Dangerous || Michael Jackson

Chapitre 37

PDV de Michael :

Tout mes hommes étaient derrière moi, pendant que je fermais la porte. Quelques larmes coulèrent mais je faisais de mon mieux pour les retenir, même si c'est extrêmement dure. Mon cœur est brisé en mille morceaux, il est irréparable. Je retournais dans ma chambre quand je l'entendis frapper sur la porte et criais mon prénom. C'est trop dur pour moi, elle m'a fait tellement de mal, de la voir embrasser Noah... Mes hommes l'ont enlevé de la chambre et l'ont mis dans la cave. Je vais m'occuper de son compte à cette ordure...

J'ai changé de chambre, je ne pouvais plus rester dans celle que nous avons partagé... Trop de souvenirs à l'intérieur que je veux oublier. J'étais étalé sur mon lit, je pleurais toutes les larmes de mon corps, pour la première fois. Je n'ai jamais autant pleuré... Je l'aimais vraiment putain ! Je pensais que c'était pareil pour elle, mais je me suis trompé. Pff, que je suis bête, une fille comme elle avoir des sentiments pour moi ? Qu'est ce que j'espérais ?

Je me sens vide à l'intérieur, il me manque quelque chose, et ça me fait extrêmement mal. Je ne remarquais même pas la venu de mes gars qui venaient me voir pour me parler. Ca entrait par une oreille et ressortait par l'autre.

Puis Daniel vint me voir. Je lui ai pardonné, Amy m'a convaincu mais j'ai encore du mal à avoir entièrement confiance. Pendant qu'il me parlait, je fixais le plafond et pensais à tout ce qu'on l'a vécu ensemble. Et dire que c'est la fin... Sans me prévenir, il me secoua un bon ce qui me fit revenir à la réalité.

- Putain Michael écoute moi ! Elle t'aime, ça se voit à 4000 kilomètres à la ronde ! Faut vraiment être aveugle pour pas le voir ! Elle est folle de toi, et toi tu es fou d'elle, ne dit pas le contraire. Je ne t'avais jamais vu aussi heureux depuis que tu es avec elle ! Tout ce que je peux te dire, c'est que tu fais une grosse erreur, tu ne l'as même pas laissé s'expliquer ! Et si c'était Noah qui l'avait forcé ?

Il souffla un coup, me voyant que je n'écoutais pas.

- Elle est toujours dehors, dans un coin, et si il faut qu'elle meurt ici pour te voir, elle le fera, je n'en doute pas.

- Ne sortez plus ! m'exclamais-je, je vous interdit de sortir pour allez la voir. Si elle veut mourir, c'est son problème !

Il se leva du lit et se dirigea vers la porte. Il tourna sa tête vers moi et secoua la tête.

- Tu le regretteras...

Il claqua la porte et me laissa. Je ne suis pas du tout du genre à pleurer, mais là, je ne peux pas me retenir. Je lui avais donné mon tout mon cœur, toute mon âme, et elle m'a trompée, avec son ex ! Avant, je ne savais pas ce que ca faisais d'avoir le cœur brisé, mais maintenant, je sais...

Lorsque j'ai du m'endormir, il devait être 3 heures du matin, c'est-à-dire 3 heures après tout ce qu'il s'est passé. J'avais demandé à mes hommes de ne pas me déranger, mais bien entendu, il y en a certains qui ne m'ont pas obéis, mais quand il me parlait, je n'écoutais pas ce qu'il me disait.

Toute la matinée, je me suis enfermé dans mon bureau, et essayer de me calmer. Depuis qu'Amy est dehors, on entendais des coups sur la porte, mais plus le temps passait, moins il y en avaient, et devenaient de plus en plus faible, jusqu'à ce qu'on en entendent plus, il y a 1 heure de cela.

Je sortis enfin de mon bureau, pour aller me prendre un verre d'eau, quand je croisa Dani. Il me lança un regard qui voulait dire s'il te plait, mais je secoua ma tête de gauche à droite.

- Putain Michael ! s'exclama t-il, ça fait plus de 8 heures qu'elle est dehors, et il arrête pas de pleuvoir des cordes ! Il fait super froid dehors, et le vent souffle super fort ! J'en ai marre de ta tête de mule, j'ai faillis te tuer, et je m'en veux toujours, mais je ne vais pas laisser Amy mourir à cause de toi !

Il se précipita vers la porte et l'ouvris en grand. Je ne bougea pas de mon emplacement, et vis la pluie rentrer à l'intérieur à une vitesse folle. Au bout de quelques secondes, Dani rentra, trempé jusqu'au os, avec Amy dans ses bras, inconsciente.

Sans me laisser le temps de la voir, il se précipita chez le docteur de la planque, pendant que d'autres hommes le rejoignirent. Quant à moi, j'étais toujours à ma place, planté au milieu du hall sans s'avoir quoi faire.

A un moment, un gars qui étaient avec eux sortis et courra je ne sais où, c'était Carl.

- Carl ! m'exclamais-je.

Il se tourna et vint vers moi.

- Oui ?

- Elle, elle va bien ? demandais-je en baissant la tête.

- Non. Son pouls est extrêmement lent, on se demande comment elle fait pour encore être en vie. Elle est frigorifiée, sa peau est gelée, et elle est inconsciente. On ne sait même pas si elle va survivre... Maintenant, excuse moi, je dois aller lui chercher des couvertures pour essayer de la réchauffer.

Il re-commença à courir, me laissant à nouveau seul. Je l'ai laissé mourir, mais qu'est ce que j'ai fais...