-Cris dépêche-toi de venir, elle s'est fait agressée.
-Quoi ?
-C'est pas une blague je sais pas quoi faire et elle te demande, bouge !
-J'arrive.
Fin de la conversation téléphonique
Toute ma famille me regarde paniqué en cherchant ma veste.
- Tiens, elle est là ! Qu'est-ce qui se passe ?
- C'est Ava, elle... Elle s'est fait agressée.
- Oh non... Allez vas-y !
Je me dépêche de prendre ma voiture direction sa maison, James m'a indiqué par message ou elle se située.
Quand j'arrive sur le lieu Ava est toujours contre le mur dans les bras de James.
- Tu l'as pas bougé ?
- Elle refuse de bouger tu veux que je fasse quoi ?
Je m'abaisse à sa hauteur et la regarde, elle est bien amoché.
- Ava, regarde-moi.
C'est ce qu'elle fait. Elle pleure et je ne peux m'empêcher d'avoir mal pour elle.
- Laisse-moi te rentrer à l'intérieur.
Elle secoue la tête.
- Si, il le faut.
Je la porte et elle grimace de douleur mais le principal c'est qu'elle se laisse faire. Je la pose sur le canapé et prend ses mains en m'asseyant à côté d'elle.
- Comment tu te sens ?
- Mal.
Je remet en place ses cheveux et regarde ses yeux encore rempli de larmes. A ce moment précis je m'en fou que James nous voit, il n'y a que elle qui compte.
- On fait quoi on l'amène à l'hôpital ?
- Bien sûr que oui.
- Non... C'est bon j'ai rien.
- T'as pas le choix.
- Je l'amène ?
- Non, je vais le faire t'inquiète.
- Je vous attend ici.
J'aide Ava à se mettre dans la voiture et on y va.
- Qui t'as fait ça ?
- Un homme du groupe, ils nous a menacé tous les deux.
- Putain ! Tu vas porter plainte hein ?
- Non, ça servirait à rien. J'ai vu que ses yeux et James n'a rien vu du tout.
- Je réglerai ça moi-même.
- Tu vas rien faire ! C'est trop dangereux maintenant.
- Je suis désolé Ava.
Je pose ma main sur sa cuisse et elle me regarde.
- Ça va c'est rien.
Je suis qu'un con, ils ont réussi à atteindre la personne que j'aime et je peux rien faire contre eux. J'ai juré de la protéger, je lui ai dis que si on était pas ensemble ils l'atteindraient pas. Je lui ai fais du mal avant, maintenant avec toutes ces histoires et sûrement encore plus tard. Et elle va penser que je lui ai menti. La voir dans cette état me rend malade, tout ça à cause de moi.
*
- Et voilà. Je vous l'a rend, dit-il en souriant.
- Merci.
- Elle gardera l'atèle au cou pendant quelques jours d'accord ? Elle ira mieux.
- Et pour sa lèvre ?
- J'ai arrangé ça.
- Merci beaucoup.
- Prenez soin d'elle.
De retour à la maison James est soulagé mais je sens qu'il m'en veut, il a préparé à manger mais Ava dit qu'elle n'a pas faim.
- Tu l'as ramène chez toi ?
- Ouais je vais pas la laisser seule ici. Ferme la porte derrière-toi s'il te plaît.
Et puis il s'en va sans un regard vers moi et sans me laisser parler à Ava.
Je rentre chez moi, toute ma famille autour de la table me regarde.
- Alors ?
- C'est de ma faute tout ça putain.
Je m'assois sur le canapé et mets ma tête entre mes mains.
- Comment tu peux dire ça ? C'est faux.
- Si ! J'aurai du être là pour la protéger.
- Mais raconte-nous, on comprend rien.
- Ça fait des mois, un peu avant le départ d'Ava que des gens en veulent à mon argent et surtout à moi.
- Quoi ? Pourquoi tu nous a rien dis ?
- Ils ont jamais réussi à vous toucher alors ils s'en prennent à elle. L'homme avec qui elle était en France, c'était l'un d'entre eux. J'ai cru qu'on l'éloignant de moi ils allaient la laisser tranquille mais ils ont fait le contraire.
- Mais alors c'est quoi cette histoire avec la fille avec qui tu sors ?
- C'était pour leur faire croire que j'avais plus de lien avec Ava. Mais ils ont vite compris. La seule personne avec qui je veux être c'est elle.
- Encore heureux !
- Maman !
- Pardon mon fils mais tu me connais. Et elle est ou maintenant ? Elle va bien ? Pourquoi tu n'es pas resté avec elle ?
- Avec James, il a sûrement pas voulu que je reste avec elle. Et non elle va pas très bien.
- Elle ira bien, tu la connais elle est forte.
- Ouais. Je suis désolé mais je vais me reposer.
Je monte à l'étage avec mon fils et m'endors, épuisé.
Chapitre 59
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