Chapitre 46

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Février 2014

J'avais oublié, qu'aujourd'hui se déroulait le procès de Solen. Grâce à toute l'équipe juridique qui avait fait un très bon boulot en accélérant les choses en deux mois. Les contacts servaient réellement.
Solen avait été placée en détention depuis son arrestation sans possibilité de libération sous caution.

Nous nous rendîmes Hyojin et moi au tribunal. Cela faisait une semaine que Solen comparaissait au tribunal après tous les nombreux chefs d'accusations portés à son encontre à cause de son beau-père. Pour aujourd'hui, l'audience avait déjà commencé et les deux avocats des camps adversaires plaidaient chacun pour leurs clients. Tout notre camp était au rendez-vous, Danielle, Haru ainsi que Sidonia. Ils étaient surpris de me voir sachant que je n'étais pas partie les voir depuis mon arrivée.

« Contente que tu sois là, me dit Danielle en souriant.

- Contente que tu sois toujours en vie », lui répondis-je en posant ma main sur son bras.
Je me retournai sur Sidonia qui me sourit tout ayant dans ses bras Alani. Elle venait il y a peu de temps de fêter ses un an et je n'ai même pas pu être présente. La voix de l'avocat me fit sortir de mes pensées, il s'agissait de l'avocat du camp adversaire qui s'exprimait. Il interrogeait le beau-père de Solen que je voyais pour la toute première. À voir son visage, cela me dégoûtait, il n'y avait pas besoin de savoir ce qu'il avait commis comme crime pour comprendre à quel point il était mauvais.

« Solen ma fille, me proposait toutes sortes d'astuces et de bons plans pour augmenter notre chiffre d'affaire. À vrai dire j'ai été très fier d'elle, elle ne s'était jamais autant dévouée dans son travail. Il n'y avait qu'à voir de quelle manière elle formait les filles », déclarait-il.

Le public ainsi que le jury furent outrés par les aveux de cet homme. Il était sûr que personne était en sa faveur. Je pense si je ne me trompe pas que le procès allait en notre faveur. Solen était assise sur le banc des accusés et regardait son beau-père avec un air méconnaissable, de colère et surtout de déception. Elle n'arrivait pas à croire ni à comprendre comment un tel homme pouvait mentir de la sorte. Et j'étais du même ressentis. Une femme qui avait la moitié de son visage brûlé prit la parole. Solen la regarda fixement sans la lâcher un seul instant.

« Solen, m'a un jour agressé gratuitement lorsqu'elle a appris que j'ai aidé dans le secret sa petite sœur à prendre la fuite. Elle me l'a fait payer en me défigurant entièrement », dit-elle avant de se mettre à pleurer sous les regards d'empathies de tout le monde mis à part dans le cas de Solen qui la regardait avec un grand mépris. Samy son avocat prit la parole et approcha cette femme.

« Mademoiselle Magali **** comme vous venez en cet instant de le stipuler ? Solen **** serait donc responsable de votre brûlure ? Lui demanda-t-il.

- C'est exacte, elle avait une étrange bouteille et me l'a aspergé complètement dessus, accusa-t-elle en pointant Solen du regard. En retour, Solen resta juste silencieuse à la fixer.

- J'ai entendu dire que lorsque les faits se sont produits monsieur Alberto ****, dit-il en parlant du beau-père, était présent dans ce bureau et s'en prenait violemment à sa belle-fille, je ne dis seulement ce qui est écrit et a été stipulé par plusieurs témoins. Et c'est aussi quelques mois après qu'elle ait appris que la vie de son enfant lui a été retirée sous les ordres encore une fois de monsieur *****.

- C'est ce qu'elle a dit, c'est faux, son fils de p**** est mort parce qu'elle ne savait pas simplement s'en occuper ! », s'écria à elle seule Magali. Le juge n'ayant pas apprécié son langage frappa plusieurs fois son marteau pour que le calme revienne.

« Mademoiselle Magali **** surveillez votre langage si vous ne souhaitez pas que l'on vous fasse évacuer de la salle, lui dit-il. Elle se contint et attendit la question de Samy qui était choqué et haussa les deux sourcils.

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