-Chap 25-

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PDV Beth

Je me garai devant l'édifice à deux étages et sorti de ma poche mon smart-phone. Je composai le numéro qui me venait presque immédiatement, connu par cœur et le nom de mon destinataire apparu sur mon écran : Le beau Harry. Il fallait nécessairement que je change ce patronyme de mon téléphone pensais-je en m'esclaffant.

Conversation téléphonique

- Allo.

- Hey, ca va?

- Oui. Euh... il est déjà 15h00. Tu veux que je passe te chercher?

- Tu es ponctuel maintenant ?

- J'essaye. Il semblait hésiter à poursuivre. « Donc ? Je dois venir ? »

- Sort de ton appartement et regarde en bas.

- Attends, ne quitte pas.

Je n'eus pas le temps de patienter très longtemps et je vis le brun paraître et s'accouder contre son balcon. Il portait un haut noir qui moulait délicatement sa musculature prononcée. Le brun chercha des yeux l'emplacement où je pouvais me situer. Après une petite minute, il déposa enfin son regard sur moi et me considéra en penchant la tête, investigateur.

J'étais adossée à ma nouvelle voiture, une petite Renault Clio grise, à la peinture un peu écaillée par endroit avec un phare plus jaune que l'autre. Elle n'était pas de toute jeunesse et avais déjà 4 ans d'ancienneté mais elle était solide et sûre... et surtout pas chère. Elle pouvait paraître un peu rébarbative aux premiers regards mais j'étais tombée sous son charme. Elle était petite, confortable, elle semblait avoir vécu une pénible vie mais elle tenait le coup, tout comme moi. J'étais installée sur la portière, fixant Harry, le téléphone ancré à mon oreille. Je vis au loin son sourire apparaître et sa voix résonna dans le pavillon de mon oreille.

- Tu as volé une voiture pour venir me voir, il plaisanta. Fallait pas te donner cette peine.

- Je suis pleine de surprises, mais je ne suis pas une petite voleuse.

- A qui appartient-elle alors ?

- C'est la mienne !

- La tienne ? Depuis quand ?

- On est allé l'acheter ce matin avec ma mère ! couinais-je dans son oreille.

- Ok ! On se calme !

- Je suis trop contente pour ça , rétorquais-je en pouffant.

- C'est ce que je vois. C'est bien une Renault ?

- Oui ! Française comme moi !

- Ah ! C'est donc pour ca que tu l'as choisie ?

- Un peu, c'était surtout, la meilleure dans tout le concessionnaire.

- Et vous avez dépensez combien pour ce... cette... « voiture ».

- Arrête ! Je l'aime, je l'aime, je l'aime, c'est tout! rétorquais-je en souriant et en caressant ma voiture devant ses yeux, en sautillant, ce qui le fit s'esclaffer dans le combiné.

- Eh bien ! C'est bon de voir que tu aimes les choses complètement déglinguées.

- Que veux-tu, on n'a pas tous la chance d'avoir un Range Rover dernier cri !

- On n'est pas tous assez doué pour conduire un Range Rover dernier cri !

- Je l'ai conduite la fois où tu étais complètement saoul, tu oublies...

I'm too bad for you (H.Styles)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant