- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Rien lâchais-je en m'avançant vers son canapé.

Il passa devant moi à nouveau et bougea son visage, cherchant mon attention totale. Je tentais malgré tout d'éviter son regard, toujours un peu émue.

- Elisabeth !

- Oui ! grognais-je.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Je t'ai dit « Rien » Harry !

- Je te connais, ne me mens pas.

Il parvint à tenir ma concentration, mes yeux enfin verrouillés aux siens.

- Je ne mens pas, dis-je de plus en plus irritée.

- Dis le moi, je ne te lâcherais pas avec ça ! Tu es têtue et moi aussi.

Je soupirai en décidant de lui donner ce qu'il voulait.

- C'est à cause de ta voisine.

- Quelle voisine ? demanda-t-il en plissant les sourcils.

- 206.

- Galager ?

- Oui !

- Qu'est-ce qu'elle t'a dit ? sollicita-t-il, le ton grandissant, entrecroisant les bras contre sa poitrine.

- Rien de bien méchant, quand on y pense, soupirais-je en passant ma main dans mes cheveux.

- Qu'est. Ce. Qu'elle. A. Dit ? articula-t-il en respirant plus bruyamment.

- Je me suis présenté à elle.

- Et ?

- ET, elle m'a dit qu'elle n'avait pas besoin de retenir mon nom.

- Je vais la tuer, lâcha t'il en s'éloignant de moi brusquement.

- Quo...Quoi ? Non tu ... bégayais-je en le voyant s'éloigner de moi en direction de la porte d'entrée. J'accourus presque comme une imbécile, tentant de maîtriser le monstre de nervosité auquel je m'accoutumais.

« Harry ! »

Je me positionnai entre son corps et la porte avant qu'il ne puisse atteindre la poignée. Ses orbes si colorés, parurent tourner dans une teinte plus sombre, tant la colère et l'indignation coulaient dans ses veines. Ses poings se contractèrent sous mes yeux et son souffle se raccourci.

- Laisse-moi passer, cria t'il.

- Non ! hurlais-je à mon tour.

- Pousse-toi, immédiatement, répondit-il dans la même tonalité que moi.

- Qu'est-ce que tu veux faire au juste ?

- Je vais allez lui dire deux mots.

- Lui dire quoi ?

- Elle n'a pas à te manquer de respect comme ça !

- Elle n'a rien dit de grave, dis-je en roulant des yeux.

- Elle peut me juger autant qu'elle veut, mais je ne lui permettrais pas de te juger toi ! Non, mais, PUTAIN, pour qui elle se prend la garce ?! Elle a cru que t'était une de mes salopes ou quoi ?

- Faut dire que tu lui as montré que les femmes n'étaient que ça pour toi ! lançais-je en croisant mes bras à mon tour.

- Elle n'a pas à te dire cela !

I'm too bad for you (H.Styles)Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang