Ⅹ ◇ρlεαsurε το ωοrκ ωιτh γοu

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Se soir là, la seule chose qui sembla calmer mon corps à fleur de peau et mon esprit embrumé fut les Chats.

Vous connaissez le concept 'Essayer de ne pas rire' ? Disons que ce fut ça, version chat... Loin de moi était l'idée de respecter le concept, cependant.
C'est ridicule comme jeu, d'essayer de ne pas rire, cette réaction était une manifestation nerveuse du corps.

On ne devrait pas essayer de se retenir de rire, lorsque notre être s'y expose. Y parait que ça stresse.
Alors pourquoi avoir inventé ce jeu si débile ? Pour essayer d'intoxiquer par leur rire les gens derrière l'écran ?

Mais il semblerait que se soit pour se prouver qu'on est capable d'aller au-delà des limites de notre corps.

Après tous, on est humains.
Donc on cherche à atteindre l'impossible, tous le monde s'y tente, quelque soit le résultat.

J'avais donc passé le reste de ma soirée à regardé ces petites bêtes affectueuse se pavaner devant la caméra, avant de tomber d'un meuble, de sauter aussi loin que leur petites mimines leur permettaient sous l'effet de la peur, de se dresser sur deux pattes de manières inhabituelles qu'elles soient avant ou arrière, tout ces petits trucs qui ne se voient pas tout les jours.

C'est souvent le genre de chose qui semblait soulager mon état d'âme bien trop lourd de culpabilité en m'apportant un petit sourire, me faisait bien souvent oublier tout ce qui me détruisait.

Mais toutes bonnes choses à une fin.
Comme celle d'un des écouteurs qui avait misérablement lâche sa vie, toujours raccroché à son autre moitié comme pour signifier 'je suis mort mais toujours présent'.

J'avais râlé sur le coup, parce que j'allais devoir me procurer une autre paire d'écouteur. Je m'étais aussi dit que je prendrais des couleur bleu électrique, en souvenir de ce jour épique de ma vie.
Même si je voulais l'oublier.
Mais on n'oublie pas tout.

Alors ma vie avait repris son cours, comme à chaque fois que je me sentais détruit, mon subconscient faisait en sorte de me faire croire qu'il ne s'était rien passé.
Mais il y a des choses qu'on ne peut oublier.

Alors toute la semaine, je n'avais cessé de ruminer ce qui c'était passé ce fameux soir, signant le début de ce que je présumais être mon calvaire.
J'avais pas tout à fait tort.

Il me semblait qu'à chaque pas que je faisais, une plume parviendrait à se glisser sous mon tee-shirt pour aller par la suite se poser délicatement sur le sol.
Il me semblait qu'à chaque mouvement que je réalisais, quelqu'un parviendrait à voir des choses qu'il ne devrait pas voir.
Il me semblait également qu'à chaque regard, reçu comme lancé, j'allais perdre les derniers rempart que je dressais entre leur monde et le mien.

Par une quelconque chance, ce mur que je savais ébréché de toutes part résistait, alors je ne pouvais que lui confier mon existence à ne pas céder.

C'est ce que je me suis efforcé à faire les prochains jours.

Contrairement à ce que j'avais pensé dans un premier temps, j'avais assisté à chaque cours, chaque jour qui avait suivi, ce qui relevait évidemment de l'exploit.
Même si je ne vois cacherais pas que j'aurais vraiment préférer me perdre dans les couvertures de mon lit.
Mais à chaque fois que je me voyais refuser mon lever, il y avait encore cette petite voix lucide me disant que ma vie n'était pas encore finie. Qu'elle ne s'était pas stopper en un point, et qu'elle continuait sans jamais s'arrêter.

Que j'avais encore des choses à faire, sans que je ne comprenne vraiment lesquelles, même si une petite brise m'eut soufflé les noms de ceux que j'aimerais appelé 'amis'.

ωhιτε dαrκnεss 『EreRiren』Où les histoires vivent. Découvrez maintenant