-Chap 28-

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PDV Harry

La lumière rencontra ma pupille et je refermai immédiatement les paupières, non habitué à la puissante lueur du jour. Je roulai sur le côté, atterrissant sur le dos et délivrant le corps de la jeune femme autour duquel mes bras étaient amarrés. Je soupirai doucement et ouvra mes yeux. Mon regard se posa sur le plafond et je respirai profondément. Mon esprit pris petit à petit ses repères et se reconnecta au monde qui m'entourait.

Je pivotai la tête à ma gauche et j'observai la jeune femme qui dormait paisiblement à mes côtés. Beth. Elle était si belle, endormie tel un ange, la bouche légèrement entre ouverte, libérant un souffle doux et chaud. Son buste se mouvait au rythme de sa respiration et j'admirais avec une petite touche d'orgueil, à quel point mes vêtements lui allaient bien. Elle portait un de mes t-shirts, il lui arrivait à mi-cuisse tant son corps était menu et délicat. Elle était tout simplement magnifique dans mes vêtements, uniquement dans les miens.

J'avais réussi hier soir à l'apporter, sans la réveiller, dans ma chambre, je l'avais déposé dans mon lit et elle avait trouvé position immédiatement, comme si il était fait pour elle. Elle semblait tellement faite pour moi de toute façon.

J'attardai mon regard sur ses cuisses nues et je me surpris à avoir envie de les frôler avec mes doigts, de remonter ce fichu bout de tissu. Cette fille était mon satané point faible, elle me donnait effroyablement envie d'elle. La plupart du temps, mon désir découlait de son attitude sensuelle, mais avec le temps, je me rendais compte que même sans le vouloir elle réussissait à me séduire. A présent, même endormie, elle parvenait à me donner envie d'elle. J'hésitai, un moment, à passer ma main le long de sa belle silhouette. Comment réagirait-elle si je le faisais ? Comment réagirait-elle si je lui disais que j'avais envie de la baiser, de l'emmener au septième ciel ?

Connaissant Beth, elle me dirait certainement d'aller me faire voir ! Elle me dirait que c'est elle qui décidera le jour et l'heure et non moi. Si elle voulait même le faire avec moi un jour. Je devais être idiot de penser à de la baise alors qu'elle devait courir après des éléphants rose dans sa tête. Ben oui, de quoi ça pouvait rêver d'autre une fille ?

Je me levai lentement et pris position assise sur le bord du lit. Je sortis du mobilier avec une grande peine mais il fallait que je fasse un effort. Elle avait accepté de rester alors je devais au moins lui donner un petit déjeuner correct. Je m'habillai rapidement, prenant un haut au sol et remettant mon jean de la veille. J'arrivai à la cuisine et le jour me permis de mieux constater les dégâts de la nuit.

Mon mur était dégelasse et puait l'eau de vaisselle, d'ailleurs il était collant, poisseux. Les débris de verres jonchaient tout le sol de la cuisine et l'appartement était dans un état pas possible, un vrai foutoir. Je me connaissais comme étant colérique, mais j'étais toujours choqué par les dégâts que je pouvais faire en peu de temps. J'ouvris la porte de mon réfrigérateur et je contemplai avec contrariété l'horrible vérité... Je n'avais rien de sain à manger dans toute ma cuisine. Beth avais raison. C'était une chose que je pensais mais que je ne lui dirais jamais. Elle prendrait son putain de pied !

Ma main attrapa mon trousseau de clé et je pris mon manteau dans l'armoire de l'entrée. Je me glissai dans le froid de l'extérieur et je marchai d'un pas rapide jusqu'à ma voiture. Je démarrai et roula sous la fine pluie londonienne. J'avais enfermé Beth chez moi et j'espérais qu'elle ne se réveillerait pas avant mon retour. Elle était assez farouche pour me faire la gueule pour ça jusqu'à la St glinglin. Elle et son putain de caractère de cochon, marmonnais-je intérieurement en accélérant.

Peu à peu, la discussion d'hier me revint en mémoire. Je m'étais encore une fois confié sur mon passé. Je luis avais encore permis de voir en moi. Apres l'origine de mon entrée dans le monde du combat, je lui avais maintenant confié l'origine de mon entrée dans le célibat éternel. Quel genre de superpouvoir cette fille avait pour me faire lui cracher toutes les putains de choses que je dissimulais à tout mon entourage ?

I'm too bad for you (H.Styles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant