Moi : La perfection n'est pas sensée n'avoir aucun défaut ?

Lui : C'est le cas !

Moi : L'égocentrisme est un défaut

Lui : Je ne suis absolument pas égocentrique, j'exprime seulement ma perfection

Irrécupérable. Alfred fait alors son entrée, accompagné du médecin qui me demande de disposer pendant l'auscultation. Je lui souris et quitte les lieux pour me rendre dans la salle à manger et salue ces majestés en m'installant à table. Je demanderai un plateau pour Aron plus tard.

Reine : Bien dormi, Heather ?

Moi : Très bien et vous ?

Reine : A merveille mais dis-moi tu n'aurais pas croisé mon fils ? Nous ne l'avons pu vu pour le petit-déjeuner

Moi : Il a une forte fièvre donc il est dans sa chambre

Reine : Oh ciel ! Il faut appeler Edgar de suite

Moi : Ne vous en faites pas, Alfred l'a fait à ma demande. Nous n'avions rien de prévu pour aujourd'hui ?

Roi : Non et puis le mieux pour notre fils, c'est qu'il ne force pas

Reine : Tu pourrais rester avec lui pour la journée ?

Moi : C'est ce que j'envisageais

Roi : Tu feras une excellente épouse pour notre fils, nous avons fais un très bon choix

Moi : C'est normal de s'inquiéter dans ce genre de moment mais merci pour votre confiance

Je me lève et demande à une servante de préparer un plateau repas avec des aliments légers pour Aron.

Reine : Si, il y a le moindre problème avec Aron, tu...

Moi : Ne vous en faites pas, vous serez les premiers au courant

Je leur souris et quitte la pièce. Je me rends dans sa chambre en entrant sans frapper et le trouve sur son balcon, torse nu. Inconscient !

Moi : Alors ?

Il sursaute à l'entente de ma voix et se tourne dans ma direction en me souriant.

Lui : Rien d'alarmant. Une simple petite grippe qui ne durera pas très longtemps d'après les dires d'Edgar

Moi : Je suis rassurée. Maintenant, rentre à l'intérieur

Lui : Oui, madame

Après son salut d'une manière militaire qui m'a tordu de rire, il rentre à l'intérieur en fermant les portes du balcon.

Lui : Je vais bien alors arrête de t'inquiéter

Moi : Mais bien sûr. Tu vas bien et la démarche que tu as, est naturelle

Lui : Ce n'est qu'un détail

Comme je l'avais deviné, il faillit tomber mais se rattrape de justesse à sa table de chevet. Je le maintiens en entourant ses hanches et le ramène jusqu'à son lit.

Moi : Je vais te tenir compagnie pendant la journée

Lui : Tu n'es pas obligé

Moi : Je ne me sens pas obligée et puis j'ai promis à ta mère de veiller sur son fils

Lui : Elle s'inquiète trop

Moi : Une mère s'inquiètera toujours pour son enfant même infime soit la cause de son mal-être

Lui : Mais elle doit déjà s'occuper d'elle-même, elle doit se battre chaque jour pour essayer de vaincre ce maudit virus

Moi : Je viens de te le dire même si elle doit se battre contre une saleté, sa priorité restera toi et uniquement toi

Moi, Princesse GROSSE BLAGUE (Tome 1)Where stories live. Discover now