La légende des Mondeors [ En Réécriture... ]

Chapitre 30

PDV : Externe

Sélan court depuis de longues minutes dans la fôret. Une fôret accueillante qui pourrait disparaitre en même temps qu'elle ! Les feuilles vertes ne laissent pas voir le ciel et les troncs bouchent souvent le passage. L'air est humide, s'en est éttoufant.

Les animaux se taisent, seul le bruit des pas de Sélan et sa respiration saccadée sont entendue. Un calme meurtrier.

Elle doit se dépécher si elle veut arriver à temps. Il ne reste que cinq minutes. Peut etre les cinq dernière minutes de sa vie.

Soudain, entre quelques arbres, elle aperçoit la sculpture. Elle se met à marcher, regardant la sculpture grise et haute de 10 metres. Elle avale sa salive.

PDV : Fil

Je n'aurai pas le temps, de la rejoindre ! Sélan, ne meurt pas, je t'en supplie ! Vie, imbécile de Mondeor ! Ou attends moi, j'arrive.

La foret me bouche le passage et j ai du mal à passer. Je n'aperçois aucune trace ni n'entends Sélan. Je commence sérieusement à avoir peur ! Je ne veux plus la perdre, je la veux pour toujours !

Cette pensée me fit accéleré.

PDV : Léane

  - Allo ? Oh, c'est Fen ! Comment ça c'est passé ?

  - Trés bien ! Le plan a marché comme prévu ! Dans cinq minutes, les démons ne seront plus qu'une légende !

  - Parfait ! Et pour les mondeors ?

  - Ils sont restés avec Sélan.

  - C'est fantastique ! Ces trois m'ennuyaient à tourner autour d'un démon ! Ils sont vraiment faibles ! Je suis heureuse ! Merci beaucoup Fen !

  - Tout vos services sont des ordres, ma douce.

  - Hihi ! Au faite, où es-tu ?

  - Dans le train, je suis épuisé !

  - Oh ! Mon pauvre ! Je suis contente que tu reviennes me voir ! Cette journée est vraiment la meilleure de ma vie.

  - Je t'embrasse, il faut que je m'endorme. Toi aussi ! Le temps passera plus vite !!

  - Ok, mon cœur ! À demain !

  - Oui, à demain !

PDV : Dragon

  - Jack, où est Sélan ? demandais-je

Il ne parle pas. Pourquoi ? Jack est souriant, moqueur, joueur mais pas dépressif ! Je pose mes mains sur ses épaules et le secoue vigoureusement. Son regard entre-choque le mien. Sombre contre inexpressif.

  - Je.. je l'ai laissé partir. murmure le regard sombre.

  - ah. dit le regard inexpressif, tu veux surement jouer avec moi et Tic ?

  - Non

  - Non ?

  - Non.

  - Tic dit surement que tu devrais y aller aussi.

Jack rélève son regard d'or. Il hausse un sourcil.

  - répète, demande-t-il

  - Tic pense surement que tu devrais rejoindre Sélan.

Il se gratte le menton puis se lève. Il m'offre un sourire.

  - Je te promet que je jouerais avec toi quand je reviendrais, gamin !

Je le regarde partir avant de m'alonger sur le lit de Sélan en soupirant. Je m'empare de Tic et le place devant moi (rappel : Tic est un ours en peluche XD).

  - Tic, Tout le monde t'écoute ! c'est surement magique ! lui dis-je

  - Eh oui ! s'exclame l'ours en peluche d'une grosse voix, c est parce que j ai toujours raison !

Je le serre dans mes bras.

  - Jouons ensemble, Tic.

PDV : Sélan

Seulement 3 minutes...

Je tourne autour de la statue géante. Elle ressemble à un grand hiboux, sage et respecté. J'inspire.

Dans cette forêt, il y a une femme, moi-même, qui tente de se calmer ....

Je joins mes mains et ferme les yeux. Jack.. Fil.. Mick.. Del'.. Dragon.. Lorenzo.. Léane.. Jenéla.. tout le monde.. je crois que j'ai enfin trouvé mon role. Je veux vous sauver.

Je concentre tout mon pouvoir de démon et mondeor sur la main, créant une boule noir et blanche. Ma respiration devint irrégulière. Encore un peu, Sélan.. Tiens bon !!

Je modéle la boule en une rose, juste pour moi plaisir. Une rose géante comme dernier souvenir, c'est merveilleux !

Pourquoi cette larme coule sur ma joue ?

J'aurais voulu connaitre ce que j'ignore.

Ne tardons pas, la minute qui me reste servira à exploser les bombes.

D'un grand geste, je fais lever la fleur d'apocalypse et de neige. Ma main tremble. Dans trois secondes, je m'écarte le plus rapidement de l'explosion.

Trois...

Deux...

Un...

Je referme ma main en fermant le plus fort les yeux, je cours en arrière à l'aveugle.

Soudain, mon pied se prend quelque chose que je n'identifie pas. Instinctivement, j'ouvre un oeil et me retourne pour me libérer de l'énorme racine.

C'est ainsi que j'assiste, à la première place, à l'explosion grandiose qui m'éclaira vivement l'oeil.