Loki, un Dieu piégé

Chapitre 9. Sentiments peureux

Nous sommes au soir dès à présent. Le repas nous a été parvenu plus tôt dans la soirée et j'ai pris ma douche peu après ça. Loki n'arrêtait pas de me narguer en passant les vidéos de nous deux sur la télé, alors j'ai décidé d'éteindre cette télévision une bonne fois pour toutes.
En ce moment je suis assise sur le lit seule, Loki est dans la douche ce qui me soulage.

J'aime ces moments de tranquillité et je veux que cela dure le plus longtemps possible. Alors je me lève et décide de garder ce moment toute la soirée. Je décide d'enfermer Loki dans la salle de bain, étant donné que j'ai la clé. Si mon plan ne marche pas au moins j'aurais eu une attraction aujourd'hui, car quoi de mieux que de contrarier le Dieu de la fourberie ?

Il est vrai que je suis de nature têtue, mais avec lui c'est différent, il n'a pas l'habitude que quelqu'un s'oppose à lui aussi intensément, surtout venant d'une femme je présume. Et je suis tout de même en danger, il faut que je trouve un moyen de le faire abandonner par lui même.

Je me pose du côté de la fenêtre en entendant l'eau s'arrêter de couler. Une boule se forme dans mon estomac et je prie pour que mon plan fonctionne. La vue que m'offre l'encadrement de la fenêtre n'est pas grandiose, elle donne sur une route départementale. Quelques voitures roulants à intervalles irrégulières. Je ferme les yeux, faisant corps avec le moment présent, je veux profiter au maximum du calme que provoque l'absence de Loki. Cela fait presque une semaine que j'ai été enlevé et je n'ai eu aucun moment d'intimité, omis lors de mes toilettes, et encore (vu qu'il a éprouvé le besoin de me narguer dans la salle de bain après mon appel téléphonique avec mon père.)

En espérant qu'il soit toujours enfermé dans la salle de bain, je décide de m'exiler de cette chambre pour visiter ce motel. La moquette caressant mes pieds nus, l'air chaud apaisant mes épaules pâles découvertes grâce à ma combinaison du jour, me rappellent que l'été reste de loin ma saison préférée. L'air doux, les vacances, le plaisir de porter des lunettes de soleil et les glaces à l'italienne que l'on s'offre au cours de la journée. L'été quoi.

Mais avant que je n'eu le temps d'ouvrir la porte entièrement, une main forte et pâle s'empressa de la refermer aussitôt. C'est celle de Loki, aussitôt, je regarde la porte que j'avais pourtant scellée et y vois une lueur verte.

Moi : et merde... chuchotais je.

Loki me prit par les épaules et me cogna contre le mur d'à côté, fracassant ma tête au passage. Ma respiration est saccadée et cela ne s'améliore pas lorsque je vois plus en détail mon agresseur. Il n'est seulement vêtu que d'un bas de pyjama noir en coton, accentuant son "V" et ses abdominaux subtilement dessinés sur sa peau d'albâtre. Je relève ma tête endolorie pour voir son beau visage, ses cheveux mouillés encadrent sa mâchoire dure, ce qui met en valeur ses yeux verts. Je ne peux empêcher mon corps de réagir face à cette beauté aussi incompréhensible que froide.

Étant donné que je suis plus du genre "sans sentiments" j'ai déjà eu recours à des relations sexuelles sans lendemain, cela ne me dérangerais pas du tout du fait qu'il ( si il n'aurait pas été comme il est...) me prenne dans ce lit maintenant. Et en voyant ma mine déconfite et mes joues rougies, il eu un rire mesquin, ce qui me ramena à la réalité d'une traite.

Loki : Eh bien, eh bien... on peut dire que vous êtes plutôt distrayante pour une midgardienne. Dit il en ne pouvant pas empêcher son amusement.

Moi au contraire, je ne suis pas amusé, j'ai vu une lueur dans ses iris vert et cela me fait peur. A cet instant, il me fait peur.

Moi : lâchez moi. Lui dis je en prenant le ton le plus menaçant que je puisse faire.

Il ria de plus belle et me jeta sur le lit qui se trouvait derrière lui. Mon mal de tête s'intensifia à cause du choc, avant que je n'eu le temps de reprendre mes esprits, il s'empressa d'attraper mes poignets et de les maintenir fermement au dessus de ma tête.