Chapitre 42 ~ Amour ?

413 30 55
                                    

Deux mois s'étaient écoulés depuis mon entretien avec Robert Kirkman, j'avais totalement intégré le groupe. Ils m'avaient tous acceptés avec un grand sourire aux lèvres, je me sentais à ma place ici comme s'ils étaient de ma famille depuis toujours.

Aujourd'hui, je devais tourner la scène du baiser avec Chandler, mais nous nous étions pas du tout préparé à nous embrasser à la fin du passage. On allait le faire au feeling comme on dit !

Je me changea rapidement avec les vêtements qu'on m'avait passé avant de rejoindre le lieu du tournage où Chandler m'attendait avec un sourire aux lèvres.

- Hey ! Saluais-je en arrivant vers lui.

- Salut, me souria t-il. Ça va ? Pas trop stressée ?

- Ça va à peu près, et toi ?

- Ça va, ça va.

Je lui souria avant que nous entrions dans la maison des Grimes, nous nous installions sur le canapé du salon.

*Début de la scène*

Carl et moi étions assis tranquillement sur le canapé de chez lui tout en parlant de tout et de rien.

- Mais c'est vrai que tu as surpris Glenn et Maggie en pleine action ? Demandais-je en me retenant de rire.

- Ouais malheureusement, souffla t-il, la mine écoeurée.

- Raconte-moi s'il te plaît !

Il me regarda avec un sourire espiègle sur les lèvres avant d'entamer son récit :

- C'était quand mon groupe et moi étions encore dans la prison dont je t'ai parlé, ce matin-là je m'étais réveillé plus tôt que d'habitude. Alors, je m'étais levé pour aller déjeuner, sauf que je suis tombé sur Glenn et Maggie en pleine action sur le plan de travail, fit-il avec dégoût. Le pire, c'est qu'il m'a regardé avant de me dire simplement : "Oh salut Carl ! Tu as besoin de quelque chose ?"...

J'éclata de rire, suivi par Carl.

- J'adore Glenn, ça c'est sûr, riais-je de plus belle. Pauvre de toi... mais vraiment...

- Oui pauvre de moi, se plaigna t-il avec une fausse mine triste. Mais, heureusement, j'en suis pas mort ! Juste choqué pendant un moment mais c'est tout !

- Tu m'étonnes, moi j'aurais attendu tous les matins que l'on vienne me chercher pour éviter les mauvaises surprises, riais-je.

- J'aurais dû, fit-il, pensif. Sinon, parle-moi un peu de toi.

- Il y a rien à dire, répondis-je en me refermant sur moi-même.

- Mais pourquoi tu veux jamais en parler ?! Tu sais quasiment tout de moi, mais je ne sais rien de toi Maddie ! Je veux apprendre à te connaître, continua t-il, plus doucement.

- J'ai rien à dire, répètais-je avant de me lever du canapé et sortir de la maison.

Je descendis les escaliers du perron et marcha dans la rue avec rapidité. Je savais très bien que Carl allait venir me chercher, je le connaissais par coeur.

Des bruits de pas frappant l'asphalte retentirent derrière moi, je les reconnus comme ceux de Carl.

- Maddie ! Attends-moi ! Je suis désolé, j'aurais pas dû !

Je ne répondis rien et continua ma marche effrénée, sauf qu'il m'attrapa par le poignet avant de me faire pivoter pour que je sois face à lui.

- Carl, j'ai rien à-

Sauf que je fus coupée par ses lèvres qui vinrent se poser sur les miennes. Je resta stoïque quelques instants avant de répondre avec tendresse à son baiser si doux et parfait à la fois.

*Fin de la scène*

- Et coupé ! Parfait les enfants !

Nous entendions ce que le producteur nous disait, mais nous continuons à nous embrasser à en prendre haleine. Ses lèvres si bien dessinées et douces se mouvaient avec perfection avec les miennes. Puis, nous rompions ce contact chaud après plusieurs secondes.

- Désolé... je... j'aurais pas dû, m'excusais-je avant de partir en courant vers le sorte d'étang qui avait dans la ville.

- Laurie attends ! Fit Chandler dans mon dos.

Mais, je ne l'écoutais plus. Je ne voulais plus entendre sa voix, j'avais besoin de me retrouver seule avec mes pensées. Je m'installa vers le bords de l'eau avec prudence avant de regarder les poissons nager avec amusement dans cette eau fraîche.

Soudain, Lauren et Danaï arrivèrent vers moi, et s'installèrent à mes côtés dans le plus grand silence.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Finissa par me demander Lauren avec inquiétude.

- Je sais pas, soufflais-je avec les larmes aux bords des yeux.

- Tu ne serais pas en train de craquer pour Chandler ? Demanda doucement Danaï en posant une main sur mon épaule.

- Je crois bien, avouais-je, vaincue. Il faut que vous sachiez un truc les filles...

- Dis-nous tout.

- Vous savez que j'ai eu un accident, que j'ai été dans le coma pendant un bon moment... mais j'ai rêvé d'une vie parfaite avec vous, mes parents et... Chandler. On sortait ensemble, on était heureux... sauf que je me suis réveillée dans ce lit à l'hôpital. Je n'avais plus la même identité que dans mon rêve, j'étais pas célèbre et je n'avais pas mes parents, soufflais-je avec tristesse. Depuis que je l'ai revu, j'ai mal au coeur... je me sens vulnérable et nulle...

- Mais non ma belle, me réconforta Lauren. Est-ce que tu as de réels sentiments amoureux pour lui ?

- Oui... mais ça me fait chier ! J'ai pas envie d'aimer, surtout lui !

- Laurie ? On peut parler s'il te plaît ? Me demanda une voix que je reconnaissais parfaitement.

Je me leva avant de secouer ma tête de gauche à droite en signe de négation. Puis, je partis en le laissant derrière moi.

- Écoute-moi s'il te plaît ! Je suis amoureux de toi ! Je t'aime comme un fou et c'est pas l'autre que j'aime ! C'est toi et toi seule, ajouta Chandler d'une petite voix, alors je me stoppa. Je suis dingue de toi depuis que je t'ai vu, si je t'ai embrassé, ce n'était pas pour rien... Je t'aime plus que tout au monde, je... Je suis perdu sans toi... Tu es ma drogue, mon sang, mon oxygène...

Je me tourna vers lui, des larmes s'entassaient dans ses magnifiques yeux bleus. Tandis que moi, je pleurais, personne ne m'avait fait une telle déclaration... J'étais sous le choc, émue mais heureuse. Je voyais qu'il était sincère, son regard en disait long. Je m'approcha doucement de lui, Chandler vint aussi à ma rencontre et m'embrassa comme si c'était la dernière fois. J'approfondis notre baiser en posant mes mains sur sa nuque pour le coller contre moi, tandis qu'il fit glisser les siennes sur le bas de mon dos en m'attirant contre lui.

C'est à ce moment là que je compris une chose, j'étais :

Amoureuse de lui...

Amoureuse de Lui | Chandler RiggsWhere stories live. Discover now