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Ils n'avaient pas pour habitude d'emprunter ce chemin-ci.
Ni même pour habitude de traîner ensemble dans ces couloirs actuellement désert et oppressant, comme s'il retenait lui même son souffle.

Qu'on se le dise, jamais cet homme n'aurait cru qu'il accepterait un jour de suivre cette folle l'entraînant ainsi à gambader dans cette partie de l'établissement laquelle aucun des deux n'avaient l'habitude de venir.

Aujourd'hui fut l'exception, la silhouette féminine semblant désespérée pour certaines raisons, la masculine pour se retrouver coincé avec elle.

"Tu te rends compte Livaï .... Il-- il ne m'a rien dit ... Rien, nada, je sais même pas dans quel dortoir il est ! Et tu te rends compte ?! Il a réussit à m'esquiver toute la journée !! Oh putain, faut que je lui demande comment il a fait, attends c'est vrai quoi, jamais personne n'avait pu m'échapper jusque là ! Mais ... Il est pas là... Et j'ai pas envie d'attendre demain pour le voir... Tu sais où il est, toi ?? S'te plait, j'aimerais vraiment savoir pourquoi il tient autant ses distances, et puis--" tel était l'état de la brunette depuis qu'ils avaient commencé leur marche, oscillant entre déprime de ne pas pouvoir lui demander on-ne-sait-quoi et excitation d'avoir trouvé quelqu'un d''exceptionnel'

Lui, ne savait toujours pas ce qui lui avait pris d'accepter cette promenade dans ces couloirs vides.
Probablement l'état catastrophique dans lequel elle était lui avait fait supposer qu'il ne fallait en aucun cas laisser cette tornade embulante désembuler dans tout l'établissement.

Il râlait intérieurement depuis de longue minute en se jurant d'aller réprimander le plus jeune de lui avoir fait subir ce supplice.

Sur le coup, il s'était promis qu'il allait lui toucher deux mots.
Mais il comprenait également la détresse du brun face à ce phénomène.

Hanji étant ce phénomène.
D'ailleurs, son monologue semblait sans fin, et on pouvait s'apercevoir que si par malheur un neurone lui avait été manquant ce jour là, elle aurait probablement défoncé la porte de chaque chambre de la Fac tel Golum cherchant son précieux.

Bon dieu il lui restait un semblant de bon sens, mais un rien pourrait la faire changer d'idée sur sa procédure de recherche.

Actuellement, c'est à peine si elle regardait sous la porte ou écoutait au plus près de celle-ci.

Alors, pendant quelque temps, on avait eu l'espionne Hanji prête à tout pour débusquer la personne qu'elle cherchait et Livaï, s'étant mis à trancher des fruits volant dans son téléphone.

Jusqu'à ce qu'un visage familier ne fasse apparition aux abords d'un couloir dans le coin de son regard.
Il avait ainsi délaisser quelques secondes sa partie en essayant de sa rappeler d'où lui venait ce visage.

Ça n'avait pas pris plus de quelques secondes, mais il sentait la magouille que cette homme se retrouve ici, dans un établissement publique.

Il avait commencé à le suivre abandonnant ainsi définitivement sa partie et ne tenta pas de savoir si Hanji allait le suivre ou non.

L'autre pas plus que lui ne tentèrent d'émettre le moindre bruit, comme s'il y avait une bête méconnue de tous à ne pas éveiller dans ces couloirs étrangers.

Le noiraud ne savait pas si l'autre savait qu'il était suivi, mais il sembla faire comme si de rien n'était, continuant son chemin sur le bout des pieds, sans même savoir où il se dirigeait.

Le brun s'entendit soupirer légèrement, lorsqu'il se rappelait sa promesse de ne plus se mêler de se qui ne le regardait pas.
C'était ce qu'il faisait d'habitude.
Là, il faut croire qu'il avait trouvé quelque chose de plus distrayant que de regarder l'autre folle tourner en rond comme à la recherche d'un mythe inexistant.

ωhιτε dαrκnεss 『EreRiren』Où les histoires vivent. Découvrez maintenant