Moi, Princesse GROSSE BLAGUE (Tome 1)

Chapitre 17

Le baiser

Point de vue Aron :

Nous sommes actuellement dans la pièce secrète, cachés de toute distraction ainsi discutant de tout et de rien. De toute manière que voulez-vous que l'on fasse d'autre ?

Elle : Je veux tellement savoir ce que renferme cette pièce !

Moi : Pourquoi ? Ce n'est sans doute rien de bien intéressant

Elle : Mais imagine deux minutes, cette pièce peut renfermer des milliers de richesse. Tu ne veux réellement pas mettre la main dessus ?

Moi : Je suis un prince et des richesses j'en ai des tas donc une de plus ne changera rien aux montants

Elle : Pour moi, si !

Moi : Tu es irrécupérable ! Très bien, imaginons que quelque chose de valeur s'y cache, comment comptes-tu l'ouvrir ?

Elle : Comment vais-je l'ouvrir... Une très bonne question, mon cher !

Moi : Voyons, Heather, peut-être que tu seras déçu et que derrière cette porte il n'y a seulement que des babioles sans importance et autres vieilleries

Elle : Tant que je n'aurais pas la réponse, je tenterai de l'ouvrir

Moi : Calme-toi maintenant

Elle soupir mais m'écoute en s'asseyant à mes côtés. Mais bien entendu quelques secondes plus tard, elle se relève l'air déterminé, ce qui me fait soupirer désespéré par son comportement.

Elle : Même sans ton aide, je l'ouvrirai. Je découvrirai ce qui se cache dans cette pièce et peut-être j'y trouverai un trésor inestimable ainsi je deviendrai célèbre et aimée de tous

Moi : Je pense que tu es assez célèbre à mes côtés

Elle : Comme tu dis « à tes côtés » alors que là, je serai admirée pour mon courage et ma détermination

Moi : Ton courage ?

Elle : Tu sais pas peut-être que pour éviter que des intrus dérobent son trésor Magness le magnifique a dissimulé des pièges

Moi : Magness le Magnifique ?

Elle : Ouais. T'aimes ? Je l'ai trouvé toute seule comme une grande !

Moi : Tu as terminé ?

Elle : Moi, Heather Dave, je vais découvrir ce que renferme cette mystérieuse pièce encore jamais explorée par l'homme en l'enfonçant par la force de mes mains

Moi : Tu vas te faire mal, princesse

Elle s'élance et comme je l'avais prédit se fait mal à la tête et récoltera une bosse dans les jours à venir. Je me lève et m'approche d'elle mais je ne sais pas comment elle a fait coup car je me retrouve par terre à geindre de douleur car Mademoiselle a réussi à me donner un coup dans les parties génitales.

Elle : Oups...

Oups... OUPS ! Elle est sérieuse !

Moi : J'aimerai des excuses plutôt que « oups »

Elle : Je suis désolée

Elle m'aide à me relever et quand elle comptait se réinstaller sur le canapé, je commence à me rapprocher dangereusement dans sa direction, un léger rictus collé sur le coin de mes lèvres.

Moi : Tu vois princesse quand on écoute pas les personnes qui essayent de vous résonner cela termine toujours au drame. En voulant à tout prix découvrir ce qui se cachait derrière cette porte, tu n'as pas fait attention aux alentours ce qui causa une douleur à la personne qui essaie depuis tout à l'heure de t'arrêter

Son dos finit par rencontrer le mur ce qui la fait grogner.

Elle : Je me suis déjà excusée que veux-tu que je fasse d'autre ? Et qu'est-ce que fait ce mur ici ?

Moi : Il est là pour m'aider

Elle : A faire quoi ?

Moi : Ça !

Je ne la laisse pas réagir que mes lèvres viennent doucement se poser sur les siennes. Je peux enfin gouter à ce fruit qui me tentait depuis ce fameux soir et je ne suis pas déçu par son gout et sa texture. Ma bouche caresse la sienne comme la plus belle des roses, ses mains se placent autour de ma nuque et j'entour à mon tour sa taille rapprochant son corps du mien, laissant un gémissement s'échapper de ses douces et divines lèvres. Fruité légèrement acide, voilà les mots qui pourraient décrire à la perfection ce fruit.

Je me détache d'elle quand l'oxygène nous ramène sur terre mais laisse mon front se coller aux sien, mes yeux toujours clos, la respiration hachée par notre précédente action.

Moi : Je le savais, tu rêves de m'embrasser depuis longtemps

Elle : Démasquée !

Je rigole et place ma tête dans le creux de son cou en respirant son odeur vanillée. Sa main passe dans mes cheveux, effectuant de simples caresses ne voulant pas casser cet instant.

Moi : J'y pense depuis qu'Alfred nous a interrompu

Je sens des lèvres se poser sur ma tempe et je ne peux retenir un soupir de bien-être. Je me redresse et elle n'attend pas avant de reprendre ma bouche en otage ce qui me fait glousser.

Moi : Tu es devenu accro ?

Elle : Elles sont ma nouvelle drogue

Moi : Qu'était l'ancienne ?

Elle : C'est un secret

Je secoue la tête et quitte ces lèvres en souriant. Je caresse sa joue et laisse mes yeux migrés vers le reste de son corps.

Moi : Tu ne comptes plus savoir si le trésor de Magness le Magnifique se situe là-bas ?

Elle : Non. Personne ne saura ce qui se cache réellement derrière cette porte

Moi : Je suis content d'entendre ça car un coup de plus dans mes parties et Madyson ne connaitra jamais la vie

Elle : N'importe quoi !

Nous quittons la chambre et partons vers la mienne. Elle décide de passer la nuit avec moi après s'être changer dans la sienne. Nous nous plaçons sous les draps, posant sa tête sur mon torse je caresse doucement son dos du bout des doigts.

Moi : Bonne nuit, ma princesse

Elle : Bonne nuit, mon prince

[...]

J'ouvre les yeux et tombe sur son doux visage. Un sourire niais nait sur mes lèvres et je passe une main dans sa chevelure blonde ce qui la fait grogner. J'embrasse sa tempe puis la secoue légèrement pour la réveiller.

Moi : Débout, princesse

Elle : Mais pourquoi ? On n'a rien de prévu aujourd'hui, si ?

Moi : La seule façon de le savoir est d'aller rejoindre mes parents dans la salle à manger

Elle : Je suis bien là, moi

Elle place ses bras autour de ma taille pour me serrer plus contre elle afin de m'empêcher de sortir du lit.

Moi : Je sais que tu aimes bien être dans mes bras mais il faut se lever

Elle : Ok

Elle se lève et se positionne sur le bord du lit en se frottant les yeux paresseusement. Elle finit par soupirer et quitter le lit pour rejoindre la salle de bain.

Moi : Je peux venir ?

Elle : Tu es mignon avec ta bouille mais je vais tout de même refuser

Moi : Quelle tristesse !

Elle : Je sais

Elle entre dans la salle d'eau et ferme derrière elle. Eh bien, je vois qu'il y a une très grande confiance entre nous deux. Je rigole puis me prépare pour enfin rejoindre mes parents.