chapitre 21

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Je n'avais pas remarqué la longue entaille sur mon bras droit. Clément m'a aidé à poser un cataplasme et je lui est retirer le bout de verre qu'il avait dans la joue. Nous sommes couverts de contusions mais dans moins d'une semaine la plupart aurons disparues.

L'avion qui nous emmène à Paris est tellement étrangers de ce que je m'étais imaginé pour un baptême de l'air. Trop luxueux, trop spacieux, trop superficiel. Pas tout affet à mon goût. Beaucoup trop de bois. Je ne sais pas à quoi ressemble le jet du président américain mais je suis sûr qu'il doit avoir beaucoup de similitudes avec celui là.

- Je croyais que l'on devait passer incognito, dis je à Logan.

- Vous le serrez après avoir atterri à Orly. J'ai loué une mini avec laquelle je vous conduirez à votre appartement. Comme il faut que vous passiez incognito, vous séjournez dans un studio, boulevard Magenta. Personne ne se doutera que de riches héritiés loues un airbnb.

- Donc j'imagine que nous n'irons pas manger dans des grands restaurant, intervient Clément.

- Je ne vous chaponerais pas. Vous faites ce que vous voulez. Vous vous comporté en touristes. Votre couverture est que vous êtes fiancés et que vous préparez votre mariage.

- Ce qui ne change pas trop de la réalité, lâche Clément d'un ton plein de sarcasme.

- Tant que vous vous incorporer à la foule, il n'y a pas de problème.

- Chouette ! On vas pouvoir visiter des musées !

- Pitié, Thalie. Les musées c'est rapidement ennuyeux.

- On doit ce comporté en touristes. Et que font les touristes, Clément ? Ils visitent des musées.

- Vous vous disputer déjà comme un vrai petit couple, lâche Logan.

Je lui lance un regard lourd de reproche.

- Désolé, s'excuse t il. C'était déplacer. Je n'ai pas réfléchis.

Sûr ces mots, il se lève et part vers le devant de l'appareil. Me laissant seul avec Clément.

- On n'aurait pas pu avoir une meilleure couverture, dis-je.

Clément me regarde d'un air interrogatif.

- Quoi ? C'est vrai ! On aurait pu avoir une autre couverture, comme des touriste américains qui visitent Paris pour la première fois, par exemple.

- Toi, une américaine ?

- J'ai un très bon accent américain pour parler français.

- Vas-y, je t'écoute. J'ai hâte d'entendre ça.

- Sorry, je n'ais pas compris, dis-je avec un accent américain, un peu bidon je dois l'admettre .

- Je comprend pourquoi ils n'ont pas choisies cette couverture.

- C'est méchant ça.

- Mais je ne pas suis gentil.

- Depuis quand tu n'est plus gentil ? Tu es le garçons le plus gentil et le plus attentionné que je connaisse.

- Tu ne dois pas en connaître beaucoup, alors.

- Je suis obligé d'admettre que c'est vrais.

- C'est pas grave. Maintenant, tu connais le meilleur, plaisante Clément.

Cette remarque a pour seul effet de me faire rire aux éclats et de le faire rire lui aussi. Il a cette lueur dans les yeux que je ne vois pas souvent. Celle qui, je pense, signifie que la joie est présente. Parfois un éclats de rire peut nous révéler tel que l'on est vraiment.

- Quelle mensonge vat on inventé pour les coupures ? me demande Clément.

- Classique, accident de voiture qui n'as heureusement fait aucun mort, que des blessés léger. On roulé de nuit, tu t'es assoupie au volant, on a fait ne sortie de route et on n'a finis dans le fausset.

- T'es sûr que les personnes qui nous demanderons y croirons.

- ça arrive tellement souvent ce genre d'accident que je pense que personne n'éveilleras le moindre soupçon. Si on n'est convainquant, tous le monde nous croiras.

- J'espère que tu as raison.

- Mais j'ai toujours raison, voyons.

- C'est toi qui le dis. Continuons, comment nous sommes nous rencontrés ?

- Je suis contente que tu me le demande car, vois tu, c'est une histoire assez drôle. J'avais malencontreusement oublié mon sac dans le bus, ligne C, tu l'as trouvé et tu me l'as rapporté le lendemain. Tu as retrouvé mon adresse grâce à ma carte d'identité qui était dans la poche avant de mon sac. Après tu m'as proposé d'aller boire un café, proposition que j'ai accepté et voilà, depuis le vingt huit mais de l'année dernière nous vivons la plus parfaite des histoire d'amour. Ça te conviens ?

- J'aime bien cette histoire. Mais tu ne m'as jamais dis que tu avait un don pour inventer des histoire.

- C'est parce que tu ne me l'as jamais demandé.

- Pas faux. Je crois que j'apprécie plus notre couverture que notre vraie vie. Un amour sincère, passionné, authentique , ce que tous le monde devrait avoir tout au long de sa vie.

Il dis ça sur un ton nostalgique, sans vraiment s'adresser à moi, sans vraiment regardé quelque chose devant lui, comme si il avait pensé à voix haute.

- Que fait on si on croise quelqu'un que l'on connais? dit soudain Clément, sortant de ses pensés.

- Si on croise des personnes que l'on connaît, c'est vraiment que l'on n'a pas de chance. Tu ne crois pas.

- Oui tu as raison. Au pire on improviseras.

- Je suis crevée, j'annonce.

- Tu peux dormir sur la banquette sur laquelle tu est assise. Il y a un plaid et un oreillé en dessous.

Je me penche et effectivement il sont là. Je les prend, l'installe et m'endors presque instantanément.

Un moment après je me réveille et entend Clément et Logan parler ensemble. Je n'ouvre pas les yeux et fais semblent de dormir pour écouter leur conversation.

- Tu es sûr? Demande Logan à Clément.

- Certain. Je l'ai vu comme je te voix.

- Dans ce cas là, il faudra avertir vos parents et se de Thalie que N.F.R.B. est dernière tout ça.

N.F.R.B., c'est quoi ça ?

- Mais ils voudrons savoir comment nous l'avons eu cette information et quand il faudra dire la vérité je ne serai plus en sécurité.

- Je doit t'avouer que être le seul à le savoir ne m'enchantais pas au début. Tu ne pense pas qu'il faudrait le dire à Thalie ?

- Non. Elle en sais déjà beaucoup trop. Je ne veux pas qu'elle soit en dangers.

- Sans vouloir vous offensé, elle est déjà en dangers. Ce qui s'est produit il y a quelques heures en est la preuve.

- Je sais mais je ne veux pas que qu'elle soit plus exposé.

- Je comprends. Vous l'aimez, n'es pas ?

- Ce que je ressent n'a pas d'importance. Son don est puissant. Il faut la protéger.

Un Été RoyalOù les histoires vivent. Découvrez maintenant