Spirits of The New Orleans

Chapitre 7: Thank You

Elijah gara la voiture au milieu de vieux bâtiments désaffectés et sortit de celle-ci, rapidement suivi par Catherine et Morgane.

"- Le sanatorium se trouve un peu plus loin, voilà ce que je propose, vous allez vous y rendre seules. Geneviève s'attend sûrement à me voir, elle sera donc surprise de tomber sur deux enfants. Trouvez quelque chose à dire, faites diversion, pendant ce temps, je chercherais ma sœur.
- Pardon ? On y va seules ? Nan, nan, nan, on va être face à une sorcière ou je ne sais quel autre truc, seules ?! s'indigna Morgane.
- Oui. Elle ne devrait pas s'attaquer à vous si vous vous y prenez correctement, continua le vampire.
- Ok, vu qu'on est obligés et que c'est le seul plan pour les retrouver, c'est bon, je suis d'accord, obtempéra Catherine. J'ai juste une question, vous avez parlé de votre sœur mais Klaus, qui s'occupe de lui ? questionna-t-elle.
- Si je trouve Rebekah, je trouve Klaus, répondit-il.
- Heu, si j'ai tout bien compris... commença Morgane.
- Bon Morgane, on a pas vraiment le temps de parler là, la coupa son amie.
- Super, allons se faire transformer en crapaud ! ironisa Morgane."

Elle se dirigèrent vers un bâtiment à moitié en ruines. Une fois arrivées à sa hauteur, une sueur froide traversa Morgane tandis que Catherine abaissait la poignée.

Des bouts de verres, des vieux torchons et des morceaux de bois jonchaient le sol tout autour d'elles. Elles s'avancèrent prudemment au milieu de ce qui devait être la pièce principale du vieil immeuble, à l'époque où il était encore utilisé.

Un craquement se fit entendre derrière les jeunes femmes, qui se retournèrent vivement:

"- Que faites vous ici, jeunes filles ? leur demanda une femme rousse, malgré sa réelle beauté, elle n'avait absolument pas l'air gentille."

Une minute s'écoula sans qu'aucune des deux amies ne disent le moindre moins.
Morgane n'avait pas la moindre idée de ce qu'elle pouvait inventer pour justifier leur présence. C'est Catherine qui prit les devants :

"- Bonjour Madame ! Enchantée, je m'appelle Louise et voici mon amie Margot ! Nous menons une enquête pour notre école : en fait on fait des recherches sur ce bâtiment; à quoi il servait avant d'être laissé à l'abandon, en quelle année il a été construit... Vous pourriez nous renseigner ? lança-t-elle tout sourire.
- Il doit bien y avoir des articles qui en parlent. C'est un ancien sanatorium, voilà ce que je peux vous dire, souffla la femme à la crinière de feu.
- Ce que vous pouvez nous dire ? Ca veut dire que vous en savez plus ? Que c'est intéressant! s'exclama "Louise", tu ne trouves pas Margot ?
- Oh si ! Madame, s'il vous plaît, éclairez notre chandelle ! rajouta Morgane en continuant sur la lancée de son amie.
- Écoutez, vous m'avez l'air bien gentilles, mais j'ai autre chose à faire que de renseigner deux gamines, cracha-t-elle, maintenant, vous allez partir aussi vite que vous êtes venues, c'est une propriété privée ici.
- Oh ! On en apprend tant avec vous ! Une propriété privée ? A qui appartient-elle ? renchérit Catherine."

Leur interlocutrice ouvrit la bouche pour répondre quand un cri se fit entendre depuis l'étage du dessus. C'était une femme qui venait de hurler, sûrement Rebekah.
Des pas précipités, puis des voix résonnèrent, venant toujours du même endroit.

La rousse reporta son attention sur les étudiantes un peu trop curieuse à son goût.

"- Dites moi, dans quelle école vous trouvez vous ? Quel est le professeur qui vous a demandé de mener de telles recherches?
-Heu... Nous somme à... Au Lycée Saint Charles dans un village proche de la Nouvelle Orléans, c'est notre prof d'histoire qui nous envoie ici, balbutia Catherine.
- Quel village ? s'intéressa-t-elle.
-....."

Ça y est, elles étaient piégées. La rousse venait de comprendre qu'elles ne se trouvaient pas ici par hasard.
La sorcière s'approcha lentement d'elles et commença à lever ses mains vers le ciel, un sourire satisfait sur le visage, quand elle se retrouva projeter à l'autre bout de la pièce. C'était Klaus, il avait l'air affaiblit et ses habits étaient tachés de sang.