L'affaire du Dahlia Noir

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Pour la toute première fois, je ne vais pas vous parler d'un serial killer mais d'une affaire tout aussi morbide

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Pour la toute première fois, je ne vais pas vous parler d'un serial killer mais d'une affaire tout aussi morbide... L'affaire du Dahlia Noir... L'auteur de ces crimes n'a encore jamais été formellement identifié, ainsi, je vous parlerai des faits plutôt que de l'auteur...

Au matin du 15 janvier 1947, une habitante de Los Angeles aperçoit en bordure d'un terrain vague ce qu'elle prend d'abord pour un mannequin brisé. S'approchant, elle réalise qu'il s'agit d'un cadavre de femme : sectionnée à hauteur du bassin, la victime repose nue, un sourire tailladé défigurant atrocement son visage (de la commissure des lèvres jusqu'aux oreilles), un sourire de l'ange (appeler aussi "« sourire de Glasgow»).  Des traces de mutilations sont également visibles sur ses cuisses et sa poitrine. Ces traces et les marques sur ses poignets indiquent qu'elle a été attachée et longuement torturée avant de mourir. Terrifiée, la passante alerte la police. En quelques minutes, enquêteurs et journalistes déferlent sur la scène de crime, piétinant à jamais des indices précieux. La victime sera identifiée par le FBI grâce à ses empreintes digitales, prélevées lors d'un contrôle de routine dans un bar, quatre ans auparavant : il s'agit d'Elizabeth Ann Short, une jolie brune ténébreuse de 22 ans, venue à Hollywood pour devenir actrice. On la surnomme le Dahlia noir, en raison de la fleur qu'elle portait souvent dans les cheveux et/ou de son opulente chevelure noire. Lancée par la presse, l'affaire devient le "Jack l'éventreur" américain. Le fait divers fascine, d'autant qu'il reste irrésolu : la liste des suspects passés au détecteur de mensonges s'allonge sans fin et les célébrités de l'époque n'y échappent pas. On accusera tour à tour Orson Welles, John Huston et Man Ray, tandis que des rumeurs, aussi sordides que farfelues, alimentent le mythe : le tueur aurait ainsi gravé les initiales BD (Black Dahlia) sur son corps et tranché l'un de ses seins... 

En 2005, Steve Hodel, ancien chef des inspecteurs de Los Angeles, accusera son propre père, un chirurgien, du meurtre. Seul un habitué du scalpel pouvait, selon lui, sectionner ainsi le corps du Dahlia. Une thèse aujourd'hui contredite par Stéphane Bourgoin dans un de ses livres. L'auteur désigne en effet un autre coupable : Jack Wilson, un vagabond alcoolique au casier chargé, mort carbonisé dans sa chambre d'hôtel en 1982 avant que la police n'ait pu prélever son ADN...

L'histoire aurait été reprise dans la série Americain Horror Story (saison 1 Murder House) et a été adapté sur grand écran "Dalhia Noir" ainsi que plusieurs livres... 

 

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Les plus grands serial killer et psychopathes de l'HistoireWhere stories live. Discover now