Chapitre 1: Le début de ma vie d'étudiante

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POV Beca

Bonjour, je m'appelle Rebecca Mitchell et j'ai 18 ans. Cette année, je rentre à l'université de Barden, contre mon gré. Mon père veut que je fasse des études et moi je veux aller à L.A et devenir productrice de musique. En plus rien ne me retient ici, donc pourquoi rester au lieu de vivre mon rêve ?
Je n'aime pas mon père, je le qualifie de dictateur, il m'oblige à faire des choses que je refuse de faire, comme des études. Et se permet d'essayer de diriger ma vie. Le pire c'est que je vis chez lui depuis 1 an et 11 mois, et je dois me coltiner la marâtre, c'est ma belle-mère, que je déteste encore plus que mon père. Si je vis chez lui c'est parce que ma mère ma clairement rejetée après que je lui ai annoncé que j'étais gay. Elle est très homophobe.
Voilà pourquoi rien ne me retient ici. Je n'ai aucun amis, aucune petite amie, je déteste mon père et ma mère m'a rejetée.

Ça y est, je viens d'arriver à l'université, elle est immense. Comme si ça ne suffisait pas que je doive faire mes études dans l'université où mon cher père travaille, je dois partager ma chambre avec une colocataire. Super! Comme tous les gens que je connais et à qui je parle, c'est-à-dire ma famille, je suis quelqu'un d'assez insociable.
Je rentre dans ma chambre et voit que ma coloc est déjà là. Elle est sur son téléphone, les écouteurs dans les oreilles. Elle chante à voix basse.
Elle est magnifique, elle est rousse. Elle a les yeux bleu clair et à l'air beaucoup plus grande que moi. Ça n'est pas compliqué en même temps. Plus personne, à part moi, mesure 1m57 à 18 ans. Se moque ma voix intérieur. Pour en revenir à ma coloc, je crois que je vais mourir. En plus elle à une de ces voix, juste magnifique. Et elle à des formes, disons, plutôt avantageuse. C'est pourtant pas mon style, je veux dire j'ai eu deux petites amies dans ma vie, à chaque fois ça a duré quelques mois. Faut dire que je n'étais pas douée et légèrement insupportable avec elle donc ça n'aidait pas. Et elles étaient totalement différentes, blonde aux yeux verts et brune aux yeux marrons.

Je reprends mes esprits deux ou trois minutes après avoir bien bavée. Et c'est à ce moment que je me rends compte qu'elle me regarde et elle a l'air d'attendre quelque chose de ma part. Dîtes-moi qu'elle ne m'a pas posée de question. Déjà que je dois avoir eu l'air bête à rester plantée la bouche ouverte devant elle pendant trois minutes. Bon trouve quelque chose Beca, vite, réfléchis. Trouve quelque chose qui ne te fasse pas passé encore plus pour une imbécile.
- Bon... Bonjour... Je... Je m'ap... m'appelle Bec... Beca...
Elle explose de rire, je deviens rouge de gêne. Ok c'est bon, je suis passée pour une imbécile. Je crois que ma voix intérieure va se foutre de moi pendant au moins deux ou trois mois. J'ai qu'une envie c'est de disparaître. Comment passer pour une imbécile en moins de cinq minutes ? Demandé à Beca.
- Salut Beca! Excuse-moi, c'était marrant. Moi c'est Chloé Beale.
Elle s'avance vers moi et me prends dans ses bras. Mon dieu, je crois que je vais faire une attaque. En plis d'être magnifique, d'avoir une voix et un rire d'ange, elle sent bon. Le seul problème est le fait qu'elle vient de me prendre dans ses bras. Excuse-moi, mais j'aimerais bien que mon espace personnel soit respecté. Bien sûr j'ai juste poussé un grognement. Elle se détache de moi et me dit:
- Tu sais que t'es bizarre toi. D'abord tu baves littéralement sur moi, ensuite tu bégaye juste pour me dire bonjour et te présenter. Et là je te fais un câlin et tu grognes.
- J'ai un espace personnel et j'aime bien qu'on le respecte. Elle me regarde bizarrement. Même les filles qui me plaisent. Et s'il-te-plaît, arrête de me regarder comme ça. J'ai l'impression d'être un alien.
- D'accord E.T. J'arrête de te regarder de façon étrange. Par contre, je ne te promets pas de ne plus te prendre dans mes bras. Je suis quelqu'un de très tactile.
Super, je suis la personne la plus insociable et la moins tactile au monde, et il fallait que je tombe sur mon inverse. Elle va être sympa l'année.
Elle retourne sur son lit, je la regarde encore quelques secondes. Elle me regarde, me souris et retourne sur son téléphone. Je me décide enfin à bouger après cinq minutes. Je commence a installé mes vêtements dans l'armoire, mes posters et mes disques sur la bibliothèque, pour finir par installé mon matériel de DJ sur mon bureau. Je sens son regard sur moi. C'est clairement perturbant.
- E.T sens ton regard sur elle et ça la perturbe. Dis-je en me retournant, elle détourna son regard à la fin de ma phrase. Oh mon dieu, t'aurais-je gênée! M'exclamais-je en rigolant.
Je continue de ranger mes affaires. Au bout de quelques minutes, elle commence à me parler:
- Tu fais de la musique ?
- Oui. Et toi tu chantes, l'envahisseuse?
- Il me plaît pas beaucoup ce surnom. Et oui je chante. Je fais partie des Bellas, c'est un groupe de chant a-capella.
Je lui souris, purée j'ai souris sincèrement à quelqu'un! Ça doit bien faire un peu plus d'un an que je n'ai pas fait ça.

Alors que je finissais d'installer mes affaires sur mon bureau, je sentis la main de la beauté qui me sert se coloc sur mon épaule. Je me retourne et elle me dit qu'elle doit aller a la foire aux activités pour représenter les Bellas avec sa meilleure amie. Et elle rajoute en souriant que si j'en ai envie, je pourrais passer la voir. J'acquiesce bêtement de la tête. Elle sort et je souffle enfin. Mon dieu un an avec elle dans la même chambre, je ne vais pas tenir longtemps avant de lui sauter dessus. J'entends quelqu'un toquer à la porte qui dit:
- Police du campus, ranger vos cannettes de bières!
Ok. Donc vu l'humour c'est mon père. Pff c'est fatiguant et moi qui pensait que ça serait pas si mal. Il rigole en rentrant.
- C'est juste ton père qui te fait une blague. Je roule des yeux et retourne à mon occupation en lâchant:
- Chris Rock, tout le monde.
- Alors, quand es-tu arrivée... euh... Comment es-tu arrivée ?
- En taxi. Je n'ai pas voulu vous dérangés toi et Sheila. Comment va la marâtre ?
- Elle va très bien. Merci de demander. Elle est partie pour une conférence à Vegas...
- Oh. Non ça va. J'en ai rien à faire. J'avais juste envie de dire la marâtre. Il a sérieusement cru que je mis intéresser.
Il ricane un peu puis reprends:
- Alors, est-ce que tu es allée un peu dans la cour. Dès que le printemps arrive, tous les étudiants travaillent sur l'herbe. Me dit-il en regardant par la fenêtre par laquelle j'ai envie de le faire passer.
- Je ne veux pas travailler sur l'herbe, papa. Je veux déménager à L.A. Je veux travailler dans une maison de disque et commencer a payer mes études.
- Et ça y est, c'est repartit. Tu sais Beca, être DJ ce n'est pas une profession. C'est un hobbit, sauf si tu es David Guetta.
- Ça n'a aucun ra... papa... Je veux... Ce que je veux c'est produire de la musique.
- Mais d'abord, tu vas faire des études à l'université. Le sujet est clos.
- Mais...
Il m'a lancé un regard autoritaire, qui veut dire "Stop. Tais-toi. Tu m'énerve." Je souffle d'agacement.
- Fait toi des amis. Sociabilise. Traîne avec ta coloc. Elle est sympa ?
- Tiens en parlant de coloc. Je dois y aller. Je lui ai promis d'aller la voir à la foire aux activités.
- Beca...
Et je suis sorti, il me soûler. Bon je dois aller faire un tour là-bas maintenant.

Pourquoi l'amour fait si mal ? {Bechloé}Where stories live. Discover now