Chapitre 7- Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...

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[ Attention ! Scène à caractères sexuels] Je suis responsable de ce que j'écris, pas de ce que vous lisez...


Je m'aventure dans un couloir sombre, sur la pointe des pieds. Je n'ai pas besoin d'avancer à tâtons. Ma vision s'accommode parfaitement à la pénombre. Je frôle les murs en espérant que personne ne m'entendra, ou plutôt, que tout le monde agira comme si de rien était.

L'intimité devient très difficile quand la plupart des gens qui vous entourent sont plus sensibles que la normale. Sensibles ? Pas certaine que ce mot convienne.

Je prends le couloir de droite et aperçoit enfin ma destination. Arrivée devant la porte, j'hésite. Me repoussera-t-il ?

Je hausse les épaules et m'empare de la poignée. Mon cœur bat la chamade tandis que la porte s'ouvre émettant un petit grincement. J'observe la chambre plongée dans le noir, simple et classe. À son image. Puis mes yeux entrent en contact avec deux prunelles d'un bleu persan.

À ma grande surprise, il ne dort pas. Il est assis sur son lit, les bras croisés. Un sourire espiègle au coin des lèvres. Suis-je si prévisible ?

La couverture repliée sur ses hanches me laisse le loisir d'admirer son buste dénudé et sculpté. Observer son corps d'albâtre suffit à m'enflammer totalement :

Tu récidives Dahlia ? s'amuse-t-il en me détaillant de la tête aux pieds.

Il mord sa lèvre inférieure en découvrant que je ne porte rien d'autre qu'une chemise de nuit. La pointe de mes seins qui durcit et déforme la soie lui prouve qu'il n'y a absolument rien en dessous.

Ses yeux s'assombrissent d'avantage et sa respiration se fait plus pantelante.

Viens-là.

Il s'est exprimé d'un ton impérial. Ce n'est pas une demande. C'est un ordre. Cela me galvanise aussitôt. Je m'approche doucement de son lit et observe ses marques une par une.

Il en a tellement, peut-être autant que moi. Il ouvre la couverture pour m'inviter à le rejoindre et je ne me fais pas prier. Je me glisse à ses côtés, soudain timide.

Il rabat le linge blanc sur nous et se penche au dessus de moi. Sa peau brûlante m'effleure et je m'enflamme encore plus, si cela est possible. Je tente difficilement de retrouver mon souffle.

D'une main experte, il délie le nœud de ma chemise qui unit et camoufle mon corps nue de sa vue. La lenteur calculée de ses mouvements me tord d'impatience. Et tout le temps que dure le geste, il ne détache pas son regard du mien. Alors qu'il écarte les pans de mon vêtement, je sens l'air frais caresser ma peau.

Un frisson parcourt mon épiderme et mes seins se dressent encore. Le regard qu'il pose sur moi met tout mes sens en éveil. Il me détaille sans oser me toucher. Le désir vorace que je devine dans ses yeux me fait basculer dans un état d'effervescence inouïe. Je suis un brasier vivant.

Son doigt parcourt lentement mas peau, illuminant mes marques que je passe le plus clair de mon temps à dissimuler. Un gémissement s'échappe de ses lèvres très vite suivi par un râle de ma part.

De ma vie, je n'ai jamais vu quelque chose d'aussi beau...

Son visage est  admiratif. Sa voix rauque et sensuelle me prouve la sincérité de ses propos. Le degré d'excitation que j'atteins à ce moment-là est sans précédent.

Je rapproche mon corps du sien et ondule contre lui. Il sourit. D'un sourire tendre et moqueur. Ce n'est pourtant pas ce que je veux lire sur son visage en cet instant et pour lui faire passer l'envie de jouer les romantiques, j'attrape vivement sa main et la guide doucement jusqu'à mon mont de vénus.

Ultra (sous contrat d'édition)Where stories live. Discover now