Chapitre 10 ( pdv Katalya )

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Bonjour les lecteurs! Je voulais juste vous dire merci : 300 lectures, ça se fête! Bon, je sais que c'est un peu dérisoire, mais il faut bien un début à tout ;)

Précédemment
"Va te reposer. Tu auras besoin de forces pour accomplir ta mission"
Quelle mission?
"Tuer Katalya, princesse de Sanir"

***

J'étais encore tétanisée de peur quand Charles et Maryn rentrèrent dans mes appartements. Ils avaient d'abord cogné maintes fois, mais voyant que je ne répondais pas, ils s'étaient inquiété et avaient pénétré mes appartements sans plus attendre mon accord.

—Mais qu'est-ce que... avait simplement dit Charles en me trouvant avec la peau de serpent.

—Par tous les dieux, avait murmuré Maryn.

Elle s'était approchée de moi et avait pris le petit bout de papier de mes mains avant de le lire à voix haute ;

—Vous vous croyez inaccessible et c'est ce qui causera votre perte, dit-elle alors que je reconnaissais les mots que je m'étais répété mille fois dans ma tête ces dernières minutes.

C'est ce qui causera votre perte.

Je voulais bien croire que la reine ne m'aimait pas, c'était d'ailleurs réciproque, mais irait-elle jusqu'à me tuer ? Elle avait bien tué ma mère, pensais-je intérieurement. Pourtant, tout ceci me paraissait invraisemblable. Peut-être que le message signifiait autre chose ? Peut-être voulait-elle me dire qu'elle m'humilierait ?

—Eh Oh, dit Maryn en agitant la main devant mes yeux, me sortant de mes conjectures. Tu m'écoutes ?

—Euh...

—Pas grave, je vais répéter ; est-ce que c'est la reine qui t'as envoyé ça ?

Sa voix tremblait de colère. Je voulu lui dire, mais je me rappelais alors l'endos du message ; " inutile de préciser qu'il vous faudra parler de ça à personne. ". Après cette démonstration de force assez...convaincante, je dirais, je ne voulais pas prendre le risque de trahir les demandes sur le petit bout de papier. Ça pourrait vous paraître bizarre, mais j'avais comme l'impression que la reine avait une manière de savoir chacun de mes mouvements. Comme si elle s'était cacher dans les rideaux et qu'elle me transperçait du regard tel un vautour tournant autour de sa proie, attendant de ma part qu'un seul faux pas pour me manger toute crue...

— Je ne peux pas le dire, dis-je alors que ma voix faiblissait de seconde en seconde.

Jamais je n'avais eu aussi peur de ma vie. J'étais toute seule en terre étrangère et le monde semblait s'être retourné contre moi.

— Mais elle est malade, murmura Maryn.

Je n'osais pas répondre. C'était un fait. Et moi aussi, tant qu'à y être. Qu'est-ce qui m'avais pris de venir ici ? de me jeter dans la gueule du loup ?

J'étais une idiote.

Quelques larmes commencèrent à perler aux cois de mes yeux.

— Tout va bien aller, dit Maryn en me serrant dans ses bras. Moi et Charles on va s'occuper de ce serpent et toi tu vas aller te coucher. Demain, quand tu te réveilleras, tu auras oublié ce mauvais souvenir et tu retourneras voir ces stupides nobles, et tu les regarderas dans les yeux. Tu leur montreras qu'il ne faut pas s'attaquer à une princesse guerrière.

Les larmes continuaient de couler aux coins de mes yeux.

Princesse guerrière mon œil ! Tout ce que je me sentais capable d'accomplir en ce moment c'était de chialer comme une enfant.

Le Sacrifice de la PrincesseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant