3. Le Placard À Balais

Beginne am Anfang
                                    

« - Marché conclut, nous t'en offrirons un alors. » Dit-il, un sourire encore plus présent sur ses lèvres. Vraiment mignon.

« - Cinq ou bien je ne joue pas. » Dis-je avec un air de défi.

« - Tu nous avais caché tes talents de marchandage, Herminione ! » Riait George. Décidée, je pris alors mon balai et rejoignais le reste du groupe.

« - Un match en cent points, trois contre trois. On prend Hermione. » Annonça George.

« - Au risque de perdre autant mettre la faute sur elle ! » Lançait-il en souriant. Je lui ai alors donné un coup de poing sur l'épaule et il m'a souri en se frottant légèrement l'épaule tout en éclatant de rire. Je sentais mon cœur se réchauffer un peu, signe que mes sentiments n'étaient pas encore très profonds, que je pouvais encore fuir. Mentalement, je fuyais très loin de lui, mais mon cœur semblait en décider autrement. George continuait d'énoncer les règles sur le terrain de Quidditch improvisé. Les buts étaient présents mais il n'y avait qu'un seul cercle.

« - Un but égal 10 points comme d'habitude, nous n'avons qu'un souafle alors on improvise ! » Lançait-il.

« - Hermi-jolie tu vas au but ? » Me proposait Fred. J'acquiesçais tout en paniquant légèrement. Il s'approchas de moi et me promit que George et lui allaient faire en sorte qu'Harry et Ginny n'atteignent pas souvent les buts ou plus clairement, qu'ils ne m'atteignent. Ce qui n'arriva que quatre fois. Les trois premières fois, les jumeaux m'encourageaient mais je ne faisais que les rater, je voulais arrêter. Puis Fred a demandé un temps mort alors que nous menions 60 à 30 et il s'est approché de moi. Il m'a montré comment bien se tenir, comment tourner mon balai plus vite puis m'a envoyé un sourire réconfortant.

« - Tu peux y arriver Hermi-jo.... Hermione. Dit-il. Pourquoi ne m'a-t-il pas appelé Hermi-Jolie ? Ne te tourmente pas pour si peu, c'était pour ne pas te gêner mais si tu apprécies autant ce surnom alors je continue de t'appeler comme ça, Hermi-Jolie » Répliquais-tu. Je suis un livre ouvert, tout le monde peut me lire je m'expose beaucoup trop, à moins qu'il n'y ait que lui qui le puisse ?

« - Comme tu veux. » Répondis-je froidement. Il me regarda d'un drôle d'air parce que je l'ai repoussé. Il va falloir que je continue si je ne veux pas commencer à l'aimer sérieusement. Il est alors retourné à sa place et Ginny me lança un regard de sympathie. Je me sentais prête à ne pas laisser passer un but. C'est alors que nous avons gagné 100 à 30. Les garçons étaient contents, tandis qu'Harry, Ron et Ginny boudaient. C'est à ce moment que Fred a dit quelque chose qui m'a fait autant plaisir que peur.

« - Je propose quelque chose, si vous arrivez à marquer un but contre Hermi-Jolie maintenant alors vous gagnez le match ! Ça vous va ? » Proposait-il, me mettant encore plus la pression.

« - C'est dément ! » Criait Ron en levant les bras vers le ciel.

« - Visiblement tu n'as aucunement peur de Herminione Ronnie, mais tu devrais ! » Lança George en riant. Fred gardait une expression impassible.

« - Ouai c'est ça ! » Dit Ron en riant. Fred me regarda et remarqua que ce que Ron avait dit et fait, m'avait blessé profondément. Il s'approcha de moi et me chuchota. "Tu vas y arriver" Et en effet, j'ai réussi. J'étais concentrée, je voulais me venger de la méchanceté dont Ron a fait preuve. Ginny fit une passe à Harry qui évitait George, puis à Ron, qui est passé si près de Fred qu'il aurait pu le bloquer mais il ne l'a pas fait. Pourquoi ? Je n'en ai aucune idée. Ron s'approchait de moi, confiant, beaucoup trop confiant et je vis que tout le monde l'observait. Il s'approcha et pour frimer jeta le souaffle de toutes ses forces contre le bout en paille de son balai. Je me préparai et tournai mon balai de toutes mes forces pour le renvoyer loin. Il atterrit alors en plein sur le visage de Ron, qui hurla, surpris par la douleur. C'est ainsi que tout le monde rentra dans la maisonnette, moi sur les épaules des jumeaux et Ron devant nous entrain de soupirer et marmonner qu'il y avait eu une faute. Ce que personne ne prit en compte. C'est alors que vous m'avez déposée dans le canapé très doucement et tout le monde me félicita. Même Molly, qui ne m'en voulait pas d'avoir amoché l'œil gauche de Ron. J'étais assise entre George et Fred, ce dernier passa son bras sur mes épaules. Je m'étais fait petite mais je me sentais tellement heureuse. Heureuse d'avoir excellé dans un domaine où je n'ai aucun talent d'habitude, d'avoir rabattu le caquet de Ron et de voir des regards fiers posé sur moi. Surtout le sien.

Imprévu (Tome 1)Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt