"Vous pouvez nous laissez en privé, nous allons faire plus ample connaissance" dit il, son regard sur mon corps, tous partirent de la pièce, sans un mot, sans même un regard. 

Dès que la porte se refermait, sans aucune hésitation, il me poussait sur le lit, la tête face au matelas, et se mit au dessus de moi, "On va s'amuser un peu, ma belle" chuchota-t-il dans mon oreille, je ne pouvais pas bouger, les mains attachées dans mon dos, les larmes commençaient à couler, mais c'est quand il s'est mis à sucer la peau de mon cou, que j'ai compris : 

il fallait que je me batte. 

Je laissais ses sales mains se balader sur mon corps, je ne bougeais pas, j'attendais le moment propice, j'attendais qu'il me retourne pour pouvoir lui faire face. 

Mais il prenait son temps, trop de temps à me torturer ainsi, avant que mon cauchemar commence, mais je n'allais pas le laisser me toucher sans me défendre. Jamais. 

Je me suis mise à gigoter pour pouvoir me mettre sur le dos, et à ma grande surprise, cet imbécile a cru que je lui donné mon consentement pour continuer les choses. Il m'aidait à me retourner, et c'est à ce moment là que j'ai saisi l'occasion. 

De toute mes forces, j'ai mis un coup de genoux dans son entre-jambe, et me positionnais au dessus de lui, je mettais mes cuisses à la hauteur de son cou pour l'obliger à ne plus bouger, et aussi mal que sa me faisait, je frappais ma tête aussi fort que je le pouvais contre la sienne, dans l'espoir de l'assommer un peu. 

Dieu merci l'espace de quelques secondes, il avait perdu tous ses sens, je me levais du lit mais je ne pouvais rien faire avec ses menottes. Je me suis souvenue d'un film d'horreur que j'avais regardé avec ma meilleure amie, Silent hill, et une femme avait réussis à se baisser, passer chacune de ses jambes entre ses bras, puis se relever pour que ses mains ne sois plus menottées dans son dos, mais face à elle. Ça avait l'air beaucoup plus facile dans le film, mais ma souplesse m'a aidé à m'en sortir. 

"Tu n'es qu'une petite salope", je m'approchais du lit, et lui envoyait mon poing dans sa figure, 

"Ça c'est pour m'avoir frapper tout à l'heure", puis je lui donnais un second coup "et ça, c'est pour m'avoir insulté de salope !", bien, maintenant il était inconscient, je me mettais au dessus de lui, lui fouillant les poches, et bingo, un trousseau de clé. Je libérais mes mains, et accrochait une de ses mains au barreau du lit. 

Je devais maintenant sortir, mais avec tous ses hommes armés, c'était mission impossible. Plus, j'étais à moitié à poil. Mauvaise idée de sortir par la porte. 

Je fouillais dans son armoire et sortais un gilet gris en maille, malheureusement il n'était pas assez long, et cachait à peine mes fesses, mais je n'avais pas le temps, je devais m'échapper. 

La fenêtre était un peu haute, mais en escaladant un petit peu, je pense pouvoir m'en sortir. Heureusement que je n'ai pas le vertige, je m'accrochais solidement aux briques, de peur de tomber, mais silencieusement, pour ne pas éveiler les soupçons. 

Une clé de BMW était accroché au trousseau, et digne de Bree dans Desperate Housewives,  j'appuyais comme une folle sur le bouton en direction du parking en espérant trouver la bonne. 

Quelques secondes après les phares d'une voitures s'allumèrent, je prenais cette chance et traversais le parking en courant, plus que quelques mètres, 

mais un corps se jeta sur moi, me plaquant au sol. 

Il tenait un couteau dans ses mains, prêt à me l'enfoncer dans la gorge, j'essayais de toutes mes forces de le repousser, mais il était plus fort que moi. 

D'un coup, un tir résonna dans le parking, et un liquide froid glissa le long de mon cou. 

Quelqu'un venait d'abattre l'homme qui venait sauvagement de m'agresser. 

"T'avais raison dis donc, c'est une bagarreuse !" ria un des 4 hommes, se penchant vers moi, et me tenant le poignet pour m'empêcher de reculer, 

Alors que je scannais ses visages non familiers, l'un d'eux me frappa, c'était lui, "C'est toi qui m'a drogué, enfoiré !!" j'essayais de me relever, mais un homme aux cheveux châtains, et yeux bleus était plaqué au dessus de moi, 

"Chut, Cara, c'est dangereux par ici." me dit-il, avant d'ajouter, "Oh, et, bienvenue dans la famille, c'était un test, dommage que tu n'aies pas tué ce con de Dereck, j'aurai adoré voir ça", tous se mirent à rire, comme s'il avait sorti la blague la plus drôle du monde, mais une chose résonnait dans ma tête, 

"Bienvenue dans la famille", famille, c'était un gang, et malgré moi, j'étais leur nouveau membre. 


Empire : Street GangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant