Bad girl

Chapitre 1: La déclaration.

Nous sommes dans une petite ville ou presque toutes les maisons sont identiques et alignées comme dans une série américaine. Je me présente, je me nomme June Ginsky, j'ai 18 ans passé, et comment me décrire physiquement en quelques mots... Je suis plutôt grande du haut de mes 1m75 et mince, de plus je suis brune aux yeux bleus, on pourrait dire que je rentre dans les codes de la société. Pour m'accompagner dans cette vie, j'ai un frère jumeau, Drew, on fait tous les deux la même taille, on se ressemble physiquement, mais pour ce qui est du caractère, la façon d'être et les études, nous sommes totalement différents, lui est partit pour un bac Scientifique et moi Littéraire. Étant donné mon âge, je pense qu'il est plutôt simple de deviner que je suis en dernière année et que nous avons notre diplôme à la fin de celle-ci. Nos parents ? Ils sont bien présents, tout parait beau et rose dans ces premières descriptions, mais à vrai dire l'ambiance est froide voire même glaciale, principalement avec mon géniteur, ma mère, elle fait l'aveugle sur la situation et préfère vivre sa vie comme si de rien n'était, je ne peux lui en vouloir ne savant pas la vérité. Cette vérité est très dure à garder au fond de soi, mon père, il y a un peu plus d'un an a eu une relation secrète, ceci n'est qu'un détail et ne justifie pas ma haine. Ce qui la justifie, c'est que cette personne était ma meilleure amie et que pour rajouter la cerise sur le gâteau, il la mise enceinte. Il m'a fait jurer de ne rien dire sous peine de me tuer. Alors dans ce moment-là, tout est un instinct de survie, cette situation m'attriste de plus que ma mère ne voit rien et soit naïve.

En ce qui est "famille", j'ai fait le tour, il n'y a pas grand-chose à raconter quand les liens sont rompus. Pour revenir à moi, je ne suis pas la fille populaire comme certains pourraient le penser dû à mes nombreuses connaissances, en fait, je connais tout le monde, mais ne fréquente personnes ce qui est très paradoxal, je n'ai seulement deux grands amis : Tyler et Laura. Tyler lui est très grand, musclé blond aux yeux bleus, le garçon parfait ? Et bah non, il s'amuse régulièrement avec son groupe d'amis en se lançant des paris sur des filles pour faire des choses pas très propres pour être polis, j'ai eu de la chance, j'ai failli être la cible, mais j'ai réussi à éviter tous les paris sur moi grâce à Tyler. Je n'aime vraiment pas ce genre de comportement et je ne cesse de lui répéter chaque jour. Ça seule excuse : la popularité.
Puis Laura, elle a déménagé l'année dernière dans une petite ville à quelques heures de chez nous, une fille que j'apprécie énormément malgré son dur caractère. On s'appelle fréquemment pour se raconter tous les potins qu'il y a à savoir dans l'établissement scolaire. C'est notre dernière année et la fin approche bientôt donc les diplômes arrivent, ce qui commence légèrement à me faire stresser même si je ne suis pas mauvaise en cour, je dirais même que je suis excellent.

Nous sommes en week-end, plus précisément un samedi en début d'après-midi. Pour se changer les idées et décompresser des révisions avec Drew, on décide de faire de la boxe, notre sport en commun et comme une passion. On ne tarde pas à se mettre en tenue et va dans la petite salle faite rien que pour nous, nous ne sommes pas riches, mais comme nous faisons le même sport depuis nos 10 ans avec Drew, nos parents ont décider d'investir pour notre anniversaire des 15 ans. On met nos gants, on lève la garde et on finit par se taper sans se faire mal, c'est une de nos règles, taper sans faire mal, ce n'est pas toujours facile, mais cela nous permet de contrôler nos gestes et notre force. Le but de ces minis entraînements, c'est d'essayer de combattre nos points faibles pour nous améliorer pour un éventuel futur combat. Après un long moment de combat, mon corps commence à fatiguer et à réclamer l'arrêt, Drew me donne un grand coup sur la joue ce qui me fait tomber à terre, pour le coup, il n'a vraiment pas contrôlé sa force. Je reste un peu sonné par le coup que je viens de recevoir, j'enlève directement mes gants et pose ma main sur ma joue. Il me regarde avec inquiétude et me dit en ce penchant vers moi.

DREW : June, ça va ? Je suis désolé.
MOI : Ne t'en fais pas, mais je pense qu'on va arrêter, je me sentais fatigué de toute façon.
DREW : oui, en effet, tu veux qu'on sorte ?
MOI : oui, mais avec qui Drew ? Car tes potes ne sont pas forcément les miens.
DREW : Déjà l'homme de ta vie Eliot, puis Logan, Théo, Alisson et Alia.
MOI : Arrête avec Eliot... Mais ok même, je les aime bien à part deux.
DREW : Tu me fatigues June...