Moi, Princesse GROSSE BLAGUE (Tome 1)

Chapitre 29

Une fête marquant les esprits

Point de vue Aron :

Nous sommes tous assis à nos places et moi aux côtés de ma femme.

Cela me fait étrange de la nommer ainsi mais me rend heureux.

Nous sommes placés à notre table, magnifiquement décorée, observant le spectacle qui se déroule sous nos yeux avec un sourire ornant nos lèvres. Mon père relâche la pression de son rôle et ma mère semble revivre oubliant les problèmes que causent nos quotidiens, cela me réchauffe le cœur. Je détourne le regard pour le porter vers ma femme qui me sourit.

Moi : Est-ce que ma femme désirerait danser avec son mari ?

Elle : Elle en serait ravie

Je me lève et lui tends ma main, qu'elle attrape sans hésitation. Nous nous avançons vers le centre la pièce mais elle part vers les sonos pour sélectionner une chanson puis nous effectuons l'entrée en piste. Je place mes mains sur ces hanches et elle entoure mes épaules, posant sa tête sur mon épaule.

Moi : Est-ce que c'est le mariage de tes rêves ?

Elle : Mieux, encore. Si, c'est un rêve alors ne me réveille jamais car c'est beaucoup trop beau pour que cela soit vrai

Moi : Ceci est la réalité et je compte bien en profitant avec mon épouse à mes côtés. Nous sommes de la famille royale mais j'ai l'impression que la pression de notre rang s'est évaporée depuis que notre « oui » à franchit nos lèvres et je vois à quel point cette journée est aussi belle pour eux que pour nos proches. Tu es ma princesse et bientôt tu deviendras ma reine !

Elle : Et toi, mon roi ?

Moi : Cela dépend. Est-ce que je réponds à vos critères ?

Elle : Laisse-moi réfléchir. Malgré tes défauts, tu as de nombreuses qualités qui me font tomber encore plus pour toi. Tu es beau, attentionné, intelligent, protecteur, ...

Moi : Tu vas me faire rougir !

Elle : Et drôle donc oui tu réponds à tous mes critères

Moi : Vous m'en voyez ravi !

Je lui souris et les invités nous rejoignent sur la piste. Je détourne le regard de mon épouse et le porte sur Victoria et Aiden qui semblent dans leur bulle, ne faisant pas attention aux autres.

Elle : Ils sont si beaux

Moi : Oui, c'est vrai

Nous suivons le rythme de la musique qui devient tout de même plus rapide, oubliant la douceur et le romantisme d'un slow.

Moi : Moi qui pensais que tu allais choisir une musique plus douce

Elle : J'adore cette chanson !

Moi : Très bien

Je comprends à l'instant que les cours d'Alfred pouvaient nous servir. Pris d'un élan de courage, je pris ma belle dans mes bras et la fis tourner tel une déesse reproduisant, accompagné d'elle, les pas montré par notre professeur de danse.

Sous les applaudissements, nous quittons la piste pour rejoindre nos amis.

Elle : Nous sommes doués !

Moi : Tu en doutais ?

Elle : Pas le moins du monde

Moi : Je préfère

Je la laisse partir vers ses amies et m'éloigne avec Aiden.

Aiden : Je ne savais pas que tu dansais aussi bien !