sol. 

- Je crois qu'on a réussi. Dit Janson en essuyant son front avec la manche de son manteau.

Newt hocha la tête. Il eut par la suite un moment gênant entre les deux individus. Mais bout de quelques secondes seulement, l'adulte donna une petite tape qui se voulait amical sur l'épaule du blond.

- Bon, allons retourner voir notre cerf.

Newt trouva ce contact déplaisant. Certes, l'adulte l'avait aidé face à ces infectés dangereux. Mais une sensation étrange lui disait que ce type n'était pas... Et bien il ne savait pas exactement. Il le trouvait un peu trop familier à son goût. Une fois la sortie du bâtiment trouvée, ils retournèrent dans la grange, ayant l'espoir qu'il n'y avait pas d'autres infectés dans les parages. Une fois dans la grange, à l'abri du froid, ils s'essayèrent sur le sol, attendant le fameux collègue roux de Janson pour qu'il puisse donner à Newt les médicaments.

- Tu t'en es plutôt bien sortie tout à l'heure. Fit remarquer l'adulte dans un petit rire. Je crois qu'on fais une bonne équipe.

Cette phase donna presque la nausée à Newt. Non, pour lui, sa seule équipe était composée de Thomas, de Jacks et de Durillon. Personne d'autre.

- C'était plus un coup de chance. Répondit le blond en mettant ses mains droit devant lui pour se les réchauffer grâce au feu.

- Un coup de chance ? Répéta Janson tout en le regardant. Non, je crois pas à la chance. Je pense que tout arrive pour une bonne raison.

Il se jouait un peu trop philosophe. Newt lança un rire ironique, n'y croyant pas trop.

- Pff, c'est ça.

- Si, c'est vrai. Assura l'adulte. Et je peux te le prouver. Il prit une inspiration et commença à lui expliquer. Tu vois, cet hiver a été particulièrement rude. Il y a plusieurs jours, j'ai envoyé un groupe d'hommes chercher de la nourriture aux abords de la ville. Et très peu son revenus. Il laissa sa phrase en pause un instant, puis il reprit. Ils ont dis que les autres avaient été tués... Par un cinglé. Et figure-toi que ce cinglé était accompagné... D'un adolescent blond et d'un chien.

Cette phrase donna la chère de poule au blond. Janson le regardait étrangement, ses yeux bleus renvoyaient le mystère total. Maintenant qu'il l'avait démasqué, qu'allait-il faire de lui ? Pourquoi lui dire ça, à lui ? Newt se posait toutes ces questions et surtout, sentait la panique lui gagner.

- Tu vois, tout arrive pour une raison. Rajouta l'adulte dans un sourire carnassier.

Newt n'attendit pas plus. Il se leva brutalement, prit le fusil de Janson et pointa l'arme sur lui. Il avait raison depuis le début. Cet homme ne lui aspirait pas la confiance.

- Oh, ne te fâche pas. C'est pas ta faute. Tu n'es qu'un adolescent.

Soudain, une personne fit son apparition. James était de retours. En voyant son chef se faire menacer par le blond, il sortit son pistolet pour le braquer sur lui.