Chapitre 40

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Je suis actuellement dans mon cabinet, la musique résonne dans la pièce. La Castilla a fini son entraînement mais j'ai décidé de rester encore un peu. D'ailleurs l'équipe principale est en train de faire leur entraînement aussi. Je fredonne la musique qui passe pendant que je travaille sur un dossier. J'entends frapper, j'arrête la musique et crie « Entrez », la porte s'ouvre et je vois la tête de Karim dépasser.

-Désolé de te déranger mais j'ai besoin d'un massage.

-Je peux pas faire ça, je suis seulement là pour la Castilla, dis-je en souriant.

-Oh allez ! On m'a dit que tu les faisais mieux que nos kinés et puis c'est juste un massage.

-Ah oui qui t'as dis ça ?

Il rentre dans la pièce.

-Mmh, je m'en rappelle plus.

-Bien sur, bon c'est d'accord, dis-je en rigolant.

Il sourit et s'allonge, je commence à lui faire son massage.

-Karim !

Il se redresse et me regarde, il se dépêche de remettre son tee-shirt et sort. Je peux entendre derrière la porte. Quand j'y pense on pourrait croire autre chose ahah.

-Le président veut nous parler.

-J'arrive.

Je sors à mon tour et croise Luka.

-N'oublie pas le match cette aprèm !

-Oh non j'oublie pas.

Stade Santiago Bernabeu, 16h22.

J'essaye de m'installer dans les gradins sans écraser personne, comme on avait prévu avec les filles on se retrouve dans un petit coin. Toutes avec nos maillots du Real on se regroupe ensemble, Izabel propose de faire une photo « classe » comme elle l'appelle alors on se met en ligne, on se prend les bras et on montre notre flocage. Camille à ma gauche, Daniela à ma droite puis Pilar, Clarice et Izabel. On est une petite famille à nous. Normalement on est plus mais certaines n'ont pas pu venir.

**

A la fin du match qui s'est terminé 1-0 pour le Real, on se retrouve tous sur le terrain en attendant les joueurs. Marcelo me saute dessus et essaye de me mettre à terre.

-Casse-toi sale gros, dis-je en rigolant.

-J'ai pas entendu, répètes.

Il penche son oreille vers moi.

-J'ai dis : « Casse-toi sale gros. »

Je ne sais comment mais je suis arrivé à me détacher de lui avant qu'il me plaque au sol. Maintenant je suis en train de courir partout sur le terrain, Marcelo à mes trousses.

Je reste fière de moi que quelques secondes puisque Sergio vient se mêler à notre course et me bloque le passage. Je recule et me cogne contre Marcelo, je me retourne vers eux et essaye de les éviter.

-James !

J'appelle mon idiot de meilleur ami qui est en train de se foutre de ma gueule plus loin.

-Ton superman ne viendra pas.

-Tu me fais pas peur Capitaine Sergio !

Great EscapeWhere stories live. Discover now