ㄨⅤ ◆ηεω sταrτεr

Depuis le début
                                    

Je ne savais pas non plus si je me devais ou non de maudir la fortune pour m'avoir emmené ici.

Quel est ce type de malédiction qui ne cesse de me coller à la peau, m'enfonçant davantage dans les abysses à chaque jour qui passe ?

Un moment passa ainsi.
Moi ruminant mon malheur et mon mal être.
Lui probablement juste son malheur de se retrouver avec moi, mais fidèle à sa réputation, aucune émotion n'osait passer son visage.

Voyant que je n'engagerais aucune conversation dans cette atmosphère devenue pesante au fil des minutes, il fut celui qui brisa le contact visuel pour ensuite parcourir la pièce de ses yeux orageux.

Lorsque je le vis froncer des sourcils à cette action, je ne pouvais que m'estimer heureux de ne pas avoir eu le surplus de curiosité pour fouiller la pièce.

Et il me le fit bien comprendre.

"Bon... Étant donné que j'ai affaire à une statue aujourd'hui, je vais te dire un truc, puisqu'il semblerait que tu sois celui avec qui je vais devoir ... cohabiter... Premièrement, tu dégueulasses rien." une note mentale germa dans mon esprit, ne pouvant la stopper de lui donner le titre officiel de maniaque "Ensuite, t'évites déposer tes pattes n'importe où, et enfin t'évites de foutre le bordel. Le reste, c'est chacun s'occupe de ses affaires."

J'avais répondu à son discours d'un léger mouvement de tête affirmatif, signe que j'avais compris et n'avais manifestement rien à contester.
Il avait reçu le geste..

Il n'avait cependant pas pu s'empêcher d'ajouter "et laisse rien trainer non plus."

"O-ok." génial, premier mot donné et un bégaiement.

Ce fut à mon tour de détourner le regard, ne supportant plus de le voir scrutter sceptiquement de sa place chaque recoin de la pièce où j'aurais pu mettre du bordel durant son absence.

C'est là que je me suis dit qu'il allait vraiment pas falloir que je pose ne serais-ce qu'un cheveux au sol.

Et puis je me souvins de cette dernière fois, lorsqu'il m'avait amené ici.

Je ne me souvenais pas à ce moment là d'avoir remarquer cette pièce aussi impeccable, mais après réflexion, c'était pas en étant allongé sur un oreiller face au mur qu'on pouvait vraiment détailler une pièce...

Mon attention se reporta inconsciemment sur les clichés du bureau, chose qu'il remarqua sans que moi-même je ne m'en rende compte.

Je l'entendis inspirer pour éventuellement faire une remarque, mais avant que le moindre son ne sorte, le porte d'entrée s'ouvrit violemment, le percutant juste là où il ne fallait pas et il sembla oublier sur le coup ce qu'il devait me dire.

Alors qu'il jura non pas poliment avant d'afficher une mine contrariée que je ne lui avait encore jamais vu, il attribua un regard meurtrier à celle qui venait de passer sa tête par l'embrassure de la porte, ne pouvant complètement rentrer aux vues de l'obstacle humain gênant l'ouverture de la porte.

"Oh, bah Livai, désolée je t'avais pas vu" si un regard pouvait tuer, elle ne serait déjà plus de ce monde. Et malgré cette menace silencieuse, elle avait toujours ce grand sourire indétrônable.

De son côté, Livaï n'avait pas semblé aimer le geste.

"Bordel, mais quand est-ce que tu vas me foutre la paix, quat'zieux ?!"

"T'énerve pas, je savais pas que t'étais là !" à nouveau un grand sourire. À cette réplique, Livaï ne répondit que par un 'tch', se détournant complétement de cette folle ambulante.

ωhιτε dαrκnεss 『EreRiren』Où les histoires vivent. Découvrez maintenant