Un nouveau travail - Chapitre 96 - Aller voir Nathalie.

En başından başla
                                    

Cette fois-ci, c'est à mon tour de ne pas le laisser rajouter quoi que ce soit, je viens alors directement me lever pour ensuite attraper mon sac à dos et le mettre correctement.

Kev : Laisse moi te porter.
Moi : Non ça ira.
Kev : Aller Lisa, arrête de faire l'idiote deux minutes.
Moi [rire nerveux] : L'idiote Kev ? T'as vraiment rien compris.

Je me mets à avancer à cloche pied droit vers la sortie de la chambre pour ensuite regagner le salon, là où mon père se trouve.

Damien : Vous vous en allez ?
Moi : Oui, faut qu'on aille travailler.
Damien : Tu veux que je vous dépose ?
Moi : Non non t'inquiète pas, quelqu'un nous cherche déjà.
Damien : D'accord.
Moi : Est-ce que tu pourrais juste me régler mes béquilles, s'il te plaît ?
Damien : Oui bien sûr chérie.

Mon père s'approche alors directement de moi pour ensuite attraper les béquilles qui se trouvent de côtés et se met à les régler directement. Kev arrive quelques secondes après, il ne dit pas un mot et me regarde simplement tandis que moi, je viens très vite tourner la tête.

Je ne voulais pas du tout m'énerver avec lui mais je n'ai pas du tout apprécié qu'il dise qu'il n'aime pas que je sois une fouineuse alors que je n'ai pas du tout fait ma curieuse pour le coup. J'ai juste répondu au message de David pour ensuite fermer la page et c'est la que le prénom de Laurie c'est affiché et je trouve ça normal de poser la question. Pourquoi elle vient encore parler avec Kev, après si ça se trouve, c'est Kev qui a commencé à parler avec elle, je n'en sais rien du tout.

Damien : C'est bon comme ça ?
Moi : Oui c'est parfait, merci.
Damien : Tu rentres ce soir ?
Moi : Oui oui.
Damien : D'accord. A ce soir alors.
Moi [sourit] : Oui, à ce soir.
Damien : Et puis au plaisir Kev, tu peux passer quand tu veux, il n'y a aucun problème.
Kev : D'accord, merci beaucoup.
Damien [sourit] : Je t'en pris.

Je viens alors prendre les béquilles pour ensuite me mettre à marcher droit vers la sortie de l'appartement. Je n'ai jamais eu de béquilles mais je dois avouer que c'est plutôt simple à avancer avec et c'est déjà beaucoup mieux que de marcher à cloche pied.

Une fois sortie de l'appartement, voilà que je me retrouve fasse aux escaliers et je dois avouer que j'avais complètement oublier ce petit détail et c'est sûr que là, avec les béquilles je risque de tomber et je n'ai pas du tout envie de refaire une chute. Kev arrive quelques secondes après et refermer immédiatement la porte de l'appartement derrière lui.

Kev : Aller viens là, laisse moi te porter.
Moi : Non.
Kev : S'il te plaît Lisa, laisse moi au moins faire ça.
Moi : Non, je ne veux pas.
Kev : Et tu vas faire comment alors, hein ?
Moi : Je vais me débrouiller, je n'ai pas b...

Et là, sans chercher à comprendre, il m'attrape directement par la taille pour ensuite me soulever et me prend dans ses bras de force. Je ne m'y attendais tellement pas que je viens lâcher les béquilles en chemin et voilà qu'elles se mettent à descendre les escaliers un peu n'importe comment.

Moi : J'avais dit non, Kev.
Kev : Je m'en fiche, ce n'est pas parce que tu dis que je dois le faire.
Moi : Non mais je sais très bien. T'en fais toujours qu'à ta tête.
Kev : Pourquoi tu dis ça ?
Moi : Je t'ai déjà dit plusieurs fois que j'aimerai que t'arrête de parler avec elle .. Elle est parti, c'est bon non ? Elle ne nous laissera jamais tranquille ?
Kev : Lisa ..
Moi : Mais c'est la vérité Kev, je n'aurais rien dit si c'était une fille comme les autres mais on parle de Laurie là. Tu lui dis que tu l'aimes et que tu regrettes, on sait très bien tous les deux qu'elle retombe dans tes bras. Elle attend qu'une chose, c'est que toi et moi on se sépare.
Kev : ...
Moi : Pourquoi tu ne dis plus rien ?
Kev : J'aimerai te dire le contraire mais malheureusement tu as raison ..
Moi : J'ai raison ? Comment ça ? 
Kev : Liasse moi te montrer la conversation.
Moi : Pourquoi tu ne m'en parles pas, toi ?
Kev : Parce que je veux te montrer que je ne te cache rien. Je sais très bien que tu n'es pas une fouineuse, c'est mi qui veut te monter tout ça, s'il te plaît.
Moi : Tu m'en aurais parlé Kev ?
Kev : Je sais pas .. Je voulais éviter une dispute mais bon, là c'est trop tard.

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