The Mortal Instruments : Point de vue de Jace - TERMINEE

Chapitre 13

Bonjour à tous ! Comment allez-vous ? Moi pas super, j'ai été vraiment malade toute la semaine (saleté de crève). Comme vous l'avez-vu, je n'ai pas posté la semaine passée et j'en suis vraiment désolée... Mais ce chapitre était le dernier que j'avais pré-écrit, et entre la maladie et mes cours qui ont été assez lourds, je savait que je n'allais pas avoir le temps d'écrire quoi que ce soit. Vraiment désolée !

Du coup, j'espère que ce chapitre vous plaira, et moi je vous laisse profiter. À bientôt <3

Jace était assis – ou plutôt avachi – dans un vieux fauteuil, dont le cuir avait connu des jours meilleurs. Il attendait depuis des heures, lui semblait-il, bien que la partie logique de son cerveau lui soufflait qu'il exagérait : Luke était partis depuis à peine plus d'une heure. Il avait pris le temps d'observer la pièce dans laquelle il était enfermé, ses instincts de Chasseurs d'Ombre étant toujours présents. Ainsi, il savait qu'il n'avait aucune autre échappatoire que la porte verrouillée de l'extérieur puisque la pièce ne contenait aucune fenêtre. La télé était minuscule et ne servirait à rien en cas d'attaque. La seule chose intéressante était le bureau, où se trouvaient quantités de papiers ainsi qu'un pot contenant des crayons bien taillés. Il n'y avait aucun charme à cette pièce, et Jace commençait clairement à en avoir assez d'être enfermé là-dedans. Sans compter le fait qu'il trouvait cette punition extrêmement injuste : Certes, il avait attaqué une meute de loup-garou, certes il avait bu plus que de raison, oui, il s'était amusé à provoquer les Créatures Obscures présentes dans le bar, mais il était pratiquement certain qu'il était le seul à être enfermé à double tour. Pour être honnête, tout ce qu'il avait dit était vrai, bien qu'en réalité, les mots utilisés étaient durs. Mais qu'y pouvait-il si ces fichus loups garous n'étaient pas capables d'accepter la réalité ?

Luke lui avait dit qu'ils devaient discuter tous les deux. Pourtant, à peine était-il entré dans le bureau qu'il s'était mis à soupirer. Finalement, sans oublier de lui jeter un dernier coup d'œil, il avait tourné les talons, lui demandant d'attendre ici. Jace l'avait regardé partir et avait fermé les yeux lorsqu'il s'était rendu compte que le chef de meute l'avait enfermé dans ce cachot improvisé. Malgré tout, l'épuisement provoqué par des nuits d'insomnies et des dernières révélations l'avait empêché de se précipiter pour défoncer la porte. Où serait-il allé de toute manière ? à l'Institut ? Après la dernière dispute, Jace n'avait pas la force de retourner là-bas, pas plus que l'envie de traîner dehors. Ici au moins, il était bien, au chaud et au calme. Peut-être un peu trop calme, le silence laissant les mots de Maryse pénétrer plus profondément encore dans son cœur, revoir son p- Valentin tout lui avouer, les yeux de Clary...

Des bruits de pas le firent sortir de ses souvenirs mélancoliques et il se redressa. Avec un mouvement qui tenait uniquement du réflexe, il s'empara d'un crayon jaune posé sur la table en face de lui et le projeta contre le mur. Il était en colère, certes, mais pas encore suffisamment pour avoir envie d'éborgner quiconque, c'est pourquoi il visa le mur, trop haut pour se planter dans la tête de quelqu'un. Il s'agissait d'un avertissement, une manière de montrer qui il était, et que l'enfermement n'était pas une solution pour lui.

Luke ouvrit de grands yeux lorsque le crayon se ficha dans le mur et reporta son regard dans celui de Jace, qui se constitua un regard penaud : autant lui faire croire qu'il ne voulait pas lui faire de mal, il ne sortirait que plus rapidement d'ici.

- Désolé, je ne savais pas que c'était toi.

Luke le fixa une seconde, puis ses épaules se relâchèrent, comme s'il soupirait. Il s'écarta légèrement pour que Jace puisse voir les deux personnes qui le suivait.