Chapitre 31

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Ça y est, c'est le jour J. Et dire que je pensais annuler ce foutu mariage. Je suis vraiment une idiote.

Hier j'ai passé l'après midi à faire un plans de table constitué de deux cent invité que je ne connais pas. Enfaite ce sont Sofia et ma ère qui on tous fais mais je devais y assister. Je crois que me prendre une balle dans la tête aurait été un meilleur moment.

Je lis tranquillement dans la bibliothèque, seule. Il est neuf heures. Je suis en short et débardeur en attendant le mariage. Eusèbe rentre dans la pièce, accompagné d'une jeune femme.

- Thalie, interpel-t-il envenant vers moi. Je te présente Cristina.

- Enchantée, me dit la femme avec un léger accent.

- Moi de même, vous allez bien ?

- Oui, tu peux me tutoyer. Comme nous allons devenir belle-sœur nous allons passer du temps ensemble dans un futur proche.

- Cristina, s'exclame Sofia en entrant dans la pièce.

Pendant qu'elles se saluent, j'en profite pour parler à voix basse à Eusèbe.

- Tu l'as amené ici alors que tu connais le danger !

- Ne t'inquiète pas. Je la protègerais, c'est mon rôle après tout.

- Si tu avais vraiment voulu la protéger, tu lui aurais dis de rester en Russie.

- Mais ça aurait eu l'air louche et puis elle avait vraiment envie de venir. Je n'aurais pas pu lui en empêcher. N'est-elle pas magnifique ?

- Oui. Mais là n'est pas la question.

- Eusèbe tu viens, lui dis cette dernière.

- Oui. J'arrive. On se retrouve devant l'autel, me dit il avant de partir.

Je décide d'aller me promener. Il me reste deux heures avant le mariage. On vas dire qu'il me faut une demie-heure pour me préparer. Je peux trainer une heure et demie avant le mariage.

Dans les jardin, des employés s'activent pour planter les dernières fleures. Les invités ne sont pas encore arrivés. Je vais sur la plage. Je pensais trouver Clément en train de surfer mais il doit être dans sa chambre. Je ne l'ai pas vu ce matin. Je m'assois sur le rocher. Ce rocher ou j'ai eu mon premier baiser. Mais ce n'est pas le moment de se souvenir des erreurs du passé. Je doit allé de l'avant. Je ne sais même pas ce que je dirais pendant le mariage.

- Qu'es ce que tu fais là ? me demande Logan qui arrive au loin.

- J'admire l'océan, je lui répond.

- Ce qui est bien, c'est que quand je te cherche tu es toujours assise sur ce rocher.

- Pourquoi me cherches tu ?

- Tu dois aller te préparer.

- Déjà !

- Oui, il est neuf heure quarante cinq. Il faut que tu y ailles.

- Mais ça ne prend pas une heure et quart de se préparer ?

- Et bien pour un mariage, oui. Allés files.

- Dis, Logan. Si il y arrivait quelque chose, tu me protégerais ?

- Mais bien sûr. Pourquoi cette question ?

- Pour rien, comme ça. J'y vais alors.

Une fois passé le seuil de la maison, ma mère tombe dessus.

- Où étais- tu ? On t'a cherché partout. Non, ne réponds pas on n'a pas le temps. Il faut que tu t'habille que tu te fasses coiffer et maquiller.

Je la suis jusqu'à une pièce dans laquelle je n'avais jamais mit les pieds. Deux personnes que je ne connais pas, on l'air de m'avoir attendu.

- Vas mettre ta robe, me dit ma mère en pointant une porte du dois.

Je m'engouffre à l'intérieur. C'est une salle de bain. Je met t'en bien que mal ma robe puis sort de la salle de bain.

La coiffeuse me fais un chignon, sur demande de ma mère.

- Comment vais-je camouflé ton bouton ? se demande la maquilleuse. Il est énorme.

- Vous n'avais qu'a le laisser telle quel. Mon acnée ne me gène pas, je réponds.

- Mais je ne peux pas laisser une horreur pareil vous gâcher le plus beau jour de votre vie ! Je vais devoir mettre une bonne couche de fond de teint mais c'est pas grave, on vas faire comme ça.

- C'est l'heure, annonce ma mère. Thalie, je veux que tu saches que je suis fière de toi, ma petite fille chérie. Ton père vas arriver pour t'emmener à l'autel.

Puis elle quitte la pièce. Mon père arrive quelques minute plus tard.

- Mais tu es magnifique, ma chérie. Pas trop stressé ?

Je sent mon cœur battre de plus en plus fort à chaque pas que je fais.

- Un peu mais ça va.

Mon père pousse la porte pour sortir. La centaine d'invité se retourne. Je regarde partout mais il manque quelqu'un.

- Où est Clément ? Je demande à mon père.

- Ne t'inquiètes pas, il vas arrivé.

Au moment où je pose mon pied sur la dernière marche du perron, un bruit assourdissant me traverse les oreille. C'est le bruit d'un sifflet pour chien. Je tombe à la renverse. Mon père me rattrape de peu. Le bruit s'arrête. Une vingtaine de personnes vêtus de noir, débarque et ouvre le feu. C'est la panique. Le raid à commencé.

Tout le monde se baissent et fuit vers l'intérieur de la maison. Quelque personnes sont touchés. Mon père vas aidés d'autres personnes à bouger les blessés.

- Viens, me dis Logan en m'entrainant dans la villa.

Un tir le touche à l'épaule. Je le traine à l'intérieur.

- Y a-t-il un médecin, ici, je hurle.

- Cristina vas s'en occuper, me dis Eusèbe en m'aidant à transporté Logan jusque dans la pièce où j'ai passé les deux dernières heures. Elle à fais des études pour devenir chirurgienne.

Une fois Logan allongé sur le sol de la salle de bain, Eusèbe profite que Cristina sois occupé pour me parlé en privé.

- Tiens, me dit il en me tendant une enveloppe. C'est de la par de Clément.

- D'ailleurs je ne l'ais pas vu aujourd'hui. J'espère qu'il va bien.

- Lis tu comprendra.

Je prend la lettre et la met dans mon gant.

- Pourquoi ça à dégénéré comme ça ? Tu ne m'avais pas dis qu'il y aurais des morts. Pourquoi n'as tu pas avertis les autres.

- Tu le savais. Tu aurais pu les avertir mais tu ne l'as pas fait. Alors ne me demande pas pourquoi nous avons fais le même choix. Au final nous sommes pareille toi et moi. Quand vas tu le comprendre ?

- Non, nous sommes tous sauf pareille, dis- je en sortant. Bouger vous les oreilles et protégé vos visage, je cris.

- Thalie, qu'es ce que tu fais ? Tu veux tous nous faire tuer ?

- Je vais juste te montrer la différence entre toi et moi.

Je court à l'extérieur tout en hurlant. Toutes les fenêtres se brises, propulsant leurs éclats sur les soldats de la N.F.R.B., trop occupé à te boucher les oreilles. Des bouts de verres s'enfoncent dans les jambes et les bras des soldats.

- Thalie, cri l'un d'entre eu derrière mo

Je reconnais cette voix. Je voix un pistolet braqué sur moi. Cette voix, c'est celle de...

- Léo !

Un coup de feu retenti. Je suis tétanisé. Je sent la balle toucher mon front puis rien.

Vide.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant