Chapitre 25

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Je rentre au studio le plus rapidement possible. J'ai failli me faire écraser une bonne dizaine de fois quand j'arrive enfin devant la porte. Elle n'est pas verrouillé. En rentrant dans l'appartement, je vois l'une des dernières choses que je m'attendais à voire : Clément et Léo assis en train de boire un verre ensemble.

- Bonjour Thalie, me salut Léo.

- Tu es déjà de retour chérie, s'exclame Clément. Je croyais que tu trainerais plus de temps dans les magasins !

- La seule chose que j'ai trouvais c'est un trépied, je lui répond en essayant de ralentir mon rythme cardiaque qui s'était accéléré durant ma course.

- Tu as l'aire épuisé, me dis Léo. Tu devrais boire un coup. Un peu de whisky ?

- Volontiers. Ça fera peut-être passé l'épouvantable journée que je viens de passer, je lâche.

- Allons, je suis sûr qu'elle n'était pas si terrible que ça, dit il en me servant un verre.

Je le prend, m'assoie et le bois cul-sec. Le liquide ambré me brule la gorge.

- Que s'est il passé pour qu'elle soit si horrible ? reprend il.

Je me suis disputé avec la personne qui, si je ne fais rien, vas passer le restant de ses jour à mes côtés, je me suis fais agresser par un type qui appartient à une société de psychopathes dont je ne sais rein, je suis rentré pour enlever le traceur que j'ai dans le bras mais au lieu de ça je bois un verre avec l'une des personnes qui a fais de mon enfance un enfers et pour finir c'est mon anniversaire mais tout le monde s'en fou.

- J'ai raté deux fois mon bus, je ment.

- C'est tout ! Tu trouves que ça défini une épouvantable journée ? me questionne mon ancien camarade de primaire.

- Je suis d'accord avec elle, intervient Clément. Raté son bus une fois c'est une mauvaise journée. Mais deux fois ! Elle a raison, c'est ce que l'on pourrait définir à une horrible journée.

- Tu plaisantes ? lui demande Léo.

- Je suis extrêmement sérieux. Plus sérieux que tu ne peux le croire.

- Vous parliez de quoi avant que j'arrive ? je les interroge en voulant détendre l'atmosphère.

- De toi, me lance Léo.

J'ai l'impression que ces deux mots sont aussi tranchants que des lames de rasoir.

- Et que disiez vous à mon sujet ?

- Je disais que Clément à beaucoup de chance de se marier avec toi. Tu sais, en primaire je n'étais pas le seul garçons à être tombé amoureux de l'aile cassée.

Je crois que si j'étais en train de boire ou de manger quelque chose je me serais étouffé.

- Pardon ! Je crois que je n'ais pas bien entendus ce que tu viens de dire !

- Tu as parfaitement compris ce que j'ai dis, Thalie. Quoi ? Tu n'étais pas au courant ?

- Non. Je ne le savais pas.

- Oh, je pensais que tu le savais. Tu n'as jamais entendu la rumeur ? dit il incrédule.

- Bien sûr que si, mais je croyais que c'était faux, que c'étais juste pour m'embêté. Tout le monde aimaient faire de ma vie d'écolière un enfer. Tu ne sais pas ce que ça fais de manger tout seul à la cantine car tu as toujours été le mec populaire pour qui les filles craquent. Sache que je ne fais pas partie de ces filles et que je n'ai jamais ressentie de sympathie pour toi lorsque nous étions à l'école. Tu as totalement gâché mon plaisir de danser, dis-je énervé avant de reprendre calmement. Alors non. Je ne le savais pas.

Un Été RoyalWhere stories live. Discover now