22. Le retour d'Ayoub

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La maison d'Ayoub était munie d'un système d'alarme qui reliait toutes les sorties, donc aucune chance de sortir d'ici sans me faire prendre

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La maison d'Ayoub était munie d'un système d'alarme qui reliait toutes les sorties, donc aucune chance de sortir d'ici sans me faire prendre. Épuisée et étourdie, j'ai donc décidé de me coucher sur le lit. J'avais si mal à la tête à cause de ma commotion de la veille, que j'ai fini par m'endormir sans m'en rendre compte.

Durant mon sommeil, j'ai senti des frissons partout sur mon corps, mais je ne savais pas pourquoi. J'ai donc légèrement ouvert mes yeux, et puis ce que j'ai vu m'a troublée. Il puait l'alcool et la mari. Cette odeur m'étouffait les poumons et je les sentais de plus en plus lourds. Il était par-dessus moi à me caresser le corps.

Moi *en criant*: MAIS TU FAIS QUOI LÀ?!

Lui *en criant*: TA GUEULE TOI! RESTE TRANQUILLE MERDE!

Moi: MAIS T'ES MALADE TOI! LÂCHES-MOI! T'AS PAS LE DROIT D'ME TOUCHER COMME ÇA SALE CHIEN!

Lui: Ah ouais? Bah devine quoi? J'm'en bats les couilles, tu vas rien faire bella *clin d'oeil*.

Et puis il s'est mis à m'embrasser sur les lèvres et le corps. Ça n'a pas duré longtemps puisque j'ai fini par le gifler, mais cette gifle ne l'a pas arrêté. Au contraire, je l'ai plus provoqué encore. Il a alors commencé à me frapper le visage et le ventre, à m'étrangler à travers mon voile défait, à l'enlever de ma tête, et à défaire le bouton de mon pantalon. J'essayais de me débattre du mieux que je pouvais, mais à chaque mouvement, il me frappais encore plus. Le reste de cette horrible soirée a continué comme ça: baisers répugnants, caresses déplacées, coups, vêtements enlevés de force, et puis... viol.

Cette nuit là, je n'ai pas dormi. Après qu'Ayoub ait quitté cette foutue chambre de malheurs, comme si de rien n'était, je suis partie prendre une douche dans la salle de bain, pour laver mon corps que ce monstre venait de salir. Mes faibles jambes tremblaient, mon corps était nu et taché de sang, et j'étais recroquevillée sur moi-même, à la recherche d'un réconfort que je ne pourras plus avoir avant longtemps. Et là, à ce moment, je me mettais à sur-réfléchir. Ce trop-plein de pensées était en train de me tuer à l'intérieur, et rien ne me calmait.

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Nayla ChehabOù les histoires vivent. Découvrez maintenant