Agoraphobie - Larry Stylinson

Chapitre 18 - Réveille Difficile

Hola mes hérissons !

Je suis au taquet en ce moment, j'en reviens pas ! ça faisait longtemps que je n'avais pas tenu aussi bien le rythme et croisons les doigts pour que ça dure ! (Mais j'y crois, j'ai même réussi à rattraper un peu d'avance !)

Merci pour vos commentaires sur le précédent chapitre. Et oui, c'était un lemon et je ne sais pas si c'est pareil pour les personnes qui écrivent des fictions, mais pour ma part, il y a toujours un stresse en plus quand j'en poste un. J'ai envie qu'il soit bien écrit et assez réaliste, alors je suis contente d'avoir eu vos impressions, pour les prochains (si prochains il y a !)

J'espère que ce chapitre vous plaira et également avoir encore de nombreux commentaires de votre part. 

Je vous embrasse.

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Harry eut du mal à émerger le lendemain de cette folle nuit. Pour dire vrai, il était réveillé depuis un moment, mais refusait d'ouvrir les yeux, la chaleur d'un corps contre le sien et le sentiment de légèreté ne lui donnant pas du tout envie de reprendre conscience. La conscience finit pourtant par lui revenir doucement et c'est à ce moment-là que le réveille fut difficile. Il se redressa et regarda à ses côtés, découvrant Louis, toujours profondément endormi, toujours nu et roulé en boule serrant son oreiller dans ses bras. Harry avait été surpris, mais plus que ravi de voir que Louis avait récupéré de leurs premiers ébats pour continuer cette folle nuit pendant de nombreuses heures. Ils s'étaient donné du plaisir et en avaient beaucoup pris jusqu'à ce que le plus petit s'endorme d'épuisement. Le bouclé avait passé une merveilleuse nuit, mais maintenant que ses esprits n'étaient plus embrumé par le désir, il commençait à réfléchir, à regretter. Oh non, pas d'avoir couché avec Louis, se serait mentir de dire qu'il n'en avait pas eu envie avant, qu'il n'avait pas ressenti du désir pour lui, qu'il ne l'avait jamais regardé avec envie. Mais, il n'avait pas pensé que les choses se passeraient comme ça. Il s'était jeté sur Louis et lui avait fait l'amour alors que le jeune homme lui avait ouvert son cœur. Et maintenant, il ne savait plus quoi faire, ni quoi dire à Louis quand il ouvrirait les yeux.

Il avait tout fait à l'envers, il s'était jeté sur lui en passant de l'amitié à des parties de jambes en l'air torrides, mais n'avait même pas pris le temps de quitter Ethan, avec qui il était en froid depuis un moment, mais avec qui il était tout de même toujours. Il l'avait trompé. Cette journée ne commençait absolument pas comme il aurait pu l'imaginer après une nuit avec Louis... Harry finit par se lever et ramassa ses vêtements pour les enfiler avant d'aller jusqu'à la cuisine où il retrouva sa chemise. Il se servit ensuite un verre d'eau et s'adossa contre le plan de travail en réfléchissant. Son esprit était complètement embrouillé et il n'était vraiment pas près à voir ça avec Louis, mais il fallait qu'il parle à quelqu'un. Loin d'être fière de lui, il récupéra donc ses affaires et quitta l'appartement de son voisin le plus discrètement possible. Sans passer par chez lui, il descendit les escaliers de l'immeuble et commença à marcher dans la rue, essayant de ne pas réfléchir, de se vider la tête. Il arriva dans un quartier qu'il connaissait plutôt bien et se dirigea vers un certain numéro avant de frapper à la porte. Il allait sûrement se faire démonter, mais il avait besoin de vider son sac, de parler à quelqu'un qui l'écouterait. Après quelques minutes, un jeune homme vêtu d'un jogging, d'un tee-shirt et les cheveux en pétard ouvrit la porte, la mine à peine réveillée.

« Harry... Qu'est-ce que tu fous là putain ? Tu sais quelle heure il est ? »

L'ami de Harry frotta son visage et se poussa du passage pour laisser son ami rentrer avant de se diriger vers la cuisine dans laquelle il prépara le café. Harry resta silencieux tant que son ami n'avait pas bu son café, il savait que c'était une mauvaise idée, déjà qu'il venait de le réveiller. Une fois une tasse dans les mains, il la porta à ses lèvres pour en boire quelques gorgées et son ami en fit de même avant de le regarder.