Chapitre 39 : " Je t'aime Nini "

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Le lien le plus puissant qu'il puisse exister l'amour sur Terre, c'est l'amour des parents

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Le lien le plus puissant qu'il puisse exister l'amour sur Terre, c'est l'amour des parents. Ils sont surement les personnes qui aiment le plus leur propre enfant. La chair de leurs chairs, le sang de leurs sangs.

Mais le lien le plus précieux qu'il puisse exister sur Terre, c'est le l'amour fraternel. Des frères et sœurs qui s'aiment au delà qu'il ne l'ai prévu. Des entités complémentaires, des âmes subsidiaires.

Fanny regarde son père un sourire presque nostalgique aux lèvres. A sa descente de l'avion, c'est Paul qui l'attendait un large sourire sur le visage. Le père est très heureux de retrouver une fois de plus sa fille. Il a très mal vécu le départ de sa fille. Lentement, il s'est senti coupable de la chute lente et progressive de sa famille. Il n'avait pas su sauver sa fille, et tout le reste de ceux qu'il aime en ont fait les frais.

Alors que le périphérique Parisien se remplit de véhicules et que Paul est contraint de s'arrêter, le père et la fille se perdent dans leur pensées. Une pensée commune en ce 14.

Le couché du soleil donne au ciel des couleurs presque mystiques et au paysage un air angélique. Une des dernière musique à la mode sort des enceintes alors que ni le père, ni la fille n'osent casser ce moment. Ils aimerait parler, mais pour dire quoi ?

Paul souhaiterait demander à sa fille d'arrêter ses excursions. De rester au près des siens. Et surtout que sa mère s'est faite un sang d'encre pendant ses 3 semaines "déconnectées" au Guatemala.

Fanny souhaiterait, dans son cas, pleurer. Juste pleurer. Elle aimerait sentir les bras de son père la serrer contre son cœur et qu'il lui dise ce qu'elle a envie d'entendre. Soit que Sophie n'est pas morte, que ce n'est qu'un cauchemars, un horrible cauchemars.

Mais aucun des deux ne trouvent les mots pour décrire ses pensées. Ils se contentent de la présence de l'autre. Les bouchons disparaissent et la vieille voiture de Paul trace sa route sur le périphérique parisien.

Jules range son tablier et récupère son sac à dos, alors que Magalie encaisse un client. Elle lui envoi un rapide sourire alors qu'il quitte "Sous les jupons d'Eiffel" plus tôt, avec son accord. Le jeune homme va accomplir un de ses plus grand rêve aujourd'hui.

C'est le cœur battant et le sourire aux lèvres qu'il traverse les rues en directions de la station de métro. C'est debout, au milieu d'inconnus, que l'hispanique fait un point sur ce que l'on appelle "l'avenir".

Il a suffit d'un carnet oublié, d'un rencontre, de nuits d'insomnies et d'un baiser pour que Jules signe. Il ne sait pas ce qu'il l'attend, mais il sait que c'est le seul moyen pour qu'il retrouve un semblant de cette dignité perdue.

Son cœur menace de sortir de sa prison d'os quand l'imposante bâtisse des éditions "Travel" lui fait face. Le jeune espagnol a le sentiment de passer une des étapes importantes de sa vie. Comme s'il pouvait effacer un des ses rêves qu'il aurait écrit, enfant, sur un carnet imaginaire.

Et si c'était nous ...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant