Chapitre 48 (pdv Katalya)

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Je suis teeelllement stupiiiiide ! L'autre projet sur lequel je travaille en ce moment est écrit à la troisième personne et moi, parce que je suis stupide on le rappel, j'ai écrit tout le foutu chapitre 48 que voici à la TROISIÈME personne 🤦‍♀️ Il a fallut que je modifie tout pour que ce soit à la PREMIÈRE personne.

Mon small brain m'a fait travailler cent fois plus pour rien !
I hate myself

Bon, je suis tannée, donc la révision devra attendre, mais hey !, voilà un nouveau chapitre les lecteurs 😂 On approche de la fin, lâchez pas ! 

Bonne lecture les lecteurs 📖!

(Non révisé)

J'étais assise sur un banc de bois, dans une cellule aux barreaux de fers. Mes poignets, enchaînés au mur, me faisaient souffrir. Les menottes creusaient ma peau et malgré le peu de temps que j'avais passé ici, même si je n'aurais su dire combien d'heure s'était écoulées, mes poignets étaient déjà à vif.

Je pouvais aussi sentir les bleus éclore sur ma hanche là où j'avais atterri après avoir été projetée dans la cellule par les gardes royaux. La redingote que je portais, malgré ses multiples couches, n'avait su amortir ma chute.

Encore sous le choc de tout ce qui s'était passée, j'étais restée figée, assise sur le banc de bois. 

Rien de ce que j'avais pu faire dans les dernières semaines n'avaient maintenant d'importance. Sanir était perdu. Akran avait gagné.

Nikolas m'avait trahie.

J'hurlai en faisant claquer mes chaines contre le mur, à bout. Le choc envoya une onde de souffrance dans mes poignets et je me laissai tomber à genou, les mains devant les yeux, secouée de sanglots. J'étais si stupide. J'avais fait confiance à mon cœur. L'amour avec un grand A

Un ricanement s'éleva à travers mes larmes. Pour le bien du monde entier, j'espérais réellement que Keptir n'existât pas parce que je ferais un bien piètre élu...

- Depuis combien de temps es-tu là ? grondai-je alors sans retirer les mains de mon visage.

Nikolas, dans toute sa grâce, se décolla du mur sur lequel il s'était accoté. La pénombre du corridor l'avait au début caché à ma vue.

Je l'entendis s'approcher de ma cage, mais ne retirai pas les mains de mes yeux.

Je voulais qu'il s'en aille. Je ne voulais pas lui parler. Je voulais qu'il me laisse tranquille. Je ne voulais pas me rappeler les choses qu'il m'avait dite. Je voulais qu'il les ait réellement pensées. Je ne voulais pas qu'il m'ait menti.

J'aurais voulu qu'il m'aime comme je l'aimais.

- Va-t'en, murmurai-je, espérant qu'il n'entende pas les sanglots que je tentais étouffer.

Le son de ses pas se tu. Il s'était arrêté.

Je baissai mes mains et le vis accroupi, la tête contre les barreaux de ma prison. Il semblait calme, mais ses respiration contrôlée témoignaient d'une colère qu'il tentait de refréner.

- M'as-tu réellement aimée, Nikolas ? demandai-je d'une voix étouffée, la gorge serrée par l'émotion.

Exposée ainsi, j'avais l'impression d'être la plus naïve des jeunes filles. J'avais embrassé le prince, et il s'était transformé en crapaud... et pourtant je continuais d'espérer. J'avais besoin qu'il me dise que tout était fini, sinon je n'arriverais jamais à y croire.

Le Sacrifice de la PrincesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant