Chapitre 1- Le drame

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Il n'y a pas plus beau moment que le 24 décembre pour passer un bon moment en famille. Il est 11h32 du matin et il manque encore des ingrédients pour le repas de ce soir. Mes parents ont décidés alors d'aller chercher à la dernière supérette encore ouverte les ingrédients manquants avant qu'elle ne ferme. Ils m'ont demandés de les accompagner mais j'ai préférée rester mettre les décorations.

Il neigeait beaucoup à ce moment-là, on n'y voyait presque rien mais rien ne pouvait gâcher ce merveilleux moment, même pas une petite tempête de neige.

Je commençais à décorer notre petite chambre de motel. Il était 14h passer et mes parents n'étaient toujours pas revenu. J'ai essayée tant que bien de les appeler mais rien à faire la tempête brouillait toutes les lignes téléphoniques, impossible de les joindre donc j'ai du attendre que la tempête se calme pour avoir des nouvelles. Le temps passait de plus en plus et toujours pas de nouvelle jusqu'à cet appel:

-Allô ?

-Oui, c'est bien Mademoiselle Grusilio à l'appareil ?

-Oui c'est moi qui a-t-il?

C'était le concierge du motel qui m'avait appeler pour m'annoncer une nouvelle.

-Je suis désolé de vous l'apprendre ce jour de réveillon mais l'on m'a annoncé que vos parents on eu un accident...

-Que dites vous ?!

-L'hôpital d'à côté les ont reçus il y a environ 1h mais l'accès est bloqué par la neige environnante

-M...merci p...pour l'information...

-Je suis vraiment désolé

-...*raccroche*

La tempête c'était calmer. Je me suis précipitée vers l'hôpital en panique total, le sol était assez glissant pour se casser une jambe. Dès que je suis rentrée à l'hôpital j'ai demandée pour mon père et ma mère et demanda aussi ce qu'y était arriver. Une jolie jeune infirmière m'indiqua où je pouvais trouver le médecin qui s'occupait d'eux.

- Bonjour c'est vous le docteur qui s'occupe des Grusilio?

- Oui et vous êtes ?

- Leur fille. Que leurs sont-ils arrivés?

- Oh...Et bien une voiture les a percutés en traversant la route en pleine tempête, on a fait tout ce qu'on a pu. Ils...ils n'ont pas survécu je suis navré...

- N...non...ne me dites pas qu'ils...non...mais que vais-je faire...

Je me retrouverais seule...pourquoi ça devait arriver le jour du réveillon... Cela devait être un jour merveilleux.

C'est à ce moment que tout s'écroule autour de moi j'entends à peine les remue-ménages de l'hôpital.
Des sanglots de larmes me montent aux yeux. Je m'écroule à terre et ne pense qu'au malheur qui m'arrive en cette instant. C'est à ce moment que je me dit que j'aurai dû les accompagner. Je serais soit morte avec eux ou je les aurais prévenu qu'une voiture arrivait. Je me sens désarmée. Je ne réfléchis plus à rien et tente de voir pour une dernière fois mes parents.

- Où sont ils ?!! Je veux les voir tout de suite!!

Je suis prise d'une panique totale. On me comparerai bien à une folle sortit d'un asile. Je supplie le docteur de m'emmener les voir. Il accepte avec quelques difficultés.

- Ils sont là...

Il m'ouvre gentiment la porte. J'hésite un instant et d'un pas avancé je pénètre dans la pièce en remerciant le docteur.
Ils étaient là, recouvert sous un drap blanc neige. Mes pas ralentissaient au fur et à mesure que je m'approchais de leurs corps sans vie. Un homme présent dans la salle tira les deux draps afin que je puisse les admirer pour la dernière fois. Je me remis à pleurer de plus belle. Les mots pesaient en moi. Tous les souvenirs avec eux défilèrent devant moi. Je me suis dis à ce moment que je n'avait pas vécu assez de choses avec eux du haut de mes 18 ans et qu'il me restait encore des choses à vivre en leur compagnie. Mais tout est fini que ce soit pour eux que pour moi. Le docteur m'affichait que c'était l'heure que je sorte. J'acquiesçai sans broncher.

Tout m'est revenu en tête que maintenant j'allais devoir me débrouiller seule et sans parler des frais de l'hôpital, du motel, de leur enterrement, et de mon retour en Louisiane. J'étais terrifiée à l'idée de devoir surmonter tout ça seule. Ce fut vraiment le pire Noël que j'ai pu avoir.

Quelques jours passèrent et chacun d'eux étaient l'uns comme l'autres de plus en plus noirs. J'ai dû passer des appels, demander de l'aide. Une association de bénévolat m'a finalement aider à payer tous les frais en leur promettant de leur rembourser la moitié de l'argent. Il s'était écouler une semaine après leur enterrement que j'ai déjà dû trouver un job pour pouvoir survivre et rembourser mes dettes.

Une vielle dame qui tenait un bazar a finalement acceptée ma requête. Le salaire n'était pas énorme mais s'était assez pour me nourrir et continuer à payer le motel où je vivais.

Ces dernières semaines ont été difficiles pour moi mais j'avais récoltée assez d'argent pour rembourser cette association. Et vu que j'étais encore mineure en Amérique, des agents de la sécurité sociale avait envoyer des agents depuis la Louisiane pour venir me chercher et me ramener chez ma tante Gabriela quand ils eux vent de la situation. Ces dernières semaines étaient les pires de ma vie et quand je pense qu'arriver en Louisiane je devrais m'occuper encore de paperasses, je me sens déjà fatiguée. Mais ce retour à la maison me ferai le plus grand bien.

J'étais enfin arriver en Louisiane chez ma tante Gaby, la sœur de ma mère. J'ai passée la plupart de mon enfance chez elle. Elle était très proche de nous.

- Margaux ! Comment vas-tu ? On m'a tout dit. C'est terrible...Comment te sens tu ma grande ? Et dis moi pourquoi ne m'as tu pas appelées tout de suite ? J'aurais pu t'aider ! Et en plus nous parlons de ma sœur et de son mari !

- Du calme ma tante respire. Et bien tu sais ça a été très dur pour moi j'ai pas réfléchi tout était brouiller dans ma tête. Je t'en pris excuse moi...

- Oh ma chérie ce qui est fait est fait. Si tu n'as rien tant mieux. Demain nous irons à la mairie pour les papiers restants. Pour l'instant repose toi.

- Oui ma tante à demain.

- Ta chambre est après l'escalier au fond à droite.

- (J'ai fais un signe de tête pour acquiescer)

Le lendemain nous avions régler les documents restants et après nous sommes aller chercher mes affaires dans mon ancienne maison qui reste rempli de souvenir. Je me dis que si je n'avais pas insister à partir en voyage, ils seraient sûrement toujours en vie. J'ai un sentiment de culpabilité en moi, je pleure chaque soir en pensant à eux en serrant un cadre d'eux très fort contre ma poitrine.

Dans un coffre que j'ai retrouvée dans la chambre de mes parents, il y avait 7860$ accompagné d'un mot ou il était inscrit : ''pour notre prochain voyage en famille''
Ma tante est entrée dans la pièce au même moment et elle m'a dit : "Je ne pense que ce sera utile pour un prochain voyage tous ensemble, cette argent t'appartient désormais. Tu es libre d'en faire ce que tu veux mais n'oublie pas que tes parents ont travaillés dur pour obtenir cette somme. À toi d'en faire bonne usage"

C'est à ce moment que j'ai pris cette décision : "Je vais partir de la Louisiane et j'irais dans un meilleur état ou une meilleure ville je dois reconstruire ma vie maintenant que je n'ai plus grand chose à gagner, j'irais là où le vent me mène"

- Fais ce qui a à faire ma grande j'ai confiance en toi

Après ces mots je décidai donc de me mettre en route à la quête d'une nouvelle vie après mes 21 ans. J'irais donc travailler pendant 3 ans et rassembler plus d'argent pour mon aventure vers cette contrée inconnue.

3 ans plus tard

Ma tante m'a conduite à l'aéroport. Arriver là-bas, j'ai pris le premier vol qui partais le plus vite possible et ce vol était pour...New York !

*Merci d'avoir lu
*Dites moi ce que vous en penser car j'ai besoin de votre avis pour continuer.

A plus au prochain chapitre😘

Margaux (En Cours)Where stories live. Discover now