Andrei Chikatilo, « le boucher de Rostov »

2.7K 121 19
                                    

Andrei Chikatilo, « le boucher de Rostov »

Oops! This image does not follow our content guidelines. To continue publishing, please remove it or upload a different image.

Andrei Chikatilo, « le boucher de Rostov »

Né en 1936 dans une Ukraine très pauvre, alors membre de l'Union soviétique, Andrei Chikatilo se sait impuissant dès l'adolescence, et raconte qu'il voulait se pendre. Son premier meurtre remonte à 1978, lorsqu'il attire une petite fille de 9 ans, dans une vieille maison de Chakhty (actuelle Russie). Il essaie vainement de la violer, puis la poignarde à plusieurs reprises dans l'abdomen, ce qui le rend encore plus excité sexuellement, avant de jeter son corps dans une rivière.

Il attend 4 ans avant de démarrer, en 1981, une série de meurtres qui deviendront de plus en plus violents – jusqu'à mutiler les corps, souvent avec ses dents et leur arracher les yeux. Chikatilo est arrêté en 1984 mais l'échantillon de sang retrouvé chez lui ne correspondant pas à celui de ses victimes supposées – alors au nombre de 15 – il est relâché après seulement trois mois de prison.

Il tuera ensuite 37 autres personnes, jusqu'à être repéré en novembre 1990 par un policier en civil après le meurtre d'une femme de 22 ans. Il confesse alors 34 à 36 meurtres. Il raconte qu'il goûtait le sang de ses victimes, déchirait leurs lèvres et leurs parties génitales, mâchant l'utérus ou le pénis de certaines de ses victimes. Il admettra par la suite 22 crimes supplémentaires.

Enfin jugé en avril 1992, il apparaît lors de son procès dans une cage spécifiquement construite pour le protéger de la colère des familles de ses victimes. Il est condamné à mort pour 52 meurtres et 5 agressions sexuelles – à l'annonce de sa sentence, il donne des coups de pied dans sa cage de colère. Après avoir perdu en appel, il est exécuté d'une balle dans la tête en 1994.

Les plus grands serial killer et psychopathes de l'HistoireWhere stories live. Discover now