« Le héros dans ce foutu film » -Taslima.

63.

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( Un maximum de commentaires svp 💓 )
Bonne lecture mi amor 🌹

Je me retourne vers Yaskar qui me regardait pas, mais qui regardait plutôt le salon avec les sourcils froncés.

Nabil- Oh ça va ?
Yaskar- Nabil sur le coran j'reviens dans une heure, si dans une heure tout l'monde n'a pas dégagé j'vous tire tous une balle
Yanis- Oh kho tranquille c'est rien

Une femme arrive en souriant à Yaskar et se colle à lui en lui chuchotant je n'sais quoi dans l'oreille. Les larmes commencent à monter, en voyant qu'il ne réagit pas.
Il me regarde et je sors de l'appartement et dévalise les marches. Au bout de 3 étages descendus, j'enlève mes talons et finis le reste pied nu.
Je l'entends crier mon nom d'en haut mais je ne fais pas attention. Mes larmes continuaient à couler et je les essuyais au fur et à mesure. J'arrive dans le hall, je sors du bâtiment et vois qu'il y a beaucoup d'hommes devant. Je fais abstraction et continue à marcher en cherchant un arrêt de bus.

-OH ARRÊTE TOI LA PUTAIN D'TA RACE ARRÊTE TOI.

Il m'attrape le bras et me retourne vers lui.

Moi- NE ME TOUCHE PAS, ENLÈVE TES MAINS TOUT DE SUITE !! TU ME PRENDS POUR QUI HEIN ?! TU ME RAMÈNES DANS TES SOIRÉES BIZARRES, UNE PUTE SORTIE DE JE N'SAIS OÙ ARRIVE, SE COLLE À TOI ET JE DOIS TE REGARDER TE LAISSER ?! C'ÉTAIT QUOI LA PROCHAINE ÉTAPE ? VOUS ALLIEZ DANS UNE CHAMBRE ET JE VOUS REGARDAIS !?
Yaskar- DIS PAS D'LA MERDE C'EST PAS MOI QUI LUI AI DIT SE COLLER À MOI.
Moi- MAIS T'AS PAS RÉAGI BORDEL !

Je lui lance un talon, que j'avais dans ma main et très vite le deuxième suit suivi d'une insulte.

Moi- CONNARD ! VOILÀ CE QUE T'ES, UN GROS CONNARD !
Yaskar- PARLE BIEN J'VAIS TE RENTRER DEDANS.
Moi- BAH VAS-Y ! CLAQUE MOI PENDANT QU'ON Y EST !

J'ai commencée à le pousser de par son torse. Au bout d'un moment, il prend mes deux bras et me bloque contre lui.

Yaskar- Arrête ça Taslima.
Moi- Lâche moi ! Tu te rends pas compte du mal que tu me fais.
Yaskar- J'ai pas calculé wallah ma tête elle a quée-blo, c'est quand je t'ai vu partir que je me suis rendue compte que cette grosse putain elle était sur moi.

Je continuais à pleurer, les larmes coulaient toutes seules.

Moi- Dépose moi à l'aéroport je rentre à Marseille.
Lui- Hors de question. Tu restes là.
Moi- Non, j'ai plus envie. Ce qui devait être une petite pause dans tout ça, se transforme en limite cauchemar.
Lui- C'est bon calme toi wallah tu vas m'énerver avec toi.

Il m'embrasse les cheveux et se détache de moi, ce qui me calma. Je ramasse mes talons, les mets et c'est en relevant la tête que j'ai vu que tout le monde nous regardaient.

Lui- T'as niqué ma réputation là. Sheitane s'faire hagar par une meuf, tfou.
Moi- Tu tiendras ce qui te sert de potes la prochaine fois. 
Lui- Vas-y viens on va graille.
Moi- Mon maquill..
Lui- Non.
Moi- Merci.
Lui- Y'a un grec à côté t..
Moi- On va marcher c'est bon t'inquiète.
Lui- Va pas m'dire après " Yaskar j'ai trop mal aux pieds j'en peux plus " Dit-il en m'imitant n'importe comment.
Moi- Heeee ! J'ai pas une voix comme ça.
Lui- À peine.
Moi- Sérieux ? Parce que si j'ai une voix comme ça je vais me faire couper les cordes vocales maintenant.