Chapitre 3: La vérité.

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Puis il ouvre la porte et...

Je vois tout son gang, je racle ma gorge à cause de la peur, je sais très bien pourquoi je suis ici, tout ce que j'ai réussi à éviter pendant des années finies par m'arriver. Tyler me pousse légèrement ce qui me fait rentrer complètement dans la chambre, mon corps ne veut pas et je reste paralyser en voyant ça. Tyler ferme à clef sa porte. Je le regarde confuse de ce geste, mais aussi avec beaucoup de pitié, comment peut-il me faire ça. Il s'approche et me chuchote :

TYLER : Je suis désolé...

Je n'ai même pas eu le temps de répondre que je me fais encercler. L'un d'eux me dit :

GANG : Ne t'en fais pas, on va juste s'amuser.
MOI : Je sais très bien me défendre, conard !
GANG : Face à sept grands garçons comme nous, tu es faible June Ginsky !
MOI : Ne t'approche pas de moi ou je te crache dessus !
GANG : Tyler, tu ne nous avez pas dit qu'elle était féroce, j'aime ça.

À la suite, il s'approche vers moi, je ne pouvais reculer à cause du cercle. D'un coup, il pose sa main sur ma hanche, je lui crache dessus sans hésitation, quand je dis quelque chose, je le fais sans hésitation même si ma vie est en jeu. Et lui crie :

MOI : Je t'avais prévenu !
GANG : Ok les gars, faites en ce que vous voulez, c'est un jouet.

Je prends panique à ce moment-là, je regarde Tyler qui avait les larmes aux yeux, je sors discrètement mon téléphone et envoie un message à Arthur, rien n'est discret dans ces moments là, mais je fais au plus vite.

MOI À ARTHUR :
(Viens vite avec Eliot en urgence, passez par son balcon ... Dépêchez-vous.)

Je range mon cellulaire, j'espère qu'ils ne sont pas trop défoncés sinon j'aurais le droit au viol. Le gang sauf Tyler, qui lui pleurait, commence à me toucher, je me débats en frappant quelque garçons, mais qu'est ce qu'on peut faire face à plus de cinq garçons, déjà qu'un est difficile alors plusieurs c'est encore pire. Après quelques instants de débat, je sens un lourd raisonnement dans mon crâne qui me fait tomber à terre. J'étais assommé, je sentais des mains se balader sur mon corps s'en doute presque nu, d'un coup, j'entends une vague voix que je reconnais, c'était Tyler :

TYLER : Arrêtez ! Ne la toucher pas ! Vous n'avez pas le droit !
GANG : Oh fait pas ton fragile, PD !

Je sentis un corps tomber à terre, je suppose que Tyler s'est fait frapper... Alors c'est ça d'être abusé sexuellement ? C'est être incapable de faire quelque chose face à une ou des ordures. Je sens tout d'un coup mon corps traîner au sol, j'arrive à voir des silhouettes se battre, je commence à fermer les yeux puis trous noirs.

...

Je me lève d'un coup en sursaut, je me mets à pleurer ne sachant même pas la cause, mon crâne me faisait horriblement, mal, j'avais l'impression qu'on me le compresser. Une main se pose tout d'un coup sur mon épaule, je me retourne et vois Eliot, à côté, il y avait Arthur et Kassandra. Je me blottis vite dans les bras d'Eliot, je ne me souvenais presque plus de rien, je les remercie d'être venues me chercher, puis Eliot me dit d'un ton neutre :

ELIOT : Je suis désolé bébé, mais tu ne dois plus voir, ou être en contact avec Tyler...
MOI : Mais il n'a rien fait...
ARTHUR : On sait, mais il fait partie du gang de rues.
MOI : Gang de rue ?!
KASSANDRA : Ce sont les plus dangereux, ils sont très forts et n'hésitent pas à tuer, violer ou tout le reste.
MOI : Comment vous savez tout ça ?! Dis-je un peu en colère.
ELIOT : Bah... Les gens populaires, on est une bande, nous, on en fait partie... Nous sommes leurs ennemies, il y a comme une guerre entre les deux cans, mais eux ils font souffrir n'importe qui, et nous on défend et aide les personnes... Mais on peut les tuer et inversement.
MOI : Euh... Je ... Pourquoi vous ne m'avez rien dit ?

Eliot me reprend dans ses bras. Kassandra rajoute :

KASSANDRA : On va vous laisser, vous avez cours et June doit se reposer.
ARTHUR : Bonne nuit Eliot, bonne nuit June.
MOI : Bonne nuit vous deux.
ELIOT : Bonne nuit.

J'entends la porte se fermer aussitôt, Eliot me tend un médicament et un verre d'eau, que je prends sans hésiter vu la douleur que je ressens dans ma tête.
Je vous explique, niveau cour, Eliot à doubler une fois, et Arthur et Kassandra aussi, mais ils se sont fait virer au milieu de l'année donc ils n'ont plus cour et ne cherche pas forcément un autre établissement scolaire, est ce fait exprès par rapport.
Après avoir pris le médicament, Eliot et moi, on s'allonge et se glisse sous la couette même avec la chaleur. Il se colle à moi, je le regarde et lui demande :

MOI : Il s'est passé quoi là-bas ?
ELIOT : Tu dois dormir, je t'en parle demain mon bébé.
MOI : Mhhh d'accord, bonne nuit à demain.
ELIOT : Bonne nuit, je t'aime.
MOI : Je t'aime aussi.

Il m'embrasse, je prolonge celui-ci. À bout de souffle, je me sépare de lui, c'est notre premier je t'aime et la voix d'Eliot avait très sincère et ses paroles très profondes comme si, il devait me le dire. Je pose ma tête sur son torse chaud et commence à m'endormir.

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