Chapitre 13: De nouvelles en nouvelles

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POV Beca


Je suis chez mon père et la marâtre pour le déjeuner, il m’a invité. Donc nous voilà tous les trois assis autour de la table. L’ambiance n’était pas ouf, alors la marâtre s’est mise à me poser des questions sur l’université puis les questions personnel on commencées.

- Et alors, ta coloc est sympa ?

- Oui. Très.

- C’est bien et elle s’appelle comment ?

- Chloé.

- Et ton père m’a dit que tu étais entrée dans les Bellas. Ça se passe bien, tu t’es fait des amies ? Ou même une petite amie ?

- Oui je suis dans les Bellas. Oui je me suis fait des amies et Chloé est ma petite amie. Autre chose d’indiscret ou c’est bon ?   

- Beca ! S’énerva mon père. Je sais pas pourquoi mais je sens que ce dîner de famille va se finir comme tous les autres, c’est-à-dire mal.

- Quoi ?

- Tu peux rester polie.

- Pardon. Murmurais-je en regardant mon assiette. Me remémorant que Chloé m’avait demandée de faire des efforts.

- Ce n’est pas grave. Dit Sheila en souriant.

Le repas continua. Et c’était toujours aussi ennuyant. Je pensais à Chloé. J'aurais préféré rester auprès d'elle.

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- Bon, Beca on a quelque chose à t’annoncer. Me dit mon père d’un ton sérieux.

- Qu’est-ce qu’il y a encore ?

- Sheila et moi allons avoir un bébé.

 - Quoi !?! Tu te fous de moi !?!

- Non, mais Beca je t’assure que ça changera rien.

- C’est ça, prends moi pour une imbécile !!!

Sur cette phrase, je me levai et partit pour rentrer. En espérant que Chloé ne sera pas rentrée.

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Je rentre dans la chambre énervée, les larmes aux yeux, avec une seule envie cassé quelque chose. J’ai claqué la porte tellement fort que Chloé et une fille, qui est avec elle et qui a l’air plus vieille, ont sursautées. Chloé me regarde et me demande ce qu’il m’arrive, je m’assois et lui répond, énervée.

- Rien. Laisse-moi. J'ai envie de parler à personne.

- Bec’, dis-moi. Ça c’est mal passé avec ton père ? Vous vous êtes encore embrouillés ?

- Je déteste cette famille. Pourquoi ils sont tous aussi cons ?! Criai-je alors que je ne lui posais pas vraiment la question.
Elle regarda la femme derrière elle d'un air désolé. Elle lui souris pour lui dire que ce n'est rien de grave.

- Il s’est passé quoi ?

- Ils ont décidés d’avoir un gosse ! Un gosse bordel ! Le truc embêtant qui court partout et hurle, et reste collé à toi toute la journée !

- Oh… Par contre ta vision des enfants est très... Euh... comment dire... Triste.

Elle me prit dans ses bras et m’embrassa le front. Elle me présenta ensuite à sa sœur, qui nous regardait en souriant. C’est la première personne que je connais, hormis les Bellas, qui ne me regarde pas avec du dégoût une fois qu’elle a su que j’étais lesbienne.  

On parle avec sa sœur, jusqu’à ce qu’elle décide de partir. En même temps il était plus de 21h. Elle est sympa, j’aimerais bien avoir une famille comme celle de Chloé. De ce qu’elles m’ont dit ça doit être une belle famille, une vraie famille. Pas comme la mienne, la mienne c’est du carton. Une vraie famille c’est soudée quoi qu’il arrive, nous dès qu’il y a un problème tout le monde se sépare et affronte les choses seul en repoussant les autres. J’aurais aimé avoir une vraie famille, une famille heureuse, une famille où tout le monde reste soudé. Où quand quelqu’un va mal, les autres sont là pour le soutenir.

Chloé s’approche de moi, je suis assise à mon bureau et je n’ai rien touché, je réfléchissais. Elle m’enlace par derrière et pose sa tête dans mon cou, je sens son souffle s’écraser contre ma peau qu’elle finit par embrasser.

- Qu’est-ce qui ce passe bébé ?

- Rien. C’est juste… Laisse tomber.

- C’est juste quoi ?

- Rien. Ça va, je pensais juste. Ça n’a pas d’importance.

Je la sens m’embrasser dans le cou et me caresser le ventre avec ses mains. Puis elle descend une de ses mains sur l’intérieur de ma cuisse et la caresse, en commençant une succion dans mon cou. Je gémis légèrement.

D’un coup, elle tourne mon siège et monte sur me genoux, en m’embrassant langoureusement. Je passe alors mes mains sous son t-shirt pour lui caressais le ventre d’une main et la poitrine de l’autre. Je lui retire son t-shirt et la pousse vers mon lit, où je la fais s’allonger. Elle stoppe le baiser pour enlever mon t-shirt et mon soutien-gorge. Puis prend le dessus pour venir m’embrasser la poitrine. Je passe mes mains dans ses cheveux. Et les tire, tout en me cambrant, quand elle prend mon téton droit en bouche. Alors qu’elle s’occupe de ma poitrine, je passe mes mains dans son dos pour dégrafer son soutien-gorge. Puis commence à lui retirer son jean. Elle descend sur mon ventre, en léchant mon corps au passage. Une fois arrivé à mon jean, elle l’enlève, tout comme mon sous-vêtement. Elle remonte sur mes hanches et m’embrasse à nouveau. Je décide de reprendre le dessus et lui retire son sous-vêtement, pour venir coller mon sexe au sien. Alors que je lui embrasse le sein gauche, je sens sa main se rapprocher de mon entre-jambe. Et c’est à ce moment que la porte s’ouvrit sur mon père. Chloé et moi poussons un cri de surprise et j’attrape rapidement ma couette pour couvrir nos corps. Ok, c’est très gênant. Mon père est encore choqué et Chloé est toute rouge. Je me racle la gorge pour savoir ce que mon père me veut.

- Je… Je venais pour m’excuser pour ce repas, je ne voulais pas que ça ce termine comme ça.
- Ça ce termine toujours comme ça.
- Je sais mais... Tout ce qu'on te dit tu le prends mal. Et je venais aussi pour te demander d’accepter notre choix, et puis je te promets que ça ne changera rien entre nous. Me dit-il en venant s’assoir sur le bord de mon lit.

Je sers le plus possible ma couette contre mon corps et celui de ma petite amie. Se rappelant que je suis nue, il se lève et me demande de réfléchir avant de sortir.
Je me retourne vers ma petite amie et lui fait un sourire désolé.

Pourquoi l'amour fait si mal ? {Bechloé}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant