Chapitre 38

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Pensée de Flora.

En ouvrant les yeux, ce qui m'a semblé bien étrange est que je ne me trouvais plus dans ma chambre. En regardant bien autour de moi, je ne reconnaissais pas mes meubles qui avaient changé pour ceux étant bien plus sophistiqués et chers. Ma fenêtre qui était d'ordinaire petite était à présent très grande avec des rideaux noirs. Et la chose bien plus étrange, est que mes murs recouverts habituellement d'un papier peint fleuri étaient en fer. Il faisait un froid horrible, au point que j'avais l'impression d'être enfermée dans un frigo.

J'entendis subitement la très grave voix d'un homme qui me fit sursauter et retourner en direction d'une porte fermée.

« Des gardes sont placés à chaque côté du couloir ». Cette voix provenait derrière cette porte, une porte blindée, des gens étaient derrière cette porte, mais moi qu'est-ce-que je faisais dans cette chambre ?

« Merci frérot ».

Ça c'est la voix d'un autre homme. J'entendis les pas d'une personne et la porte s'ouvrir face à moi. Il s'agissait d'un homme, un homme blanc, il souriait, plutôt il me souriait et en plus de ça il avait l'air de savoir qui j'étais.

« Tu m'attendais donc ? », me demanda-t-il en m'approchant. Je ne comprenais pas ce que je faisais là et j'étais encore moins rassurée par cet homme qui me regardait étrangement. Je reculai donc mes pas, mais il continua à avancer.

« Quoi, tu fais ta désireuse ? Me demanda-t-il.

- Ma quoi ? », lui demandai-je à peine qu'il me donna aucune autre explication avant de m'attraper et me plaquer avec violence contre le mur. Perdue et sous le choc je fixai cet homme en écarquillant grandement les yeux.

« Mais qu'est-ce-que vous faites ! Criai-je dessus en le poussant de toutes mes forces.

- Ah donc, tu veux la jouer de cette manière ? », me demanda-t-il.

Mais bon sang, mais qu'est-ce-que ce fou me veut ?

Il m'attrapa subitement avant de me jeter sans aucune douceur sur le lit. Jamais personne n'avait agi de la sorte avec moi. Je tentai de me relever, mais cet homme était bien plus fort. Il me bloqua tout en posant son genou sur un de mes reins. Cela me bloqua et me provoqua une atroce douleur. Je ne comprenais pas pour quelle raison je n'arrivais pas à me battre, ni me défendre, j'étais comme faible. Il avait un regard pervers et son odeur corporel me dégoûtait. Il commença à retirer mes vêtements, plutôt à déchirer la chemise que je ne me souvenais même pas d'avoir mis. Je me suis mise à hurler, mais il boucha précipitamment ma bouche avec sa main crade. Je le griffai et le frappai au visage. Mais en réponse il me donna une énorme gifle qui me fit retomber sur le lit. Je n'avais plus de force, plus rien, sa bouche était à quelques centimètre de mon cou.  À bout, je verse des larmes de détresse.

Papa tout ce que tu nous as appris, tout ça n'a donc servi à rien ?

Je me sentis honteuse, cet homme allait faire ce qu'il voulait de moi. J'ai eu à peine le temps de détourner mon regard que de la fumée pénétra dans la chambre.

- Flora ! ».

C'était la voix d'Erwan que j'entendais.

« Erwan ! », criai-je à mon tour avant de voir que j'étais dans ma chambre. Je me retournai sur Erwan qui était à mes côtés et me regardait avec inquiétude. Je n'ai pas pu me retenir c'était plus fort que moi et je mis à pleurer.

« Flora, c'est rien, c'était juste un cauchemar », me dit-il pour me rassurer et me prit dans son bras.

« C'était horrible, Erwan je n'arrivais même pas à me défendre, lui dis-je tout en pleure.

M'acceptes-tu ?Nơi câu chuyện tồn tại. Hãy khám phá bây giờ