Chapitre 10

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Le malade

Point de vue Heather :

Lors du dîner, j'ai senti que Aron ne se sentait pas bien et cela m'inquiète mais bien entendu il a nié son mal-être pour ne pas effrayer sa mère ce qui est compréhensible car cette dernière doit se battre contre une saleté qui lui aspire son espérance de vie ce qui attriste le Prince qui voit le regard de sa mère s'éteindre de jour en jour. Malgré ses tentatives pour cacher son mal, sa mère l'a remarqué mais n'a pas enchaîné après que son fils lui assure sa bonne santé, seulement une simple fatigue. Il est très vite parti dans sa chambre se reposer en acquiesçant aux demandes de sa mère.

En passant près de sa chambre, je vis une des domestiques se présenter devant sa chambre un plateau à la main. J'irais m'assurer, qu'il se porte bien demain parce-que à l'heure actuelle je suis lessivée.

[...]

Je me réveille de bonne heure et m'habille rapidement afin de me rendre dans sa chambre. En entrant dans cette dernière après avoir frappé sans réponse de sa part, je le trouve au-dessus de ses couettes en sueur, grimaçant dans son sommeil. J'approche ma main de son front et la retire dans la seconde.

Il est brulant.

Je pars dans sa salle de bain à la recherche d'un gant de toilette, que j'imbibe d'eau froide puis retourne dans sa chambre en le posant délicatement sur son front puis ouvre légèrement sa fenêtre évitant des courants dans sa direction. Je vais par la suite à la recherche de Alfred ou Alfredo enfin le premier que je croiserai. Je le vois près de ma chambre et accours vers lui puis reprends ma respiration pour aligner mes mots correctement.

Moi : Bonjour Alfred, est-ce que tu pourrais appeler un médecin pour Aron s'il te plait ?

Alfred : Bien sûr mais qu'a-t-il ?

Moi : Je ne sais pas mais il a une grande fièvre ainsi que des sueurs froides

Alfred : Très bien, je vais appeler le médecin de la famille

Je hoche la tête et pars retrouver le malade. Je me place à ces côtés et le secoue légèrement pour le réveiller mais aucune réaction de sa part.

Moi : Aron

Toujours rien.

Moi : Aron, lève-toi

Rien.

Moi : Tu sais, tu n'es pas si beau que ça et c'est pire dans cet état

Lui : Tu vis encore dans le déni, tu n'avoueras jamais ma magnificence

Moi : Qu'est ce qui ne faut pas dire pour que tu ouvres les yeux. Tu es désespérant !

Lui : Pourquoi tu me réveilles ?

Moi : Alfred a appelé un médecin pour te soigner

Lui : Je vais bien

Moi : Bien sûr que non tu ne vas pas bien. Tu es trempé de sueur et regarde tes propres réactions, à l'instant tu grimaçais surtout que tu as oublié de tirer la chasse hier

Lui : Oups

Il se rallonge et je me rassois à ces côtés ainsi il en profite pour placer sa tête sur mes cuisses en soupirant de bien-être.

Lui : Tu es gelée, ça fait du bien

Je pouffe de rire et effectue de légères caresses sur son crâne.

Moi : Je dois avouer que les livres ne mentent pas sur l'apparence des princes

Lui : C'est vrai. Tu sais que la plupart des personnages de hauts rangs ont la même apparence que moi car les auteurs ne cherchent même pas à les inventer sachant que la perfection existe déjà

Moi, Princesse GROSSE BLAGUE (Tome 1)Where stories live. Discover now