Chapitre 1

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"Mama I'm in love with a criminal, but this kind of love ins't rational, it's physical" 

Cara 

Comment ai-je pu être aussi stupide ? Je me suis laissée avoir si bêtement, si papa me voyait il ne serai pas fier du tout. 

On m'a bandé les yeux, et jetté dans une voiture, avec deux personnes à côté de moi, je ne pouvais même pas bouger, plus je parlais, plus on me frappait. Une gentille façon de traiter ses invités, je suppose. 

Si il y a une chose que j'ai bien apprise, c'est de garder son calme, ne pas montrer ses faiblesses. J'ai essayé de ne pas trembler, de ne pas pleurer, mais quand j'ai entendu un des hommes au téléphone dire "On l'a eu", j'ai commencé à avoir peur. 

"On l'a eu" ça voudrait dire qu'il me cherchait ? Je suis partie loin pourtant, en pensant fuir les problèmes, mais c'est encore pire que se qui m'attendait là-bas. 

Mes poignets me faisaient horriblement mal, on m'a menotté, et elles me serrent tellement que je ne suis même pas sûre que mon sang puisse encore y circuler. 

La voiture s'est soudainement arrêtée, un des deux hommes m'a violemment aggripé le bras, et c'est tout ce dont je me souviens.

Trou noir. 

- - - - - - - - 

"Enfin, la petite princesse est réveillée", un homme s'approchait de moi, me tirant le bras pour m'obliger à me lever, je n'avais plus mon short sur moi, j'étais simplement en sous-vêtements et débardeur, une vague d'angoisse et de terreur m'envahissait, ce qui amusait clairement l'homme qui me tenait fermement,

"N'aie pas peur, on ne t'as pas touché" me dit-il, avant d'ajouter en chuchotant dans mon oreille, "Enfin, pas encore". 

 J'avais peur, la panique montait en moi, je ne connaissais pas cet endroit, ni ces hommes, ils me faisaient peur. 

L'homme m'a fait traversé de longs couloirs, en me tenant toujours aussi fort, je pense que je dois avoir un bleu tellement sa pression est forte, il a ouvert une porte, plusieurs hommes étaient assis dans la pièce. 

Ça ressemblait une belle chambre d'hôtel, rien à voir avec le reste du bâtiment miteux, un coin salon était amenagé, une petite table basse, avec deux fauteuils, et un peu plus loin un grand lit, ce qui ne me rassurait pas du tout. Pourquoi suis-je ici ? 

Un grand bouclé était assis dans l'un des fauteuils, couvert de tatouages, et un autre homme, portant un beau costume dans l'autre fauteuil, deux opposés. 

3 hommes armés se tenaient à côté, comme pour les protéger. A croire qu'ils devaient me craindre. 

"On l'a trouvé, et on te la ramené, histoire de te remercier de la dernière fois" dit le bouclé, 

Je me tenais debout, ne sachant pas quoi faire, mon dos collé au torse de l'homme qui me tenait contre lui, "Jolie plante" s'exclamait l'homme en costume, "lâche la" aboyait-il à celui qui me tenait. 

Il s'approchait de moi, et par réflexe, chacun d'un de ses pas en avant, me faisait reculer de deux pas, jusqu'a ce que ma jambe touche maladroitement le bord du lit. Quelle idiote, je me jetais dans la gueule du loup. 

"Où penses-tu aller comme ça ?" Un sourire machiavélique sur son visage, il replaça une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille, son toucher m'envoyait un frisson terrible le long de ma colonne vertébrale, 

"Ne me touchez pas !" lui criais-je, en reculant encore légèrement, ce qui ne lui a visiblement pas plû, étant donné le coup qu'il m'envoyé en plein visage, causant à ma lèvre de saigner. 

Empire : Street GangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant