Agoraphobie - Larry Stylinson

Chapitre 20 - Bons Conseils

Hello mes petits hérissons !

J'espère que vous allez bien ! Comme vous pouvez le voir, cette fois-ci, pas de retard, même si j'avais dit le contraire dans le chapitre précédent. Mais mes longues heures de trains m'ont permis d'écrire. Par contre, j'ai tout le respect pour ceux qui écrivent constamment sur leur téléphone parce que mon dieu, qu'est-ce que c'est chiant ! Bref... Je suis allée au concert de Harry en Belgique, et comment vous dire... J'étais comme une folle !

Sinon, je voulais savoir. J'ai eu peu d'avis sur le chapitre précédent... Y a-t-il un problème ? Vous savez, même s'il n'y a pas que du positif, je tiens à le savoir quand même. Je serai peut-être un peu vexée, mais ça m'aidera à faire mieux pour la suite. Alors, n'hésitez pas à me laisser des commentaires !

Sinon je vous embrasse et je vous laisse avec le chapitre !

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Louis avait accepté naturellement de sortir avec Harry, d'aller au restaurant puis au cinéma. Ça ne lui avait posé aucun problème et lorsque son voisin décida de prévoir ce rendez-vous pour le lendemain soir, il en était même tout excité, rien ne pouvait lui faire plus plaisir que les efforts de Harry pour lui prouver qu'il tenait vraiment à lui et qu'il voulait vraiment du sérieux. Il était sur un petit nuage malgré les peines de la matinée.

Même pendant leur séance de câlins sur le canapé rien ne le dérangea sur le fait de sortir le lendemain avec ce si beau garçon qui faisait battre son coeur. Il resta là pressé contre lui, les bras du bouclé le maintenant contre lui et l'une de ses mains à lui caressant distraitement son torse. Rien alla en dessous de la ceinture, malgré les quelques tentatives repérées de Harry pour faire basculer Louis du côté obscure de la force. Ses baisers si langoureux et passionnés qu'il en perdait la capacité de respirer ou de penser correctement, ses caresses à des endroits qui le faisaient frissonner. Il aurait pu céder plusieurs fois et ce n'était pas l'envie qui manquait, mais une petite partie de lui était plus que ravie de résister au beau bouclé et de le frustrer.

Ainsi, quand Harry décida qu'il était l'heure de repartir chez lui pour le laisser dormir. Louis voyait bien qu'il semblait plus tendu, il voyait très clairement aussi cette bosse présente dans son pantalon et il avait une vague idée de ce qu'allait faire Harry aussitôt rentré. Alors, avant qu'il ne s'en aille, Louis l'attrapa et l'embrassa passionnément, ses mains tirant légèrement ses boucles. Quand Harry attrapa ses hanches, il se recula et le regarda avec un sourire en coin.

"J'espère bien être dans tes pensées quand tu soulageras ce qu'il y a dans ton pantalon... Bonne nuit Harry !"

Il se recula avant d'attraper la porte pour la refermer sur lui, l'entendant grogner quelque chose qu'il ne comprit pas vraiment, mais qui ne devait pas être de ces plus polis. Mais même cela le fit rire alors qu'il éteignit toutes les lumières de son appartement pour aller dans sa chambre se coucher.

En réalité, Louis ne réalisa que le lendemain matin, alors qu'il était occupé à préparer son thé, ce qu'aller au restaurant et au cinéma impliquait. Il allait devoir sortir de chez lui. Et c'est à ce moment qu'il commença à paniquer. Comment allait-il faire ? Que penserait Harry s'il ne faisait pas cet effort ? Évidemment il savait que son voisin serait tout ce qu'il y a de plus compréhensif et qu'il ferait tout pour l'aider. Mais s'il n'y arrivait pas ? Harry ne voudrait certainement pas d'un homme comme lui, un homme incapable de sortir de chez lui alors qu'il rêvait de voyages et d'aventures. Il ne voulait pas tout gâcher, il devait réussir à sortir de chez lui, comme quelqu'un de normal se rendant à un rendez-vous. Il voulait vivre tout ce que pourrait lui promettre une histoire avec Harry.

Les mains un peu tremblante, il décida d'appeler Niall pour quelques conseils ou au moins se détendre un peu, il était sûr que son ami aurait au moins quelques paroles rassurantes ou amusantes. L'appel lancé, il posa son téléphone sur la table et s'assit sur sa chaise en attendant qu'il décroche.